"FORT CEPEROU- Cayenne"

A virtual cache by pako30 et ses salamandres

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History: Fort Cépérou: there where everything began! Dominating the city down from its until 360 years, Fort Cépérou continues to have a friendly glance to Cayenne. Vestige of past, the ancient dreads have today only some walls and a bell tower restored few years ago.
Point of departure of the construction of the city, there is a privileged site, a witness of history... If Guyana was discovered in 1500, it is only in 1643 that the French colonization really began.
It is by that time, that the New Company of Rouen, led by Charles Poncet de Brétigny starts to establish on the coast of Guyana. On November 27th of this year, accompanied with three hundred people, he accosts in the Armire's bay (today Rémire).
After two days of walking in the Amazonian jungle, the group arrives on a cape where lives a tribe of Indians Galibis led by their leader Cépérou. Poncet of Brétigny buy the hill to king and settles the first buildings of modest one small fort there.
If the place pleased the Mr. de Brétigny, it is doubtless thanks to the strategic position. Indeed, the sight extended to the North and in the East over the sea and, in the southeast, over the river of Cayenne.
Furthermore, it presented a not unimportant advantage: by semaphore, it was possible to communicate with the îlet the Father and to be so warned of the arrival of boats.
The cruelty of Poncet instigates the anger of the Amerindians who rebel. During this civil war, Poncet de Brétigny is killed. Some years later, September 29th, 1652, day of Saint Michel, the Lords associated with the Company of France Equinoxiale, come to Cayenne with approximately eight hundred people. The French flag, hoisted by the survivors of the Company of Rouen, floats always on the hill of Cépérou.
The fort exchange then of name and becomes Fort Saint Michel. The new company plants a cross at the top of the hill, raise some fortifications and draws some streets. During twenty years which follow the presence of this company, Dutch people, English people and naturally French fight to conquer or keep this strategic point.
In 1676, the Dutch people are bosses of the place. The admiral D'Estrées, supported by Colbert, reconquers the site during a battle remained famous, on December 21st, 1676. Cayenne becomes again French and it will stay. In the course of the next decades, the city extends and becomes populated.
In 1689, fortifications, drawn by the military engineer Vauban, are built and enclose the hill Cépérou.In the middle of the XVIIIth century, Cayenne counts approximately one thousand two hundred white colonists, five thousand black slaves and two thousand mulattoes.
Witness of the construction and the extension of the city, FortCépérou knew, in the course of the centuries, the other dramatic events as the fire of 1888 which ravaged a part of the city. During the week when lasted this disaster, the bell of Cépérou sounded the alarm bell until split. It is visible, today, to the museum of Cayenne.
Of these past, Fort Cépérou kept only some walls, the pinnacle and a stone commemorating the battle of 1676. Registered on the inventory of the places of interest of the department on February 26th, 1980, the site is ideal for those who want to see Cayenne with another glance.

Histoire: Fort Cépérou : là où tout commença ! Dominant la ville du haut de ses quelque 360 ans, le fort Cépérou continue de porter un regard bienveillant sur Cayenne. Vestige du passé, l’ancienne redoute compte aujourd’hui encore quelques murs et un clocher restauré voilà quelques années.
Point de départ de la construction de la ville, il reste un site privilégié, un témoin chargé d’histoire... Si la Guyane été découverte en 1500, ce n’est qu’en 1643 que la colonisation française débuta véritablement. C’est à cette date, en effet, que la Nouvelle Compagnie de Rouen, menée par Charles Poncet de Brétigny vient s’implanter sur les côtes de la Guyane. Le 27 novembre de cette année-là, accompagné de trois cents hommes, il accoste dans l’anse d’Armire (aujourd’hui Rémire).
Après deux jours de marche dans la jungle amazonienne, le groupe d’hommes arrive sur un promontoire où vit une tribu d’indiens Galibis conduite par leur chef Cépérou. Poncet de Brétigny achète la colline au roi et y installe les premiers bâtiments d’un modeste fortin. Si le lieu a plu au Sieur de Brétigny, c’est sans doute grâce à sa position stratégique. En effet, la vue s’étendait jusqu’au nord et à l’est sur la mer et, au sud-est, sur la rivière de Cayenne. De plus, il présentait un avantage non négligeable : par sémaphore, il était possible de communiquer avec l’îlet le Père et d’être ainsi prévenu de l’arrivée de bateaux.
La cruauté de Poncet attise la colère des Amérindiens qui se soulèvent. Au cours de cette guerre civile, Poncet de Brétigny perd la vie. Quelques années plus tard, le 29 septembre 1652, jour de la Saint-Michel, les seigneurs associés à la Compagnie de la France Equinoxiale, arrivent à Cayenne avec environ huit cents hommes. Le drapeau français, hissé par les survivants de la Compagnie de Rouen, flotte toujours sur la colline de Cépérou. Le fort change alors de nom et devient Fort Saint-Michel. La nouvelle compagnie plante une croix au sommet de la colline, dresse quelques fortifications et trace quelques rues.
Pendant les vingt années qui suivent l’implantation de cette compagnie, Hollandais, Anglais et bien sûr Français se battent pour conquérir ou conserver ce point stratégique. En 1676, les Hollandais sont maîtres de la place. Le vice-amiral d’Estrées, soutenu par Colbert, reconquiert le site lors d’une bataille restée célèbre, le 21 décembre 1676. Cayenne redevient française et le restera.
Au fil des décennies suivantes, la ville s’étend et se peuple. En 1689, des fortifications, dessinées par l’ingénieur militaire Vauban, sont construites et enserrent la colline Cépérou.
Au milieu du XVIIIème siècle, Cayenne compte environ mille deux cents colons blancs, cinq mille esclaves noirs et deux mille mulâtres. Témoin de la construction et de l’extension de la ville, le fort Cépérou a connu, au fil des siècles, d’autres dramatiques événements comme l’incendie de 1888 qui ravagea une partie de la ville. Pendant les huit jours que dura cette catastrophe, la cloche du Cépérou sonna le tocsin jusqu’à se fendre. Elle est visible, aujourd’hui, au musée de Cayenne.
De ces temps reculés, le Fort Cépérou n’a gardé que quelques murs, le clocheton et une plaque commémorant la bataille de 1676. Inscrit sur l’inventaire des sites pittoresques du département le 26 février 1980, le site est idéal pour ceux qui veulent porter sur Cayenne, un autre regard.