The Saint-Gervais-Saint-Protais church could have been founded in the early Middle Ages, even if the current building is not older than the 12th century. The tradition (itself based on the "Pseudo-Turpin") wants Charlemagne to have deposited the remains of Saint Anthème (bishop of Poitiers in the 8th century) during a visit to the region, which nevertheless never been proven.
The central part of the facade is characteristic of Romanesque art saintongeais, with its superimposed arches, capitals, cords and modillions delicately carved. However, it presents a unique detail in the region: the presence on the last floor of eight columns ending in small conical lanterns sheltering human faces.
The church is joined in the sixteenth century two aisles, flanked by buttresses (one of them, the south wall, still bears the arms of King Louis XII). The traces of religious wars that have bloodied the region soon after are still visible, the walls bearing traces of arquebusades, leaving imagine hard fighting near the building. The church was restored in depth between 1847 and 1854 (bell tower, vaults, furniture).
The square was the subject of archaeological excavations in 2009, which revealed the presence of an important cemetery dating from the 6th and 7th centuries. Conducted by Léopold Maurel, they notably made it possible to uncover jewels (including a "Arégonde" type basket-shaped earring), weapons (knife blades, scramasaxes), fibulae, but also tissue remains. mineralized.
The building has been listed as a Historic Monument since July 2, 2001.
Sources : The Church
L'église Saint-Gervais-Saint-Protais pourrait avoir été fondée dès le haut Moyen Âge, même si l'édifice actuel n'est pas antérieur au XIIe siècle. La tradition (elle-même basée sur le « Pseudo-Turpin ») veut que Charlemagne y ait fait déposer les restes de saint Anthème (évêque de Poitiers au viiie siècle) lors d'un passage dans la région, ce qui n'a néanmoins jamais été prouvé.
La partie centrale de la façade est caractéristique de l'art roman saintongeais, avec ses superpositions d'arcatures, ses chapiteaux, ses cordons et ses modillons délicatement sculptés. Elle présente cependant un détail unique dans la région : la présence au dernier étage de huit colonnettes se terminant par de petites lanternes coniques abritant des visages humains.
L'église se voit adjoindre au XVIe siècle deux bas-côtés, bordés de contreforts (l'un d'eux, au mur sud, porte encore les armes du roi Louis XII). Les traces des guerres de religion qui ont ensanglanté la région peu après sont encore bien visibles, les murs portant des traces d'arquebusades, laissant imaginer de rudes combats aux abords de l'édifice. L'église a été restaurée en profondeur entre 1847 et 1854 (clocher, voûtes, mobilier).
Le parvis a fait l'objet de fouilles archéologiques en 2009, qui ont révélé la présence d'un important cimetière daté des VIe et VIIe siècles. Conduites par Léopold Maurel, elles ont notamment permis de mettre au jour des bijoux (dont une boucle d'oreille en corbeille de type « Arégonde »), des armes (lames de couteau, scramasaxes), des fibules, mais aussi des restes de tissus minéralisés.
L'édifice fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 juillet 2001.
Sources : L’Eglise