Maison dite de la Tour ou du Croissant - Angers - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 47° 28.256 W 000° 33.480
30T E 684012 N 5260389
Maison à un corps de logis dont l´élévation antérieure se résume à une tour d´escalier en vis hors-oeuvre en tuffeau, la façade en pan de bois adjacente à deux étages carrés étant une élévation latérale.
Waymark Code: WM19KCK
Location: Pays de la Loire, France
Date Posted: 03/13/2024
Published By:Groundspeak Premium Member Kelux
Views: 0

A one-storey house whose front elevation is limited to a tufa-tiled spiral staircase tower. The adjacent two-storey square timber-framed facade is a side elevation.


Maison dite de la Tour ou du Croissant

Credits

Maison construite dans la 2e moitié du 15e siècle ou dans le 1er quart du 16e siècle. Sa tour d'escalier en tuffeau, d'origine et bien en évidence à l'angle de deux rues, lui donne son appellation, encore en vigueur au 18e siècle (d'après source). Un censif de la cathédrale du 17e siècle la désigne aussi sous la dénomination le Croissant. Les armes de saint Maurice (modernes) qui couronnent la porte extérieure de l'escalier, avec la devise loz en croissant font référence à l'ordre du Croissant créé en 1448 par René d'Anjou. Aucun document d'archives cependant ne permet d'établir une relation entre cette maison et l'ordre de chevalerie. Des vantaux de porte gothiques ferment la porte d'entrée et celles intérieures de la tour d'escalier, mais semblent avoir été rapportés lors de la restauration effectuée en 1962, sous la direction de l'architecte angevin Henri Enguehard. Cette restauration a notamment fait disparaître en façade le hourdis initial en torchis pour un hourdis décoratif de brique. Plusieurs fenêtres ont été restituées dans leur emplacement et leur taille d'origine (au premier étage de la tour, aux deux étages carrés de l'élévation en pan de bois).


House built in the 2nd half of the 15th century or in the 1st quarter of the 16th century. Its original tufa staircase tower, prominently displayed at the corner of two streets, gives it its name, which was still in use in the 18th century (source). A 17th-century censif of the cathedral also refers to it as Le Croissant. The (modern) coat of arms of Saint Maurice that crowns the outer door of the staircase, with the motto loz en croissant, refers to the Order of the Crescent created in 1448 by René d'Anjou. However, there are no archival documents linking this house to the order of chivalry. Gothic door leaves close the entrance door and those inside the stair tower, but appear to have been brought back during the restoration work carried out in 1962, under the direction of Anjou architect Henri Enguehard. In particular, the original wattle-and-daub hoarding on the façade was replaced by a decorative brick hoarding. Several windows were restored to their original size and position (on the second floor of the tower, and on the two square floors of the timber-framed elevation).

Translated with DeepL.com (free version)


Ordre du Croissant (Maison capétienne d'Anjou-Sicile)

Credits

L'ordre du Croissant est un ordre de chevalerie français du Moyen Âge.

Premier ordre du Croissant (1268)
Un premier ordre du Croissant fut créé à Messine, en 1268, par Charles d'Anjou, frère du roi de France Louis IX, en mémoire de la bataille du lac Ficin, dans la plaine de Tagliacozzo, près d'Aquila, où il vainquit et fit prisonnier Conradin, petit-fils de l'empereur Frédéric II.

Il le conféra aux gentilshommes et princes allemands qui l'avaient secondé dans cette guerre, et à plusieurs autres seigneurs qu'il désirait attacher à sa cause.

Les chevaliers devaient justifier de quatre degrés (ou quartiers) de noblesse du côté paternel. Cet ordre subsista peu de temps.

Deuxième ordre du Croissant (1448)

Une assemblée de l'ordre en habit. Miniature extraite de la Passion de saint Maurice et de ses compagnons, Bibliothèque de l'Arsenal, Ms.940.

Angers, rue de Saint-Aignant, la maison de l'estaigner où se réunissaient les chevaliers de l'ordre, au-dessus de la porte et sous la fenêtre se trouve le blason portant l'inscription « LOS EN CROISSANT » (« Vertu croissante mérite louange »).
L’ordre du Croissant, deuxième du nom, fut fondé le 11 août 1448 à Angers par René d'Anjou dit le Bon Roi René, roi de Sicile et de Jérusalem, en l'honneur de saint Maurice, dans la continuité de l'ordre de la Croix fondé par Louis Ier d'Anjou.

Nul ne pouvait y être reçu ni porter le croissant, « s'il n'était duc, prince, marquis, comte, vicomte ou issu d'ancienne chevalerie, et gentilhomme de ses quatre lignées, et que sa personne fut sans vilain cas de reproche ». Cette préoccupation nobiliaire se retrouve dans la plupart des ordres fondés à cette période, comme la Toison d'or et la Jarretière.

On comptait parmi les membres de ce nouvel ordre des personnages importants comme le duc de Milan Francesco Sforza ou encore le comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine.

Les trente-six chevaliers formant l'ordre portaient un manteau de velours rouge cramoisi doublé de satin blanc, un mantelet de velours blanc, et un habit long de même couleur, sur le côté droit duquel était cousu un croissant d'or. Sur ce croissant était gravé le mot loz. Le vieux français loz, parfois orthographié los (« louange ») et issu du latin laus, laudis (même sens), lorsqu'il est gravé sur le croissant, fait jeu de mots en manière de rébus, et voulait dire « loz en croissant », c’est-à-dire qu'« en avançant en vertus, on mérite des louanges ».

Le collier de l'ordre était fait d'une chaîne d'or à trois rangs, à laquelle était suspendu, par trois chaînettes d'or, un croissant d'or également. On reconnaissait la valeur et la générosité des chevaliers aux ferrets d'aiguillettes d'or qu'ils portaient, et qui correspondaient au nombre de batailles ou sièges au cours desquels ils avaient combattu.

L'ordre du Croissant ne survécut pas à son créateur René d'Anjou lui-même. Le pape Pie II le supprima par une bulle vers l'année 1460, ou sous son successeur désigné en 1464, Paul II, ennemi de René d'Anjou. Il s'éteignit progressivement dans les 25 années suivantes, entre 1480 et 1486.

Certaines associations se réclament aujourd'hui de l'ordre du Croissant.


Order of the Crescent (Capetian House of Anjou-Sicile)

The Order of the Crescent is a French medieval order of chivalry.

First Order of the Crescent (1268)
The first Order of the Crescent was created in Messina in 1268 by Charles d'Anjou, brother of King Louis IX of France, in memory of the battle of Lake Ficin, on the Tagliacozzo plain near Aquila, where he defeated and captured Conradin, grandson of Emperor Frederick II.

He conferred it on the German gentlemen and princes who had assisted him in this war, and on several other lords he wished to attach to his cause.

Knights had to justify four degrees (or quarters) of nobility on their father's side. This order was short-lived.

Second Order of the Crescent (1448)

An assembly of the Order in full regalia. Miniature from La Passion de saint Maurice et de ses compagnons, Bibliothèque de l'Arsenal, Ms.940.

Angers, rue de Saint-Aignant, the estaigner's house where the knights of the order met, above the door and under the window is the coat of arms bearing the inscription "LOS EN CROISSANT" ("Vertu croissante mérite louange").
The second Order of the Crescent was founded on August 11, 1448 in Angers by René d'Anjou, known as the Good King René, King of Sicily and Jerusalem, in honor of Saint Maurice, as a continuation of the Order of the Cross founded by Louis I d'Anjou.

No one could be admitted or wear the crescent, "unless he was a duke, prince, marquis, count, viscount or descendant of ancient chivalry, and a gentleman of his four lineages, and his person was free from any vile case of reproach". This preoccupation with nobility was reflected in most of the orders founded during this period, such as the Golden Fleece and the Garter.

Members of this new order included such important figures as Francesco Sforza, Duke of Milan, and Ferry II of Lorraine, Count of Vaudémont.

The thirty-six knights forming the order wore a crimson-red velvet coat lined with white satin, a white velvet mantelet, and a long habit of the same color, on the right side of which was sewn a golden crescent. On this crescent was engraved the word loz. The Old French word loz, sometimes spelt los ("praise") and derived from the Latin laus, laudis (same meaning), when engraved on the crescent, is a play on words in the manner of a rebus, and meant to say "loz en croissant", i.e. "as you advance in virtue, you deserve praise".

The collar of the order was made of a three-row gold chain, from which a gold crescent was suspended by three gold chains. Knights were recognized for their valor and generosity by the gold aiguillettes they wore, which corresponded to the number of battles or sieges they had fought.

The Order of the Crescent did not survive its creator René d'Anjou himself. Pope Pius II suppressed it with a bull around 1460, or under his designated successor in 1464, Paul II, an enemy of René d'Anjou. It gradually died out over the next 25 years, between 1480 and 1486.

Today, some associations claim to be members of the Order of the Crescent.

Name of Military Order: Other Order from Wikipedia List (Specify in the Description)

Link documenting charitable acts: [Web Link]

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