Enfin le Soleil - Finally the Sun - Gatineau, Québec
Posted by: Groundspeak Premium Member Weathervane
N 45° 25.406 W 075° 44.905
18T E 441449 N 5030262
Cette sculpture en acier et béton, réalisée par Luc Paris en 1990, est située dans le parc Sainte-Thérèse, à Gatineau, Québec.This steel and concrete sculpture, created by Luc Paris in 1990, is located in Sainte-Thérèse Park, in Gatineau, Québec.
Waymark Code: WM11MPE
Location: Québec, Canada
Date Posted: 11/14/2019
Published By:Groundspeak Premium Member Outspoken1
Views: 7

Inscription on a plaque on site:

Luc Paris
Enfin le Soleil
1990

Aux citoyens et citoyennes qui croient
que le passé prépare notre avenir.

Luc Paris

Sculpture en acier et beton.

Cette sculpture a été créée à la suite de l’affaire Dansken, un événement qui a perturbé les citoyens des Jardins Taché.

L’affaire Dasken

En 1970, un événement majeur bouleversa la vie paisible des résidants des Jardins Taché. Des terrains situés le long de la rue Saint-François sont vendus par les religieuses de l’orphelinat Ville-Joie-Sainte-Thérèse à l’Aylmer Road Holdings, puis revendus à Dasken Enterprises.

Cette firme veut y construire six tours (quatre de dix étages et deux de seize étages) dans un quartier où le règlement de zonage interdit les constructions en hauteur. Ce zonage avait été adopté par la Ville durant les années 1960 à la demande des résidants du quartier.

L’Association des propriétaires des Jardins Taché (aujourd’hui l’Association des résidants des Jardins Taché) se mobilisa contre le projet. Une nouvelle résidante, l’avocate Renée Joyal, constata que la Ville avait donné à Dasken — à l’insu des citoyens — un permis de construction ne respectant pas le zonage.

Une lutte légale s’ensuivit. L’Association s’opposa, étape par étape et jusqu’en Cour suprême du Canada, à la légalisation rétroactive de la modification du règlement de zonage. Entre les diverses étapes des procédures légales, la Ville tenta de faire modifier le zonage par des projets de loi privés présentés à l’Assemblée nationale du Québec. Les demandes furent rejetées par le Parlement.

Le jugement de la Cour suprême (décembre 1971) fut sans équivoque : le règlement de zonage ne permettait pas la délivrance des permis accordés à Dasken. La cour révoqua les permis et ordonna la démolition, aux frais du promoteur, de ce qui avait été construit.

La Ville n’accepta pas le jugement. En dernier recours, elle décida de changer elle-même le zonage, d’abord par un sondage populaire (qui fut jugé illégal, nul et non avenu), puis par un référendum. Tenu en août 1972, ce dernier fut remporté par les résidants et la décision fut définitive : le zonage du quartier ne serait pas changé.

Cette bataille terminée, il restait une dernière étape : faire démolir, aux frais de Dasken, les édifices en construction, soit un bâtiment de deux étages et un autre de sept étages. Dasken ayant déclaré faillite, ce sont les membres de l’Association qui firent démolir les édifices, en partie à leurs frais. L’entrepreneur chargé de la démolition fut accueilli par une foule enthousiaste massée sur la rue Saint-François.

Enfin le soleil de l’artiste Luc Paris

Le parc Sainte-Thérèse a été aménagé par la Ville sur les terrains où se situaient les deux édifices démolis. Pour rappeler ces événements, une sculpture de l’artiste Luc Paris (1949-2009), réalisée à même les débris de fer et de béton des édifices, a été installée dans le parc au début des années 1990.

Intitulée Enfin le soleil, cette œuvre d’art symbolise la victoire des résidants contre de puissants promoteurs et le triomphe de la lumière du soleil brillant de nouveau sur le quartier sans l’ombrage des édifices en hauteur. Cette sculpture rappelle que les événements qui se sont déroulés sur ce site n’avaient rien de banal.

Source: (visit link)


Inscription on a plaque at the site:

Luc Paris
Finally the Sun
1990

To the citizens who believe
that the past is preparing our future.

Luc Paris

Steel and concrete sculpture

This sculpture was created following the outcome of Dansken Affair, an issue that disrupted the citizens of "Taché Gardens".

The Dasken affair

In 1970, the peaceful existence of the residents of Jardins Taché was disrupted by a major event. Land along rue Saint-François was sold by the nuns of the Ville-Joie-Sainte-Thérèse orphanage to Aylmer Road Holdings, and then resold to Dasken Enterprises.

This company wanted to build six towers (four ten-storey and two sixteen-storey) in a neighbourhood where zoning prohibited the construction of high buildings. This zoning had been passed by the City of Hull in the 1960s at the request of the neighbourhood’s residents.

The Jardins Taché property owners association (today the Association des résidants des Jardins Taché) pulled together to fight the project. A new resident, lawyer Renée Joyal, noticed that the City had given Dasken—behind the backs of the residents—a building permit that violated the zoning by-law.

A legal battle ensued, with the Association opposing, step by step and up to the Supreme Court of Canada, the retroactive amendment of the zoning by-law. Between the different stages of the legal saga, the City tried to amend the zoning through private bills tabled in Quebec’s National Assembly. The requests were dismissed by the Parliament.

The Supreme Court ruling (December 1971) was unequivocal: the zoning by-law prohibited the issuance of the permits to Dasken. The court revoked the permits and ordered the demolition, at the developer’s expense, of everything that had been erected.

The City would not accept the ruling. As a last recourse, it decided to amend the by-law unilaterally, first through a public survey (which was ruled illegal, null and void), and then a referendum. The latter was held in August 1972, and was won by the residents, and the decision was final: the neighbourhood’s zoning would not change.

With this part of the battle over, there remained only one last step: have the buildings under construction demolished at Dasken’s expense, in this case one two-storey one and another seven-storey one. With Dasken having filed for bankruptcy, it fell upon the members of the Association to have them demolished, in part at their expense. The contractor who was put in charge of the demolition was greeted by an enthusiastic crowd on rue Saint-François.

Enfin le soleil by artist Luc Paris

Parc Sainte-Thérèse was installed by the City at the site of the two demolished buildings. To commemorate these events, a sculpture by artist Luc Paris (1949–2009), made from the iron and concrete rubble of the buildings, was erected in the park in the early 1990s.

Entitled Enfin le soleil (finally the sun), this piece symbolizes the residents’ victory over the powerful developers, and the triumphant sunlight once again shining over the neighbourhood, freed from the shadows cast by the tall buildings. The sculpture serves as a reminder that the events that unfolded at this site were anything but humdrum.

Reference: (visit link)
Title: Enfin le Soleil (Finally the Sun)

Artist: Luc Paris

Media (materials) used: Acier et Béton - Steel and Concrete

Location (specific park, transit center, library, etc.): Parc Sainte-Thérèse

Date of creation or placement: 1990

Visit Instructions:

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