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 L'église Notre-Dame a vécu sa première messe depuis les années 50 - Calais, France Posted by:  pmaupin
N 50° 57.500 E 001° 51.183
31U E 419448 N 5645817
[EN] A press article on the first mass for 50 years in the church of Calais.
[FR] Un article de presse sur la première messe depuis 50 ans dans l'église de Calais
Waymark Code: WMZEMR
Location: Hauts-de-France, France
Date Posted: 10/30/2018
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 < The original church, built on the site of the current transept, dates from the beginning of the 13th century. This church was rectangular in shape with 2 tower facades for the entrance.
Very damaged during the war between France and England in 1346-47, the building was rebuilt and enlarged under the English occupation from the second half of the 14th century to the 16th century.
Our Lady is thus attached to the archbishopric of Canterbury. The church will become in the second half of the 15th century the most important religious building in the city.
In 1558, Calais was reconquered by France and Notre Dame became, after the destruction of the church of Saint-Nicolas which will become the citadel, the most important church of the city.
At the time of the revolution, the church was transformed into a temple dedicated to the cult of reason and warehouse and then returned to worship in 1802.
Bombarded by the allies on September 23, 1944, the bell tower collapses on the north transept.
First threatened with total destruction at the Liberation, it has been the subject of a vast restoration campaign since the 1960s.
Sources : The Church
Article
"On Sunday evening, the Chapel of the Virgin of Notre-Dame Church hosted its first Mass since the early 1950s. A moment of emotion for fifty faithful who listened to the celebration of the abbot Pierre Poidevin in the building where Charles de Gaulle married.
"It was here, in the chapel of the Virgin, that I made my private communion, in 1953. There was only that part of the church that still stood ... After all, is collapsed. Come back here, it's beautiful, beautiful ", testifies a faithful at the exit of the mass. Thus, some communions took place after the Second World War in Notre-Dame, in the chapel. Some masses too. But, the church did not receive any more offices since the beginning of the years 1950, 1953 or 1954 according to the specialists.
"It's a resurrection! "
Seventy-four years later, in a renovated building (*), Father Pierre Poidevin celebrated Sunday Mass at 6 pm In a chapel of the refrigerated Virgin ... "There is heating but we can not put a door, the Buildings of France refuse the installation of something fixed. On the other hand, one can imagine to protect oneself from the cold of the church with a large velvet curtain ", notes the priest of the parish.
About fifty faithful representing several generations of Calaisiens were present. Aware of being in a place steeped in history, Fr. Poidevin, in his sermon, asked to "pray for the benefactors who made it possible to re-live this church, for priests as for laypeople. And that they continue to evangelize the church. Mass lasted forty-five minutes. Then the priest exchanged with his faithful. "Did they get along well? "" Was not it embarrassing to see me so often from behind? Here, I can not do otherwise.
It would have taken a lot more to temper the enthusiasm of the participants ... "This is a renewal of the parish, we hope that it will attract other people, and that at this time we will see people working like traders, but also young people. It's really moving to be here, in this beautiful place, "says a Calais, installed in the first row. His neighbor goes on: "We are in a historical, cultural and Christian heritage. The history of the Calaisiens is inscribed in this church. The parishioners are inexhaustible: "It's a resurrection! When I arrived in Calais, the church was destroyed, my children were playing on its ruins. So meet here ... "
Standing on the slab that marks the place where Monsignor Evrard rests, at the entrance of the chapel, another faithful ignite: "We do not realize how this church is sensational. We need to bring television here to show everyone that ". The program "The day of the Lord" in Calais? Father Poidevin is not against ... "We have to wait a little longer, to finish things here and there. But in a year, why not? "
Thus, every Sunday, at 6 pm, a mass will be celebrated at Notre-Dame. But the chapel of the Virgin can only accommodate 80 people. What to do in case of more crowds? "At first, we can settle in the choir of the church, where we can be 150. And if we are even more numerous, we will use all the surface of Notre-Dame," concludes Father Poidevin. "
Sources : Article
 L’église d’origine, construite à l’emplacement de l’actuel transept, date du début du XIIIe siècle. Cette église était de forme rectangulaire avec 2 tours de façade pour l'entrée.
Très endommagée pendant la guerre entre la France et l'Angleterre en 1346-47, le bâtiment est reconstruit et agrandi sous l’occupation anglaise de la deuxième moitié du XIVe siècle jusqu’au XVIe siècle.
Notre Dame est ainsi rattachée à l'archevêché de Canterbury. L'église deviendra ainsi dans la 2e moitié du XVe siècle l'édifice religieux le plus important de la ville.
En 1558, Calais est reconquise par la France et Notre Dame devient ainsi, après la destruction de l'église Saint- Nicolas qui deviendra la citadelle, l'église la plus importante de la ville.
À la révolution, l'église est transformée en temple dédié au culte de la raison et en entrepôt pour être ensuite rendue au culte en 1802.
Bombardée par les alliés le 23 septembre 1944, le clocher s’effondre sur le transept nord.
Menacée dans un premier temps de destruction totale à la Libération, elle fait l'objet d'une vaste campagne de restauration depuis les années 1960.
Sources : L’Eglise
L'Article
"Dimanche soir, la chapelle de la Vierge de l’église Notre-Dame a accueilli sa première messe depuis le début des années 50. Un moment d’émotion pour une cinquantaine de fidèles qui ont écouté la célébration de l’abbé Pierre Poidevin dans l’édifice où s’est marié Charles de Gaulle.
« C’est ici, dans la chapelle de la Vierge, que j’ai effectué ma communion privée, en 1953. Il n’y avait que cette partie-là de l’église qui tenait encore debout... Après tout s’est effondré. Revenir ici, c’est magnifique, superbe », témoigne une fidèle à la sortie de la messe. Ainsi, quelques communions se sont déroulées après la Seconde Guerre mondiale à Notre-Dame, dans la chapelle. Quelques messes aussi. Mais, l’église n’a plus accueilli d’offices depuis le début des années 1950, 1953 ou 1954 selon les spécialistes.
« C’est une résurrection ! »
Soixante-quatorze années plus tard, et dans un édifice refait à neuf (*), l’abbé Pierre Poidevin a célébré la messe, dimanche, à 18 h. Dans une chapelle de la Vierge frigorifiée... « Il y a du chauffage mais on ne peut pas mettre de porte, les Bâtiments de France refuseraient l’installation de quelque chose de fixe. En revanche, on peut imaginer se protéger du froid de l’église avec une grande tenture en velours », note le curé de la paroisse.
Une cinquantaine de fidèles représentant plusieurs générations de Calaisiens étaient présents. Conscient d’être dans un lieu chargé d’histoire, l’abbé Poidevin, dans son sermon, a demandé de « prier pour les bienfaiteurs qui ont permis de refaire vivre cette église, pour les prêtres comme pour les laïcs. Et qu’ils continuent à évangéliser l’église ». La messe a duré quarante-cinq minutes. Puis, le curé a échangé avec ses fidèles. « Est-ce qu’on m’entendait bien ? », « N’était-ce pas gênant de me voir si souvent de dos ? Ici, je ne peux pas faire autrement ».
Il en aurait fallu beaucoup plus pour tempérer l’enthousiasme des participants... « C’est un renouveau de la paroisse, on espère que cela va attirer d’autres personnes, et qu’à cet horaire, nous verrons des gens qui travaillent, comme des commerçants, mais aussi des jeunes. C’est vraiment émouvant de se retrouver ici, dans ce si beau lieu », note une Calaisienne, installée au premier rang. Son voisin enchaîne : « Nous sommes dans un patrimoine historique, culturel et chrétien. L’histoire des Calaisiens est inscrite dans cette église. » Les paroissiens sont intarissables : « C’est une résurrection ! Quand je suis arrivé à Calais, l’église était détruite, mes enfants jouaient sur ses ruines. Alors se retrouver ici... »
Debout sur la dalle qui marque l’endroit où repose monseigneur Évrard, à l’entrée de la chapelle, une autre fidèle s’enflamme : « On ne se rend pas compte à quel point cette église est sensationnelle. Il faudrait faire venir ici la télévision pour montrer ça à tout le monde ». L’émission « Le jour du Seigneur » à Calais ? L’abbé Poidevin n’est pas contre... « Il faut attendre encore un peu, finir des choses ici ou là. Mais dans un an, pourquoi pas ? »
Ainsi, tous les dimanches, à 18 h, une messe sera désormais célébrée à Notre-Dame. Mais la chapelle de la Vierge ne peut accueillir que 80 personnes. Que faire en cas de plus forte affluence ? « Dans un premier temps, nous pouvons nous installer dans le chœur de l’église, où nous pouvons être 150. Et si nous sommes encore plus nombreux, nous utiliserons toute la surface de Notre-Dame », termine l’abbé Poidevin."
Sources : L’Article
Type of publication: Newspaper
When was the article reported?: 02/03/2014
Publication: La Voix du Nord
Article Url: [Web Link]
Is Registration Required?: no
How widespread was the article reported?: regional
News Category: Society/People
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