Les Chariottes tirent leur nom de Jean Acharriot (ou A. Chariot) qui, avec son épouse Emmelet Huquedieu, a fondé le premier petit hôpital en 1339 rue de l’Abbaye (rue Méaulens), à l’angle de l’impasse des Chariottes qui existe toujours. L’arrivée en 1556 de douze sœurs grises franciscaines venues de Saint-Pol-sur-Ternoise donne à l’établissement une nouvelle impulsion.
En 1767, les religieuses sont autorisées à acquérir l’hôtel de Montmorency voisin, situé à l’angle des rues du Lombard (rue des Chariottes) et de Jérusalem, et vendent leurs anciens bâtiments rue de l’Abbaye. En 1769, elles font construire leur chapelle et les locaux adjacents, travaux achevés en 1775. En 1787, la chapelle échappe de peu à un incendie. Les religieuses sont au nombre de 22 en 1790.
Parmi leurs vocations, les sœurs logent les pauvres femmes. La Révolution disperse les religieuses qui reviennent en 1815. Bombardée deux fois pendant la Première Guerre mondiale, la chapelle est reconstruite en partie à l'identique par les architectes Fleury et Gagey.
Le couvent est sensiblement ce qu’il était en 1789, hormis les reconstructions de 1923. Une maison de retraite est dirigée par les sœurs franciscaines.
The Chariottes took their name from Jean Acharriot (or A. Chariot) who together with his wife Emmelet Huquedieu founded the first small hospital in 1339 rue de l'Abbaye (rue Méaulens) at the corner of the impasse des Chariottes Which still exists. The arrival in 1556 of twelve Franciscan gray sisters from Saint-Pol-sur-Ternoise gave the establishment a new impulse.
In 1767, the Sisters were authorized to acquire the neighboring Hotel de Montmorency, located at the corner of the Lombard (rue des Chariottes) and Jerusalem streets, and sold their old buildings on the Rue de l'Abbaye. In 1769, they built their chapel and the adjacent premises, work completed in 1775. In 1787, the chapel escaped a little fire. There are 22 nuns in 1790.
Among their vocations, the sisters house poor women. The Revolution dispersed the nuns who returned in 1815. Bombed twice during the First World War, the chapel was rebuilt in part by the architects Fleury and Gagey.
The convent is essentially what it was in 1789, apart from the reconstructions of 1923. A retirement home is run by the Franciscan sisters.