Mairie de Périgny - Périgny, Nouvelle Aquitaine
Posted by: Groundspeak Premium Member Bono2333
N 46° 09.169 W 001° 05.646
30T E 647170 N 5112792
[FR] Le parc du château de Coureilles qui abrite aujourd'hui la mairie de Périgny. [EN] The park of the castle of Coureilles which today houses the town hall of Périgny.
Waymark Code: WMZMCF
Location: Nouvelle-Aquitaine, France
Date Posted: 11/30/2018
Published By:Groundspeak Premium Member lumbricus
Views: 2

[FR] "La mairie de Périgny occupe le site de Coureilles dont les origines remontent au moins au XVe siècle. Les deux tours qui se trouvent à l’entrée de l’actuel Foyer rural sont les seuls vestiges de l’ancien château médiéval aujourd’hui disparu. Il était le lieu de résidence du seigneur de Périgny. A la tête du fief de Coureilles, il payait une redevance (appelée cens) à Châtelaillon, première cité de l’Aunis des origines.

Au XVI? siècle, la dénomination de Coureilles apparaît dans les textes. Elle découle soit de la famille propriétaire des lieux (Courault), soit des sources dénommées coreilles (ou coureilles) et alimentant le cours d’eau local. Il a pour nom le Coy, puis la Moulinette à partir de sa traversée de la propriété. Alors que la famille Courault y est implantée au moins depuis les années 1540, les guerres de Religion vont embraser la région. Ainsi peut se comprendre la citation placée au-dessus de la porte cochère de la propriété. Datée de 1583 et tirée de l’Enéide de Virgile, elle signifie que le domaine était, pour son propriétaire, un havre de paix épargné par le tumulte des armes.
De nouvelles heures sombres vont marquer Coureilles. Au moment du Grand siège de La Rochelle (1627-1628), le maréchal de Schomberg, représentant le pouvoir royal, prend possession du domaine qui subira de nombreux dommages. Ainsi s’explique le très mauvais état des bâtiments souligné dans l’inventaire du 20 novembre 1641. Par la suite, Coureilles appartient à différentes familles dont les Legoux qui sont contraints de partir pour Londres où ils trouvent refuge comme de nombreux protestants chassés à la suite de la révocation de l’édit de Nantes.
Au prix de multiples difficultés, les héritiers Legoux vendent leur domaine, le 3 avril 1704, à la famille Régnier qui va le conserver pendant soixante-dix ans. Elle entreprend la reconstruction des bâtiments et y ajoute, en 1745, une chapelle à la suite d’un différend avec le clergé local.
Entre 1774 et 1842 se succèdent plusieurs familles. Pandin de Romefort qui sera maire de Périgny à l’époque napoléonienne et détiendra Coureilles entre 1802 et 1834 entreprend d’importants travaux. Alors que le cadastre de 1811 faisait apparaître une continuité entre le château et les bâtiments de servitude, le logis familial va être séparé des autres parties du domaine et aménagé dans le style néo-classique. De surcroît, Commines de Marsilly fera appel à l’architecte Burgaud pour embellir, entre 1834 et 1842, la demeure et son parc.
Le 14 septembre 1842, la famille Pillot, originaire de Mauzé, acquerra un ensemble de biens d’une contenance de 71 hectares et comprenant, au bord de la Moulinette, les domaines de Coureilles et de La Vaurie (à Périgny) ainsi que celui du Morillon (à Aytré).
Deux membres de la famille Pillot seront maires de la commune de Périgny. Dès 1845, Joseph-Aristide est nommé maire et sera à l’origine de la création de la première société de secours mutuels. La mairie se trouvait alors au centre du village dans l’ancienne propriété des Cadoret de Beaupréau qui avait été saisie en 1792 en raison de l’attitude con-tre-révolutionnaire de plusieurs de ses membres. Dans les années 1888-1891, Maurice Pillot, fils de Joseph-Aristide, sera aussi maire et exercera son pouvoir dans les locaux que Périgny avait fait construire, vingt ans auparavant, sous l’impulsion de l’architecte Hennri Paraud, propriétaire à Rompsay des Quatre-Chevaliers et maire de 1868 à 1881.
Par la suite, Coureilles connaîtra des décennies bien difficiles. En raison de problèmes de succession, le domaine est fermé pendant vingt-cinq ans. Il faudra attendre 1921 pour voir Georges Pillot, fils de Maurice, racheter le domaine. Il fait appel alors à l’architecte Jean Béraud (descendant d’une famille installée à La Rochelle depuis le XVI? siècle) et met le parc de Coureilles à la disposition de la population. Le 10 septembre 1922, la kermesse destinée à financer, en partie, la construction du monument aux Morts y est organisée ; et, six ans plus tard, le parc sert de décor à la reconstitution historique intitulée Charles VII et sa cour.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Coureilles est occupé par les troupes hitlériennes comme de nombreuses habitations de Périgny.
La famille Pillot restera propriétaire de Coureilles jusqu’au début des années 1970. A l’issue des négociations engagées sous le mandat de Norbert Orgeron qui, dès 1964, avait engagé la commune dans la double voie du développement économique et de la coopération intercommunale, la propriété Pillot est achetée, le 15 octobre 1971, par le maire Emmanuel Suire. Son successeur, Charles Larmet, fait réaliser les premiers travaux et procède, le 21 juin 1974, au transfert des services municipaux.
L’œuvre entreprise est poursuivie par Michel Rogeon qui, maire de 1977 à 2008, fait de Coureilles le lieu de la vie, à la fois, municipale et associative. C’est ainsi que l’espace, compris entre les tours, devient le Foyer rural accueillant, pendant de nombreuses années, les séances du conseil municipal ainsi que de multiples événements publics et privés. En dépit des dommages occasionnés par la tempête de 1999, le parc, riche de nombreuses essences, demeure un lieu propice à la promenade ainsi qu’à la pratique de plusieurs sports.
Le chapitre le plus récent de l’histoire de Coureilles s’écrit en ce jour : il s’agit de l’inauguration des travaux de rénovation que l’équipe municipale conduite par Guy Denier a entre-pris depuis le début des années 2010.
recherches effectuées et texte rédigé par Christian Prévost à l’occasion de l’inauguration des travaux de rénovation de l’Hôtel de ville en juin 2014."

[EN] "The town hall of Périgny occupies the site of Coureilles whose origins date back at least to the fifteenth century. The two towers at the entrance of the current Rural Foyer are the only remains of the old medieval castle that has disappeared today. It was the place of residence of the lord of Périgny. At the head of the feud of Coureilles, he paid a fee (called cens) to Châtelaillon, the first city of Aunis origins.


In the sixteenth century, the name of Coureilles appears in the texts. It comes either from the family owner of the place (Courault), or from sources called kernels (or coureilles) and feeding the local watercourse. It is called the Coy, then the Moulinette from its crossing of the property. While the Courault family is implanted there at least since the years 1540, the wars of Religion will ignite the region. Thus can be understood the quotation placed above the gate of the property. Dating from 1583 and taken from Virgil's Aeneid, it means that the estate was, for its owner, a haven of peace spared by the tumult of arms.
New dark hours will mark Coureilles. At the time of the Great Siege of La Rochelle (1627-1628), Marshal Schomberg, representing the royal power, takes possession of the area which will suffer many damages. This explains the very poor condition of the buildings outlined in the inventory of November 20, 1641. Thereafter, Coureilles belongs to different families including Legoux who are forced to leave for London where they find refuge like many Protestants hunted at the following the revocation of the Edict of Nantes.
At the cost of multiple difficulties, Legoux heirs sell their estate, April 3, 1704, to the family Regnier who will keep it for seventy years. She undertakes the reconstruction of the buildings and adds, in 1745, a chapel following a dispute with the local clergy.

Between 1774 and 1842 several families followed. Pandin of Romefort who will be mayor of Périgny at the time Napoleonic and will hold Coureilles between 1802 and 1834 undertakes important works. While the cadastre of 1811 showed continuity between the castle and the bonded buildings, the family home will be separated from other parts of the estate and furnished in the neoclassical style. In addition, Commines de Marsilly will appeal to the architect Burgaud to embellish, between 1834 and 1842, the house and its park.
On September 14, 1842, the Pillot family, originally from Mauzé, will acquire a group of properties with a capacity of 71 hectares and including, on the edge of the Moulinette, the domains of Coureilles and La Vaurie (in Périgny) as well as that of the Morillon (to Aytré).
Two members of the Pillot family will be mayors of Périgny. From 1845, Joseph-Aristide was appointed mayor and will be at the origin of the creation of the first mutual aid society. The town hall was then in the center of the village in the former property of Cadoret de Beaupréau which had been seized in 1792 because of the counterrevolutionary attitude of several of its members. In the years 1888-1891, Maurice Pillot, son of Joseph-Aristide, will also be mayor and will exercise his power in the premises that Périgny had built, twenty years ago, under the impulse of the architect Hennri Paraud, owner in Rompsay Four-Knights and Mayor from 1868 to 1881.


Afterwards, Coureilles will experience very difficult decades. Due to estate problems, the estate is closed for twenty-five years. It was not until 1921 to see Georges Pillot, son of Maurice, buy the estate. He then appeals to the architect Jean Béraud (descendant of a family settled in La Rochelle since the sixteenth century) and puts the park of Coureilles at the disposal of the population. On September 10, 1922, the fair to finance, in part, the construction of the war memorial is organized; and, six years later, the park serves as a backdrop to the historical reenactment entitled Charles VII and his court.
During the Second World War, Coureilles is occupied by the Hitlerite troops like many dwellings of Périgny.
The Pillot family will remain owner of Coureilles until the early 1970s. At the end of negotiations under the mandate of Norbert Orgeron who, since 1964, had committed the town in the dual track of economic development and inter-municipal cooperation, the property Pillot is bought, October 15, 1971, by the mayor Emmanuel Suire. His successor, Charles Larmet, commissioned the first works and proceeded, on June 21, 1974, to the transfer of municipal services.
The work undertaken is continued by Michel Rogeon who, mayor from 1977 to 2008, makes Coureilles the place of life, both municipal and associative. Thus, the space, between the towers, becomes the welcoming rural home, for many years, the meetings of the municipal council as well as multiple public and private events. Despite the damage caused by the 1999 storm, the park, rich in many species, remains a great place to walk and practice several sports.


The most recent chapter in the history of Coureilles is written today: it is the inauguration of renovations that the municipal team led by Guy Denier has engaged since the early 2010s.
research carried out and text written by Christian Prévost on the occasion of the inauguration of the renovation of the Town Hall in June 2014. "


Source : (visit link)
Name: Mairie de Périgny

Address:
3 Rue du château
Périgny, Nouvelle Aquitaine France
17180


Web Site for City/Town/Municipality: [Web Link]

Date of Construction: Not listed

Architect: Not listed

Memorials/Commemorations/Dedications: Not listed

Visit Instructions:
Post at least one original photo of the building that is a different view from the one on the page and describe your visit, including the date. Add any additional information that you may have about this building. A GPSr photo is NOT required
Search for...
Geocaching.com Google Map
Google Maps
MapQuest
Bing Maps
Nearest Waymarks
Nearest City and Town Halls
Nearest Geocaches
Create a scavenger hunt using this waymark as the center point
Recent Visits/Logs:
Date Logged Log User Rating  
Bono2333 visited Mairie de Périgny - Périgny, Nouvelle Aquitaine 07/25/2019 Bono2333 visited it