Elle fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.
La maison forte de Reignac est située dans le quart sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir, sur la commune de Tursac, à un kilomètre et demi au nord du bourg. Elle est implantée à flanc de falaise, sur la rive gauche de la Vézère, le long de la route départementale 706.
La maison forte date du XIVe siècle. Plus précisément, sa façade est du XIVe siècle, tandis que l’ouverture des fenêtres remonte à 1508.
Sur le site de la maison forte de Reignac, on peut lire (l'orthographe est ici corrigée) :
« La maison forte de Reignac n’est pas seulement un puissant repaire accroché à flanc de falaise, mais le centre d’un domaine où le seigneur des lieux vit entouré de sa famille et de ses gens de maison. Il exerce son pouvoir et juge sur ses terres les délits mineurs. Le droit de haute et basse justice était exercé par le seigneur de la cité troglodytique de La Roque-Saint-Christophe (à deux kilomètres). Jaquemet de Reignac en sera le seigneur le plus cruel.
Les fortifications sont suffisantes pour résister aux coups de main de bandes de brigands, pillards, preneurs d’otages, écorcheurs, mais ne sauraient tenir tête longtemps à une véritable armée, bien que l’attaque ne puisse être que frontale, de plus sa situation si particulière en hauteur et abritée sous falaise lui assure avec ses douze bouches à feu, sa bretèche et ses assommoirs, une puissance de tir redoutable.
Les grottes supérieures à 40 mètres de haut constituaient un refuge jamais attaqué. [...]
Au début du XVIe siècle, les premières armes à feu ont fait leur apparition sans toutefois remplacer l’arc, l’arbalète et les pierres de jet qui sont toujours très utilisés. L’arquebuse, le mousquet et l’escopette ont fait progressivement et timidement leur apparition dans la panoplie guerrière. En cas d’attaque, chaque homme, femme, enfant, habitant Reignac connaît le poste qui lui est attribué ; muni de son arme, il doit défendre sa position.
Des centaines de siècles auparavant, des hommes appelés « Cro-Magnons » s’étaient établis sous ces abris en y laissant de nombreuses traces. »
Ses façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques le 16 octobre 1964.
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It is subject to protection as historical monuments.
The strong house of Reignac is located in the south-eastern quarter of the Dordogne department, in the Périgord noir, in the town of Tursac, a kilometer and a half north of the village. It is located on the side of a cliff, on the left bank of the Vézère, along the departmental road 706.
The fortified house dates from the 14th century. Specifically, its facade is from the 14th century, while the opening of the windows dates back to 1508.
On the site of the strong house of Reignac, we can read (the spelling is corrected here):
"The stronghold of Reignac is not only a mighty lair clinging to the side of a cliff, but the center of an estate where the lord of the place lives surrounded by his family and his household. He exercises his power and judges minor offenses on his land. The right of high and low justice was exercised by the lord of the troglodyte city of La Roque-Saint-Christophe (two kilometers away). Jaquemet de Reignac will be its most cruel lord.
The fortifications are sufficient to resist the attacks of bands of brigands, looters, hostage takers, flayers, but cannot stand up for long against a real army, although the attack can only be frontal, moreover its situation so particular in height and sheltered under cliffs ensures to him with its twelve guns, its breteche and its stunners, a formidable shooting power.
The caves over 40 meters high constituted a refuge never attacked. [...]
At the beginning of the 16th century, the first firearms appeared without replacing the bow, crossbow and throwing stones which are still widely used. The arquebus, the musket and the scoop have gradually and timidly made their appearance in the war panoply. In the event of an attack, each man, woman, child, resident of Reignac knows the position assigned to him; armed with his weapon, he must defend his position.
Hundreds of centuries ago, men called "Cro-Magnons" had settled under these shelters, leaving many traces. "
Its facades and roofs were listed as historical monuments on October 16, 1964.
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