Le four renaît de ses cendres - Ahuy - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 47° 22.204 E 005° 00.788
31T E 651987 N 5248254
Ahuy possédait un four à chaux à l’abandon. La municipalité a entrepris de le remettre en état ; une restauration exemplaire aujourd’hui achevée.
Waymark Code: WM11ARR
Location: Bourgogne-Franche-Comté, France
Date Posted: 09/17/2019
Published By:Groundspeak Premium Member DnRseekers
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Credits : (visit link)

"Découvrir le patrimoine d’une commune peut imposer d’emprunter des sentiers détournés : comme de nombreux villages, Ahuy possédait un four à chaux à l’abandon, comblé, en partie en ruines et envahi par les friches. Avec l’aide du conseil général, le maire Jean-Claude Douhait et son conseil municipal ont entrepris de le remettre en état. Une restauration exemplaire, aujourd’hui achevée, que les promeneurs peuvent découvrir sur le Sentier de la découverte de la combe d’Ahuy, en direction d’Hauteville.

« L’exploitation des carrières d’Ahuy est très ancienne », précise Jean-Claude Douhait. « Pour l’essentiel, elle a cessé à la fin du XIX e siècle, mais l’activité s’est tout de même poursuivie, dans la zone la plus en aval de la combe, jusqu’en 1970. Les pierres étaient utilisées en fonction de leur qualité, les plus massives entraient dans la construction des murs, les plus plates servaient à couvrir les maisons et les moins bonnes étaient amenées au four à chaux. »

À Ahuy, le four à chaux était d’un seul foyer à grande flamme avec une section carrée de 5 mètres de côté pour 3 mètres de haut. Le parement est en pierre de Dijon, et l’intérieur était doublé en briques d’argile dont la face externe est recouverte d’une pellicule vitrifiée encore en partie visible dans la gueule du four.

On a du mal à imaginer l’état dans lequel se trouvait l’édifice il y a une vingtaine d’années. C’est un professeur de sciences et vie de la terre du collège Bachelard, Jacques Rollant, qui, avec ses élèves, a entrepris, à l’époque, de débroussailler et rendre accessible le chemin de la combe : c’est alors que les ruines du four ont été redécouvertes et que le projet de sauvegarde a commencé à mûrir. « Cette réfection a concrètement débuté en 2007, note encore Jean-Claude Douhait. C’est l’association d’insertion Sentiers qui s’est chargée de la main-d’œuvre, elle-même financée par le conseil général ». Ce type de chantier d’insertion permet à des hommes et des femmes de renouer avec le monde du travail, d’intégrer une équipe, de se qualifier et de reprendre confiance en soi. « Le conseil général fait une double opération où chacun trouve son compte, commente Gilbert Menut, vice-président du conseil général. Il contribue à la remise en état du petit patrimoine, cadoles, murgers, lavoirs, fours... tout en menant des actions d’insertion : la combinaison des deux s’avère très concrètement utile à la communauté. »

Une ouverture en demi-cercle
Dans un tel four, l’ouverture en demi-cercle, à la base, permettait d’introduire le bois de chauffe et d’extraire la chaux. La température était de l’ordre de 1 500 degrés, provoquant une réaction chimique avec dégazage du dioxyde de carbone présent dans le calcaire. La chaux vive en masse était alors éclatée par l’action de l’eau que l’on versait dessus. Les pierres étaient introduites par le haut de la cheminée et la calcination durait de quatre à cinq jours. Il en résultait une poudre appelée “chaux éteinte” que l’on utilisait en badigeon, en particulier dans les étables pour son rôle antiseptique, ou associée à du sable pour des enduits ou du jointoiement de pierres. De nos jours, la chaux est rarement utilisée pour les enduits, d’où l’abandon de ces fours.

Odile Goizet-Dumont, de la commission du patrimoine, donne rendez-vous aux amoureux de l’histoire locale pour découvrir, à l’occasion des journées du patrimoine les 17 et 18 septembre, une autre réfection exemplaire avec la chapelle Sainte-Croix , près du cimetière d’Ahuy."

"Discovering the heritage of a municipality may require taking roundabout paths: like many villages, Ahuy had an abandoned lime kiln, filled, partly in ruins and overrun by wastelands. With the help of the General Council, Mayor Jean-Claude Douhait and his municipal council have undertaken to restore it. An exemplary restoration, now completed, that walkers can discover on the Sentier de la découverte de la combe d'Ahuy, towards Hauteville.

"The exploitation of the Ahuy quarries is very old," says Jean-Claude Douhait. "For the most part, it ceased at the end of the 19th century, but the activity continued all the same, in the area furthest downstream of the valley, until 1970. The stones were used according to their quality, the most massive ones were used in the construction of the walls, the flattest ones were used to cover the houses and the least good ones were brought to the lime kiln. »

In Ahuy, the lime kiln was a single high flame fireplace with a square section of 5 metres by 5 metres by 3 metres high. The facing is made of Dijon stone, and the inside was lined with clay bricks, the outer face of which is covered with a vitrified film that is still partly visible in the mouth of the oven.

It is difficult to imagine the state of the building some 20 years ago. It was a professor of earth sciences and life at Bachelard College, Jacques Rollant, who, with his students, undertook, at the time, to clear the undergrowth and make the path to the valley accessible: that is when the ruins of the oven were rediscovered and the safeguarding project began to mature. "This refurbishment began in 2007," notes Jean-Claude Douhait. It was the Sentiers integration association that took care of the workforce, itself financed by the General Council. This type of integration project allows men and women to reconnect with the world of work, join a team, qualify and regain self-confidence. "The General Council is doing a double operation where everyone benefits," comments Gilbert Menut, Vice-President of the General Council. It contributes to the restoration of the small heritage, cadoles, murgers, laundries, ovens... while carrying out integration actions: the combination of the two is very concretely useful to the community. »

A semi-circular opening
In such an oven, the semi-circular opening at the base allowed the firewood to be introduced and the lime to be extracted. The temperature was around 1,500 degrees, causing a chemical reaction with degassing of the carbon dioxide present in the limestone. The mass of quicklime was then broken up by the action of the water poured on it. The stones were introduced from the top of the chimney and the calcination lasted four to five days. The result was a powder called "hydrated lime" that was used as a whitewash, especially in stables for its antiseptic role, or combined with sand for plasters or stone grouting. Nowadays, lime is rarely used for plasters, hence the abandonment of these furnaces.

Odile Goizet-Dumont, of the Heritage Commission, invites lovers of local history to discover, on the occasion of the Heritage Days on 17 and 18 September, another exemplary renovation with the Sainte-Croix chapel, near the Ahuy cemetery."

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Type of publication: Internet Only

When was the article reported?: 07/14/2011

Publication: Le bien public

Article Url: [Web Link]

Is Registration Required?: no

How widespread was the article reported?: local

News Category: Arts/Culture

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