A la place de l'ancien parc d'attraction se trouve aujourd'hui une zone d'activités logistique, il ne reste plus de trace de l'ancien parc, peut être quelques vestiges sur la colline, mais l'accès est restreint, il n'est pas possible d'y accéder. Deux sites internet retracent la brève histoire de ce parc.
Zygofolis was an amusement park and water park located in Nice, in the Alpes-Maritimes, France. Opened on July 1, 1987, it closed its doors for good on October 31, 1991.
Instead of the old amusement park there is now a logistics activity zone, there is no trace of the old park, maybe some remains on the hill, but access is restricted. Two websites trace the brief history of this park.
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"Histoire
Au milieu des années 1980, un parc d'attractions uni à un parc aquatique est une idée novatrice en France et même en Europe. Pour concevoir et réaliser le parc situé dans le quartier Niçois de Saint-Isidore, le long de l'A8, 350 millions de francs français (53 millions d'euros) sont investis. L'investissement réel dépasse l'investissement prévu de plus de 50 %3. Le tout est détenu majoritairement par des sociétés libanaises. Zygofolis est, avec Big Bang Schtroumpf, Mirapolis et le Parc Astérix, l'un des grands projets dans les parcs de loisirs français à la fin des années 1980. Le terrain sur lequel est construit Zygofolis est le site où des millions de mètres cubes de terre furent prélevés pour construire sur la mer une extension de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur. Jacques Médecin, le député-maire de Nice, désire la création de Zygofolis et accorde exonérations d’impôts, aménagement de l'accessibilité au site et soutien auprès des banques et investisseurs.
En 1987, Zygofolis doit accueillir 500 000 visiteurs pour atteindre l'équilibre financier lors de cette première saison étendue sur trois mois. La période d'ouverture sera doublée pour la deuxième saison. Il est prévu que le parc amène une moyenne de 7 000 chalands quotidiennement et emploie six cent personnes. Ils sont 350 000 à visiter un parc qui propose des attractions brutes, presque sans décorum ni détail. Les arbres viennent d'être plantés et l'herbe n'a pas encore poussé. L'attraction aquatique la cascade ne fonctionne pas les premiers jours. Il n'y avait pratiquement pas de groupe ou de billets prévendus, et la commercialisation avant l'ouverture est négligeable. Financièrement, Zygofolis souffre d'insuffisance de fonds propres qui entraîne un endettement important et un retard dans la rentabilisation. En fin de saison, une tempête gorge d'eau la surface du sol entourant le parc et provoque une coulée de boue qui ensevelit une partie du parc. Ceci oblige la direction à fermer pendant une semaine.
Pour sa deuxième année d'exercice, le capital majoré passe à 58 millions de francs français (8,85 millions d'euros). Il appartient, à hauteur de 65 %, à Paribas, à la Caisse des dépôts et consignations, à la Société générale, à la Société Jean-Lefebvre et au Crédit national, toutes des sociétés françaises. Le nombre d'entrées augmente de 29 %, ce qui représente 450 000 visiteurs mais le parc devait en recevoir 600 000. Zygofolis présente des chiffres dans le rouge avec un passif bancaire de 60 millions de francs français (9,15 millions d'euros) à court terme. De plus, il affiche 100 millions de francs français (15 millions d'euros) d'endettement à long terme et des impayés d'un montant de 15 millions de francs français (2,30 millions d'euros), auxquels il faut ajouter 20 millions de francs français (3 millions d'euros) de créances contestées. Le chiffre d'affaires de 53 millions de francs français (8 millions d'euros) est insatisfaisant. Il est, tout comme Big Bang Schtroumpf, Mirapolis ou le Parc Astérix, un gouffre financier. Le 31 janvier 1988, le parc est déclaré en faillite. Pour éviter la mise en liquidation, 30 millions de francs français (4,5 millions d'euros) auraient dû être investis. La Ville de Nice se constitue caution bancaire à hauteur de 40 % avec des banques locales à hauteur de 60 % pour le prêt de 100 millions de francs français (15 millions d'euros) auprès du Crédit national. Mais les actionnaires décident de ne pas insuffler de nouveaux capitaux.
Pendant la saison 1989, Zygofolis reste fermé. Le parc est racheté en juin 1989 par Paul Bloomfield. Ce financier britannique est le président-directeur général du Alton Towers International. Pourtant, il ne trouve pas d'accord avec le groupe Alton Towers. La Société du Parc d'Attractions de Nice est mise en liquidation judiciaire.
La saison 1990 débute en juin. Le parc n'accueille aucune nouveauté et une opération d'immobilier de loisirs finance une grande partie des investissements. 350 000 visiteurs passent les portes du parc de loisirs.
En 1991, le parc est racheté par Belise Loisirs pour 53 millions de francs (8 millions d'euros). Zygofolis change de nom pour Zygo Parc, certaines attractions font de même. Après sa dernière année de fonctionnement, Zygo Parc est vendu le 31 octobre 1991 à la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur pour 65,5 millions de francs français (10 millions d'euros). Le parc est démantelé et les attractions revendues. Sur ses terres se dresse depuis 1996 le Parc d'Activités Logistiques (PAL) avec des entreprises telles FedEx et UPS. Le PAL est créé à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur, en partenariat avec l'État, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Conseil général des Alpes-Maritimes et la Ville de Nice.
Le parc
Décor de la place centrale, situé ensuite à Festyland
Il est situé dans une dépression avec, en son centre, la place centrale entourée de commerces et services. Pour accéder à celle-ci, les visiteurs empruntent un funiculaire depuis le parking qui surplombe le parc de loisirs. Le parc est subdivisé en deux parties, la partie sèche qui représente le parc d'attractions et la partie nautique qui représente le parc aquatique. En plus des attractions, il propose également le petit amphithéâtre de 400 places et le grand amphithéâtre de 4 000 places.
Parc aquatique
D'une surface inférieure au parc d'attractions, il est constitué du Fleuve rapide (deux rivières rapides en bouées), Toboggans rapides (deux toboggans aquatiques), Toboggans (trois toboggans aquatiques), Piscine enfants, Piscine à vagues, Piscine adultes et Anaconda (Lazy river)."
"History
In the mid-1980s, an amusement park combined with a water park was an innovative idea in France and even in Europe. 350 million French francs (53 million euros) were invested to design and build the park located in the Nice district of Saint-Isidore, along the A8 motorway. The actual investment exceeds the planned investment by more than 50%3. 3 The majority of this investment is held by Lebanese companies. Zygofolis is, along with Big Bang Smurf, Mirapolis and Parc Astérix, one of the major projects in French leisure parks at the end of the 1980s. The land on which Zygofolis is built is the site where millions of cubic meters of land were taken from the sea to build an extension to the Nice-Côte d'Azur airport. Jacques Médecin, the deputy mayor of Nice, wanted Zygofolis to be created and granted tax exemptions, improved accessibility to the site and support from banks and investors.
In 1987, Zygofolis had to welcome 500,000 visitors in order to reach financial equilibrium during the first season, which lasted three months. The opening period will be doubled for the second season. It is expected that the park will bring an average of 7,000 shoppers daily and employ six hundred people. A total of 350,000 people visit a park that offers raw attractions, almost without decorum or detail. The trees have just been planted and the grass has not yet grown. The water attraction the waterfall does not work the first days. There were practically no groups or tickets pre-sold, and marketing before the opening is negligible. Financially, Zygofolis suffers from a lack of equity capital, which leads to significant debt and a delay in profitability. At the end of the season, a storm gorges the surface of the ground surrounding the park and causes a mudslide that buries part of the park. This forces the management to close for a week.
For its second year of operation, the increased capital increases to 58 million French francs (8.85 million euros). It is 65% owned by Paribas, Caisse des dépôts et consignations, Société Générale, Société Jean-Lefebvre and Crédit national, all French companies. The number of entries increased by 29%, representing 450,000 visitors, but the park was expected to receive 600,000. Zygofolis is in the red with a short-term bank liability of 60 million French francs ('9.15 million). In addition, it has long-term debt of FRF 100 million (EUR 15 million) and outstanding debts of FRF 15 million (EUR 2,30 million), to which must be added FRF 20 million (EUR 3 million) of disputed claims. Turnover of FRF 53 million (EUR 8 million) is unsatisfactory. It is, like Big Bang Smurf, Mirapolis or Parc Astérix, a financial chasm. On 31 January 1988, the park is declared bankrupt. To avoid liquidation, 30 million French francs (4.5 million euros) should have been invested. The City of Nice provided a bank guarantee of 40 % with local banks providing 60 % of the loan of FRF 100 million (EUR 15 million) from Crédit National. But the shareholders decide not to inject new capital.
During the 1989 season Zygofolis remained closed. The park was bought in June 1989 by Paul Bloomfield. This British financier was the CEO of Alton Towers International. However, he does not find an agreement with the Alton Towers group. The Société du Parc d'Attractions de Nice is put into receivership.
The 1990 season begins in June. The park does not host any new attractions and a leisure real estate operation finances a large part of the investments. 350,000 visitors pass through the gates of the leisure park.
In 1991, the park is bought by Belise Loisirs for 53 million francs (8 million euros). Zygofolis changes its name to Zygo Parc, as do some attractions. After its last year of operation, Zygo Parc was sold on 31 October 1991 to the Nice-Côte d'Azur Chamber of Commerce and Industry for FRF 65,5 million (EUR 10 million). The park was dismantled and the attractions resold. Since 1996 the Parc d'Activités Logistiques (PAL) has been established on its land with companies such as FedEx and UPS. The PAL was created on the initiative of the Nice-Côte d'Azur Chamber of Commerce and Industry, in partnership with the State, the Provence-Alpes-Côte d'Azur Regional Council, the Alpes-Maritimes General Council and the City of Nice.
The park
Decoration of the central square, then located in Festyland
It is located in a depression with the central square surrounded by shops and services. To access it, visitors take a funicular from the car park overlooking the leisure park. The park is subdivided into two parts, the dry part which represents the amusement park and the nautical part which represents the water park. In addition to the attractions, there is also the small amphitheatre with 400 seats and the large amphitheatre with 4,000 seats.
Water park
It is smaller than the amusement park and consists of the Fast River (two buoyed fast rivers), Fast Slides (two water slides), Slides (three water slides), Children's Pool, Wave Pool, Adult Pool and Anaconda (Lazy river)."