"Cette propriété de la rue Sainte-Anne est cédée au marchand Charles Berthelot vers 1731. Peu de temps après, il fait entreprendre la démolition de la maison existante à cette époque et commande la construction d'une nouvelle maison en pierre à un étage qui est allongée du côté ouest en 1736. Il est possible que la maison comporte plutôt deux étages même s'il est dit en 1740 qu'elle n'en possède qu'un seul. Le négociant Berthelot réside dans sa maison de la rue Sainte-Anne en 1744. La maison subit peu de dégâts lors de la Conquête.
Vers 1770, Berthelot résiderait sur la rue De Buade, offrant alors en location sa maison de la rue Sainte-Anne. La propriété sera finalement cédée en 1774 à son fils, l'avocat et futur homme politique Michel-Amable Berthelot d'Artigny (1738-1815) qui occupait déjà la maison. Il s'y trouve en 1792, 1795, 1798 et 1805. Un aide-de-camp, le major de Bouillé, résidait chez lui en 1798.
À la suite de son décès, la propriété de la rue Sainte-Anne est vendue par ses héritiers au bourgeois Joseph Roy en 1818. Roy est toujours sur place en 1830, et il a pour locataire l'avocat A. R. Hamel. Après le décès de Joseph Roy, sa veuve continue d'occuper la maison. On l'y retrouve en 1845; réside également chez elle, l'avocat et futur premier ministre Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (1820-1890). Chauveau va acquérir cette propriété par la suite; il y réside en 1876. En 1884, la propriété est laissée à sa fille, Honorine Chauveau, qui est l'épouse du médecin Arthur Vallée (1848-1903). Cette dernière réside encore sur les lieux en 1915 en compagnie de son fils le docteur Arthur Vallée (1882-1939).
Depuis 1947, cette résidence du XVIIIe siècle abrite le Musée de cire de Québec."
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