Les Falaises d'Etretat - Etretat, France
Posted by: pmaupin
N 49° 42.470 E 000° 12.021
31U E 298157 N 5509909
[EN] An underground river, then marine erosion formed a natural arch and a high needle of 55 meters.
[FR] Une rivière souterraine, puis l'érosion marine ont formé une arche naturelle et une aiguille haute de 55 mètres.
Waymark Code: WMW9AY
Location: Normandie, France
Date Posted: 07/29/2017
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The cliffs of Étretat are made up of Cretaceous limestone, that is to say, essentially, white flint chalk from the Senonian, more precisely from the Turonian to the Coniacian.
There are no other minerals, contrary to what is observed elsewhere on the same Cauchois coast (eg sandstone in the north of the department of Seine-Maritime, near Dieppe) or oolithic limestone The Jurassic, like that of the cliffs of Calvados, which is of a more yellow tinge.
There is therefore only the regular strata of flint, which explains the presence of pebbles on the beach. In fact, following the collapse of cliffs, limestone and flint are in contact with seawater that dissolves limestone and the action of waves polishes the flint to make pebbles.
Strata of flint that explain the presence of pebbles on the beach. Sculpted hollows dug by the sea at the foot of the cliffs.
The existence of three successive arches: the Porte d'Amont, the Porte d'Aval and the Manneporte would not be linked to the origin of marine erosion, but to the action of an underground river parallel to the beach Who had dug his bed in the cliff before the non-uniform retreat of it, materialized by three capes.
Erosion on these heads weakened by the internal conduit of the river would be at the origin of the three arches in turn eroded more or less completely. A second subterranean river would be at the origin of a second series of arches, one of which only had its floor of collapse (the others completely disappeared).
The pillar of the ark thus corresponds to the "needle" of a harder limestone which has prevented its definitive dissolution, hence this extraordinary creation of nature. Then, the sea would have enlarged the arches, giving the site the aspect that is known to him today.
Another hypothesis emphasizes differential sea erosion, which is related to the hardness characteristics of local chalk in the tidal swing zone.
Sources : Etretat
Les falaises d'Étretat sont constituées de calcaire du Crétacé, c'est-à-dire, pour l'essentiel, de la craie blanche à silex du Sénonien, plus précisément du Turonien au Coniacien.
Il n'y a pas d'autres minéraux, contrairement à ce que l'on observe ailleurs sur ce même littoral cauchois (par exemple le grès dans le nord du département de Seine-Maritime, aux environs de Dieppe), ni de calcaire oolithique du Jurassique comme celui des falaises du Calvados qui est de teinte plus jaune.
On y distingue donc uniquement les strates régulières de silex, ce qui explique la présence de galets sur la plage. En effet, à la suite de l'effondrement de pans de falaise, le calcaire et le silex se trouvent au contact de l'eau de mer qui dissout le calcaire et l'action des vagues polit le silex pour en faire des galets.
Strates de silex qui expliquent la présence de galets sur la plage. Encoches de sapement creusées par la mer au pied des falaises.
L'existence de trois arches successives : la porte d'Amont, la porte d'Aval et la Manneporte ne serait pas liée à l'origine à l'érosion marine, mais à l'action d'une rivière souterraine parallèle à la plage qui aurait creusé son lit dans la falaise avant le recul non uniforme de celle-ci, matérialisé par trois caps.
L'érosion sur ces caps fragilisés par le conduit interne de la rivière serait à l'origine des trois arches à leur tour érodées plus ou moins complètement. Une seconde rivière souterraine serait à l'origine d'une seconde série d'arches dont l'une a uniquement son plancher d'effondré (les autres ont complètement disparu).
Le pilier de l'arche correspondrait ainsi à l'« aiguille » d'un calcaire plus dur qui a empêché sa dissolution définitive, d'où cette extraordinaire création de la nature. Ensuite, la mer aurait élargi les arches, donnant au site l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui.
Une autre hypothèse met au contraire l'accent sur une érosion différentielle par la mer, qui serait liée aux caractéristiques de dureté de la craie locale dans la zone de balancement des marées.
Sources : Etretat