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"Chaque matin, recevez toute l’information de Brest et de ses environs avec Ouest-France
Les 300 touristes par jour, un record, qui la visitent en été confirment : la Tour Tanguy est extraordinaire. Et tellement surprenante !
Premier ouvrage dédié
À tel point que l'équipe des Cahiers d'Iroise lui consacre un numéro hors-série : « Si on trouve de multiples références à la Tour Tanguy, dans des livres d'histoire ou des articles, c'est la première fois qu'un ouvrage lui est entièrement dédié, confirme Brieg Haslé-Le Gall, vice-président de la Société d'études de Brest et du Léon. Nous avons découvert des anecdotes et des images totalement inédites. »
La maîtresse tour d'une forteresse
Raconter l'histoire de la Tour Tanguy équivaut à surmonter une série d'obstacles : « Le premier problème, le plus important, est la disparition des archives, qui laisse dans le flou des aspects essentiels de l'histoire du bâtiment jusqu'au XIXe siècle, écrit l'historien Yves Coativy, président de la SEBL. Le deuxième est la ruine précoce de la Tour : impossible de tirer des informations des murs. Le troisième est le flou historique des études antérieures qui ont pollué le récit d'approximations, d'informations erronées ou de légendes. »
Mais on peut compter sur la rigueur et la passion des contributeurs aux Cahiers d'Iroise. Qui ont découvert, par exemple, que la Tour Tanguy fut la maîtresse tour d'une forteresse dont il ne reste rien...
Le médecin des pauvres
Gérard Cissé, lui, s'est intéressé à un très curieux personnage, le dernier occupant de la Tour, Joseph Thielemans. Docteur généraliste, il y avait établi et son logement et son cabinet de consultation : « Pour y accéder, ses patients devaient emprunter un escalier extérieur d'une trentaine de marches ! Sa grande bonté, son total désintéressement - 'il n'oubliait jamais ses malades, il oubliait souvent de réclamer ses honoraires - lui valurent d'être surnommé le « médecin des pauvres. »
Le 3e étage resté vide de Jim Sévellec
Le hors-série met aussi en lumière les trésors de la Tour Tanguy : les magnifiques dioramas de Jim Sévellec, ces mises en scène si vivantes, ces panoramas lilliputiens qui ont exigé de l'artiste tant de recherches approfondies.
« C'est toujours une joie intense de les (re) découvrir, note Armel Morgant. Certains évoquent des événements d'importance, comme la visite de leurs altesses impériales à Brest, le 9 août 1858. D'autres évoquent la vie quotidienne : à Quilbignon, le marché de la Tour, à deux pas de la cale du Passage. Ou le bar de l'Aviation, qui perché sur la rive gauche de la Penfeld, fut, pour les artistes et les journalistes, le dernier salon où l'on cause. »
Inspired by
Jim Sévellec avait encore cinq dioramas en projet pour raconter l'histoire de Brest, de 1939 à la Libération : l'arrivée des Américains au Petit-Paris, la ville ravagée vue de Recouvrance, la remise des clés de la ville par les autorités américaines aux autorités françaises... Mais le troisième étage de la Tour est resté vide. Pourquoi ? La mort de l'artiste n'est pas seule en cause. Pour les historiens des Cahiers d'Iroise, la Ville de Brest, à l'époque, n'était pas prête à accepter la dure réalité des bombardements américains...
Samedi et dimanche, visites libres et permanences de la Société d'Études de Brest et du Léon, de 9 h à 12 h et 14 h à 18 h.
Samedi, de 16 h à 23 h : Radio U en plateau radio en direct du 3e étage. Et aussi l'asso Philigramme : expo, scène musicale, coiffeur-barbier, atelier jeune public, brasserie locale, illuminations jusqu'à minuit..."
"Every morning, receive all the information from Brest and its surroundings with Ouest-France
The 300 tourists a day, a record, who visit it in summer confirm: the Tanguy Tower is extraordinary. And so surprising!
First dedicated book
So much so that the Cahiers d'Iroise team has dedicated a special issue to him: "If we find multiple references to the Tanguy Tower in history books or articles, this is the first time that a book is entirely dedicated to him," confirms Brieg Haslé-Le Gall, Vice-President of the Société d'études de Brest et du Léon. We discovered anecdotes and completely new images. »
The mistress tower of a fortress
Telling the story of the Tanguy Tower is like overcoming a series of obstacles: "The first and most important problem is the disappearance of the archives, which leaves essential aspects of the history of the building until the 19th century unclear," writes historian Yves Coativy, president of the SEBL. The second is the early ruin of the Tower: it is impossible to get information from the walls. The third is the historical fuzziness of previous studies that have polluted the narrative of approximations, misinformation or legends. »
But we can count on the rigour and passion of the contributors to the Cahiers d'Iroise. Who discovered, for example, that the Tanguy Tower was the mistress of a fortress from which nothing remains...
The doctor of the poor
Gérard Cissé, on the other hand, was interested in a very curious character, the last occupant of the Tower, Joseph Thielemans. As a general practitioner, he had established himself there, both in his home and in his consulting room: "To get there, his patients had to take an outside staircase of about thirty steps! His great kindness, his total selflessness -'he never forgot his patients, he often forgot to claim his fees - earned him the nickname "the doctor of the poor. »
The 3rd floor remained empty of Jim Sévellec
The special edition also highlights the treasures of the Tanguy Tower: Jim Sévellec's magnificent dioramas, these lively productions, these Lilliputian panoramas that required so much in-depth research from the artist.
"It is always an intense joy to (re)discover them," notes Armel Morgant. Some mention important events, such as the visit of their imperial highnesses to Brest on August 9, 1858. Others evoke everyday life: in Quilbignon, the market of the Tower, a stone's throw from the Passage slipway. Or the Aviation bar, which perched on the left bank of the Penfeld, was the last place for artists and journalists to talk. »
Inspired by
Jim Sévellec still had five dioramas planned to tell the story of Brest, from 1939 to the Liberation: the arrival of the Americans in Little Paris, the devastated city seen from Recoverance, the handing over of the keys to the city by the American authorities to the French authorities... But the third floor of the Tower remained empty. Why? Why? The death of the artist is not the only cause. For historians of the Cahiers d'Iroise, the City of Brest, at the time, was not ready to accept the harsh reality of the American bombardments...
Saturday and Sunday, open and permanent visits of the Société d'Études de Brest et du Léon, from 9 am to 12 pm and 2 pm to 6 pm.
Saturday, 4 pm to 11 pm: Radio U on a live radio set from the 3rd floor. And also the Philigram Association: exhibition, musical scene, hairdresser-barber, workshop for young audiences, local brewery, illuminations until midnight..."
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