Since 1949, the fascinating, subterranean city has been available to the visiting public. In late 2016, the admission and the audio-guide cost is 11,00€. The audio-guide is available in many languages. The hours of business vary depending on the season. Check with the
Cité souterraine web site. The temperature (33 metres below the ground) is 9.5° Celsius throughout the year.
Portions of the underground city date from long before the Thirty Years War (1618-1648). With more than 2000 metres of corridors, hundreds of villagers and their livestock could find refuge from invasion forces.
By the mid-1800s, the cité souterraine had been forgotten. In 1887, Ernest Danicourt rediscovered the underground city. Many etchings in the rock date back to explorations in the time of Danicourt. Occupied by British and Canadian troops during the First World War, the cavern walls include engravings by soldiers. Many of those soldiers were simple tourists.
At the outbreak of the Second World War, British troops used the caverns for storage of fuel and equipment. In 1941, the caverns became useful to the German war machine. When the Naours region was liberated, it was obvious that the caverns had been sacked and collections of Father Danicourt had disappeared.
Archeological specialists continue investigations throughout the underground city.
The text below is taken from the relevant Wikipedia site.
Les grottes de Naours ou cité souterraine de Naours
est un réseau souterrain de plus de 2 000 mètres constituant
l'un des plus caractéristiques exemples de ville souterraine.
Ce site se situe sur la commune française de Naours,
à 14 kilomètres à vol d'oiseau au nord d'Amiens, dans
le département de la Somme, en région Nord-Pas-de-
Calais-Picardie.
Découverte
C'est le 15 décembre 1887, que le curé de Naours, l'abbé
Ernest Danicourt, ayant entrepris la recherche du site dont
les entrées s’étaient rebouchées dès le début du siècle, redécouvre
l'entrée de la ville souterraine avec l'aide de ses
paroissiens.
Il se consacre alors, durant plusieurs années, à
l'exploration du réseau et à sa remise en état. Il y
découvre une grande quantité d'objets usuels qui lui permettent
d'en dater l'occupation, ainsi que des ossements
de toutes espèces et de nombreuses pièces de monnaie :
en 1905 un trésor de 20 pièces d'or y est découvert.
Le 3 juillet 1893, la Société française d'archéologie, à
laquelle appartenait l'érudit abbé Danicourt, s’est réunie
dans les grottes, en présence de la Société d'émulation
d'Abbeville et les membres de la Société des antiquaires
de Picardie.
Description
Ces grottes-refuges ou muches (« cachettes » en picard)
comprennent 28 galeries sur lesquelles sont réparties environ
130 pièces, à une profondeur moyenne de 33 mètres
sous la colline. La hauteur des galeries varie entre 1,60 m
et 2 m ; la température y est pratiquement constante tout
au long de l'année, à 9,5 °.
La partie carrière commença probablement à être creusée
vers le Xe siècle, puis fut aménagé en refuge au XVIe
siècle pour les villageois et leur cheptel, au moment des
invasions.
Une importante occupation durant la guerre de Trente
Ans a été attesté par l'archéologie.
Cette cité souterraine pouvait abriter près de 650 personnes.
Tout au long des galeries se trouvent les chambres
des différentes familles. Il y avait aussi les étables avec les
auges, les puits pour l'eau, les cheminées d'aération et les
cheminées à fumée qui ressortaient dans celles des maisons,
des places.
Un peu partout sur les parois on trouve des inscriptions,
signes religieux, etc. avec des dates s’échelonnant de l'an
1340 à 1792. On y trouve aussi des fossiles d'inocerames,
espèce disparue de grosses huîtres du Crétacé.
Histoire
De l'an 800 à la Révolution de 1789, la Picardie connut
de nombreuses guerres et invasions. Les populations utilisèrent
régulièrement les grottes de Naours comme refuge
Les galeries de la chapelle
et utilisèrent de nombreux stratagèmes pour éviter de se
faire repérer.
Sous le règne de Louis XVI, elles servirent aux contrebandiers
du sel, les faux-saulniers pour échapper à la gabelle.
Ils y établirent un dépôt de sel. Après le XVIe siècle, les
refuges furent de moins en moins occupés, puis tombèrent
dans l'oubli.
Durant la Première Guerre mondiale, les grottes furent
occupées par des troupes anglaises et canadiennes entre
1916 et 1918. Un hôpital militaire y aurait séjourné. Les
fouilles menées par l'INRAP de 2014 à 2016 tendent à
réfuter ce fait.
Durant la Seconde Guerre mondiale, elles furent d'abord
occupées par les troupes britanniques comme réserve à
matériel et carburant. Puis en 1941, l'armée allemande
les utilise d'abord comme entrepôt à munitions et en
1943 comme base défensive en liaison avec le Mur de
l'Atlantique ; de gros travaux de maçonnerie y sont alors
réalisés.
Tourisme
Après la Libération, les grottes sont saccagées. Les collections
rassemblées par l'abbé Danicourt avaient aussi
disparu avec les derniers occupants.
Dès la Pentecôte de 1949, les grottes de Naours sont rouvertes
au public.