Épave du Lady Sherbrooke - Iles de Boucherville, Québec
Posted by: Groundspeak Premium Member blackjack65
N 45° 35.550 W 073° 28.248
18T E 619275 N 5049910
L'épave du Lady Sherbrooke est le vestige d'un des premiers navires à vapeur commerciaux de la famille Molson, construit à Montréal en 1817 et abandonné en 1826.
Waymark Code: WM10RKA
Location: Québec, Canada
Date Posted: 06/17/2019
Published By:Groundspeak Premium Member TheBeanTeam
Views: 7

Mesurant 45 mètres de longueur, 10,50 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur, l'épave a conservé ses principales composantes du côté bâbord, dont la coque en bois dotée d'un pont, le système d'alimentation des chaudières et le gouvernail. Trois cabines de passagers, un escalier intérieur, une partie du mobilier et des objets transportés subsistent également. L'épave gît sur le lit du fleuve Saint-Laurent inclinée sur le côté bâbord, sur la partie submergée du talus de la berge de l'île Sainte-Marguerite de Boucherville, à une profondeur comprise entre 4 et 11,5 mètres.

Le Lady Sherbrooke est l'un des premiers navires à vapeur de construction canadienne à sillonner le fleuve Saint-Laurent au début du XIXe siècle. Il est le quatrième navire à vapeur de la St. Lawrence Steamboat Company, fondée et dirigée par l'industriel John Molson en 1810, qui oeuvre dans le transport de passagers et de marchandises entre Montréal et Québec. Le bateau est nommé en l'honneur de l'épouse du gouverneur de l'Amérique du Nord britannique de 1816 à 1818, Sir John Coape Sherbrooke. Le navire est construit entre 1816 et 1817 à Montréal, sur le chantier Hart Logan à côté de la brasserie Molson. La coque en bois et les gréements sont réalisés par l'ingénieur montréalais Isaac Johnson, avec plusieurs corps de métier dont les noms et les fonctions sont conservées dans les archives de la famille Molson. Quant à la machine à vapeur de type Boulton et Watt d'une puissance de 60 chevaux-vapeur, elle est fixée sur la coque du navire au port de Québec, où le navire est immatriculé le 29 octobre 1817. Le Lady Sherbrooke est réputé pour sa rapidité et sa puissance, ayant une vitesse de croisière de 20 kilomètres/heure grâce à ses roues à aubes mesurant 6 mètres de diamètre, ainsi que pour son architecture et son aménagement intérieur luxueux.

De 1817 à 1826, le Lady Sherbrooke effectue plusieurs périples entre Montréal et Québec comme remorqueur de voiliers et comme transporteur de marchandises et de passagers. En première classe voyagent un nombre restreint de gens d'affaires, de hauts fonctionnaires et de familles bourgeoises, tous charmés par l'élégance des petites cabines privées aménagées avec soin. La clientèle voyageant en deuxième et troisième classe, comptant plusieurs centaines de passagers, se compose de militaires et d'immigrants de nationalité britannique ou canadienne.

En 1826, le Lady Sherbrooke est mis hors d'usage. Il est amarré à ce moment à l'entrée du canal de Lachine, tout près de l'ancien chantier de David Munn. Au cours du mois de décembre, la machine Boulton et Watt est extraite de la coque et déposée sur le quai du canal, avec tous les éléments récupérables. Ainsi vidée, la coque est remorquée par Hiram Gilberts vers une destination non précisée.

L'épave du Lady Sherbrooke est retrouvée par des résidents en 1963, aux îles de Boucherville, dans le chenal séparant l'île Sainte-Marguerite et l'île Charron. Or, ce n'est qu'en 1982 que des chercheurs du Comité d'Histoire et d'Archéologie Subaquatique du Québec s'intéressent à la navigation à vapeur au Canada. Les recherches financées par la Fondation Molson et le Musée David M. Stewart permettent une suite d'interventions archéologiques s'échelonnant de 1983 à 1993.

Bien que les recherches s'avèrent difficiles en raison de la pollution, de la turbidité des eaux et de l'absence de courant pour évacuer les déblais d'excavation, les archéologues constatent qu'une grande partie de l'épave est bien préservée sous un épais dépôt de sédiments. Ils découvrent un ensemble d'éléments architecturaux en bois qui correspondent très bien aux rares illustrations et maquettes des premiers vapeurs, dont une partie de la salle des machines et trois cabines de première classe peintes en différentes tonalités de blanc. Dans le mobilier mis au jour on dénombre plus de 5000 artéfacts et écofacts liés à la période d'utilisation du Lady Sherbrooke, ainsi que des objets témoignant des visiteurs saisonniers du navire après son abandon. La collection comporte des matières premières, des parties de chaudières, de la céramique, du verre, des monnaies, des éléments vestimentaires, des pipes en terre cuite, des fragments d'os, des éléments de mécanique et de plomberie, des pièces de l'accastillage, des outils et diverses pièces en bois.

Source: (visit link)

Une autre épave inconnue a été retrouvée par sonar en 1986 dans le même chenal. Cet autre navire est enfoui sous 12 pieds de remblai et il est impossible de le fouiller.

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The wreck of the Lady Sherbrooke is the remnant of one of the first commercial steamers of the Molson family, built in Montreal in 1817 and abandoned in 1826. Measuring 45 meters in length, 10,50 meters in width and 3 meters in height, the wreckage has retained its main components on the port side, including the wooden hull with a bridge, the boiler feed system and the rudder. Three passenger cabins, an internal staircase, some of the furniture and transported objects also remain. The wreck lies on the bed of the St. Lawrence River inclined on the port side, on the submerged portion of the embankment of the Sainte-Marguerite Island of Boucherville, at a depth between 4 and 11.5 meters.

The Lady Sherbrooke is one of the first Canadian-built steamers to cruise the St. Lawrence River in the early 19th century. It is the fourth steamboat of the St. Lawrence Steamboat Company, founded and operated by industrialist John Molson in 1810, which transports passengers and goods between Montreal and Quebec City. The boat is named in honor of the wife of the governor of British North America from 1816 to 1818, Sir John Coape Sherbrooke. The vessel was built between 1816 and 1817 in Montreal, on the Hart Logan shipyard next to the Molson brewery. The wooden hull and rigging are made by the Montreal engineer Isaac Johnson, with several trades whose names and functions are kept in the archives of the Molson family. The 60-horsepower Boulton and Watt steam engine is attached to the hull of the vessel at the Port of Quebec, where the vessel is registered on October 29, 1817. The Lady Sherbrooke is known for its speed and power, with a cruising speed of 20 kilometers per hour thanks to its paddle wheels measuring 6 meters in diameter, as well as its architecture and luxurious interior design.

From 1817 to 1826, the Lady Sherbrooke made several trips between Montreal and Quebec as a tugboat and as a freight and passenger carrier. In first class travel a small number of business people, senior officials and families, all charmed by the elegance of small private cabins furnished with care. Second and third class passengers, with several hundred passengers, consist of British and Canadian soldiers and immigrants.

In 1826, the Lady Sherbrooke was put out of use. It is docked at this time at the entrance to the Lachine Canal, close to the former David Munn shipyard. During the month of December, the machine Boulton and Watt is extracted from the hull and deposited on the quay of the channel, with all the recoverable elements. Thus emptied, the hull is towed by Hiram Gilberts to an unspecified destination.

The wreck of the Lady Sherbrooke is found by residents in 1963, at the islands of Boucherville, in the channel separating Sainte-Marguerite Island and Charron Island. It was not until 1982 that researchers from the Quebec Underwater History and Archeology Committee were interested in steam navigation in Canada. Research funded by the Molson Foundation and the David M. Stewart Museum provides a suite of archaeological interventions from 1983 to 1993.

Although research is difficult because of pollution, turbidity, and lack of power to evacuate excavation material, archaeologists note that much of the wreckage is well-preserved. a thick deposit of sediments. They discover a set of wooden architectural elements that correspond very well to the rare illustrations and models of the first steamers, including a part of the engine room and three first-class cabins painted in different shades of white. In the furniture found there are more than 5,000 artefacts and ecofacts related to the Lady Sherbrooke period of use, as well as objects testifying to the seasonal visitors of the ship after its abandonment. The collection includes raw materials, parts of boilers, ceramics, glass, coins, clothing items, clay pipes, bone fragments, mechanical and plumbing elements, parts of the world deck hardware, tools and various pieces of wood.

Another unknown wreckage was found by sonar in 1986 in the same channel. This other ship is buried under 12 feet of embankment and it is impossible to search it.
Date of Shipwreck: 1940

Type of Boat: Steamboat

Military or Civilian: Civil -/- Civilian

Cause of Shipwreck: Abandon -/- Abandonment

Accessibility:
Plongée seulement. -/- Diving only.


Diving Permitted: Not Listed

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LadyKarine visited Épave du Lady Sherbrooke - Iles de Boucherville, Québec 01/26/2019 LadyKarine visited it