L’ancienne usine du Pont de Seychalles garde quelques traces de son riche passé - Thiers - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 45° 51.345 E 003° 33.104
31T E 542832 N 5078169
L'Usine du pont de Seychalles est une ancienne usine de coutellerie et de papeterie située à Thiers. The Usine du pont de Seychalles is a former cutlery and paper factory located in Thiers.
Waymark Code: WM1480T
Location: Auvergne-Rhône-Alpes, France
Date Posted: 05/11/2021
Published By:Groundspeak Premium Member saopaulo1
Views: 5

L’ancienne usine du Pont de Seychalles garde quelques traces de son riche passé

Credits

L’historique usine du Pont de Seychalles, dite le « Paquebot », conserve, à l’intérieur aussi, un charme fou.
Quel bâtiment ! Majestueux, vu du pont de Seychalles, le « paquebot » est tout aussi impressionnant une fois monté à bord. Il n'est pas étonnant que la Ville de Thiers ait décidé de le racheter en 2002, pour le mettre hors d'eau et en faire un des fleurons de son patrimoine.

Il n'est pas surprenant que des étudiants en architecture aient travaillé en 2014 sur un projet fictif de réhabilitation du site.

L'ouvrage inspire. Entre ses murs silencieux, il est même conseillé de laisser parler son imagination : les traces de ses nombreuses vies ont été en partie effacées. Ici, un vieil établi, là une manivelle et une roue, plus loin une machine oubliée évoquent le passé industriel des lieux. Le monte-charge, les cloisons vitrées qui devaient dissimuler des bureaux, quelques outils abandonnés illustrent la présence des hommes durant plusieurs décennies.

Le beau volume et la luminosité des pièces
Quand on entre du côté de l'avenue Pierre-Guérin, par la grande maison bourgeoise, une plaque à moitié rongée rappelle le nom des derniers occupants, les établissements Magnol, fabrique de produits à lustrer.

Du dernier étage du bâtiment principal - sous la charpente reconstruite en 2009 - jusqu'au niveau le plus bas - celui où les fenêtres touchent presque le lit de la Durolle -, on est frappé par les volumes des pièces, par leur luminosité, par l'architecture type où l'acier, le bois et la brique se côtoient. Et on pense inévitablement à l'usine du May ou au Creux de l'Enfer, témoins de la vallée à qui on a redonné un second souffle. Le « Paquebot » est de cette trempe-là. Il n'accueillera sans doute pas le musée de la coutellerie comme cela a pu être envisagé. Mais il mérite à coup sûr d'être remis à flot…

vestiges
Beaucoup moins dégradée que l'ancien hôpital, l'usine du Pont de Seychalles a été squattée elle aussi. Ci-contre, on devine comment était organisé le premier étage.

travaux
L'ancienne SGCO a été rachetée par la municipalité de Thiers en 2002. La charpente et la couverture ont été changées en 2009.

Depuis, les services techniques réalisent surtout des travaux de sécurisation des planchers ou des escaliers en bois, en attendant le chantier qui pourrait redonner vie au bâtiment.

histoire
L'usine était en 1872 une papeterie. Elle était même un maillon de la chaîne de fabrication des billets de banque dans le Puy-de-Dôme, à partir de 1870, comme le souligne une exposition de la Banque de France à voir cet été dans les locaux du service de rénovation urbaine, rue Barante à Thiers. Passée dans les mains de Bouchet Chassaigne, puis Fayet, puis Lair, Maillet et Lair, l'usine deviendra la Société Générale de Coutellerie et Orfèvrerie au XX e siècle, avant de se dédier aux produits de polissage Magnol.


The old factory of Pont de Seychalles keeps some traces of its rich past

The historical factory of the Pont de Seychalles, known as the "Paquebot", keeps, inside too, a crazy charm.
What a building! Majestic, seen from the bridge of Seychalles, the "liner" is just as impressive once on board. It is not surprising that the City of Thiers decided to buy it in 2002, to put it out of water and make it one of the jewels of its heritage.

It's no surprise that architecture students worked in 2014 on a fictional project to rehabilitate the site.

The work inspires. Between its silent walls, it is even advisable to let your imagination speak: the traces of its many lives have been partly erased. Here, an old workbench, there a crank and a wheel, further on a forgotten machine evoke the industrial past of the place. The freight elevator, the glass partitions that must have concealed offices, and a few abandoned tools illustrate the presence of men for several decades.

The beautiful volume and luminosity of the rooms
When you enter from the Avenue Pierre-Guérin side, through the large bourgeois house, a half eaten away plaque reminds you of the name of the last occupants, the Magnol establishments, a polishing products factory.

From the top floor of the main building - under the framework rebuilt in 2009 - to the lowest level - where the windows almost touch the bed of the Durolle - one is struck by the volumes of the rooms, by their luminosity, by the typical architecture where steel, wood and brick are mixed. And one inevitably thinks of the May factory or the Creux de l'Enfer, witnesses of the valley that has been given a second wind. The "Paquebot" is of this type. It will probably not house the cutlery museum as was once envisaged. But it certainly deserves to be refloated...

vestiges
Much less degraded than the old hospital, the Pont de Seychalles factory was also squatted. Opposite, we can guess how the second floor was organized.

works
The former SGCO was bought by the municipality of Thiers in 2002. The frame and the roof were changed in 2009.

Since then, the technical services have been working on securing the floors and the wooden stairs, while waiting for the construction site that could bring the building back to life.

history
The factory was in 1872 a paper mill. It was even a link in the chain of banknote manufacture in the Puy-de-Dôme, from 1870 onwards, as highlighted in an exhibition by the Banque de France to be seen this summer in the premises of the urban renewal department, rue Barante in Thiers. The factory passed into the hands of Bouchet Chassaigne, then Fayet, then Lair, Maillet and Lair, and became the Société Générale de Coutellerie et Orfèvrerie (General Cutlery and Goldsmiths' Company) in the 20th century, before being dedicated to Magnol polishing products.

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

Type of publication: Newspaper

When was the article reported?: 08/11/2015

Publication: La Montagne

Article Url: [Web Link]

Is Registration Required?: no

How widespread was the article reported?: local

News Category: Business/Finance

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