[FR] Mairie ancienne en pierres blanches avec un balcon à l'étage. Elle dispose de sculpture tout autour et le blason de la ville est gravé sur l'escalier.
Comme sur toute la vallée de la Vézère, l’occupation humaine est attestée depuis les temps préhistoriques. Grottes et abris creusés dans la falaise de calcaire en témoignent.
À l’époque gallo-romaine des villages sont établis en différents lieux dits : Gaubert, La Boissière, Teyssenat, Lavilledieu. C’est au Moyen-Âge que se produit véritablement l’essor de la bourgade avec l’installation d’un monastère fondé par l’ermite Sorus.
Selon la légende, recherchant un emplacement pour édifier un nouveau monastère, il aurait procédé à un lâcher de colombes et se serait écrié, une fois celles-ci posées « terra sunt ! », littéralement« à terre, elles sont».
Plus probablement, c’est la topographie qui en est à l’origine, la langue occitane désignant par « terras » une petite levée de terre.
Avec la construction du premier pont en dur au XIIème siècle sur la Vézère, la ville devient un lieu de passage et de franchissement incontournable.
Du XIVème au XVème siècle, la guerre de Cent ans mettra à mal l’église Saint Sour qui renaîtra sur les ruines d’un édifice roman. À la Renaissance, au XVIème siècle, Terrasson renforce sa place en matière commerciale et judiciaire.
François 1er instaure les foires. La maison Bouquier et la rue Margontier illustrent cette période. importantes réalisations dans le domaine des transports : route de Brive ouverte sous le rocher du Malpas, construction du Pont Neuf entre 1825 et 1833 avec l’appui de Charles X, construction du chemin de fer de 1860 à 1867.
Le XXème siècle voit l’essor démographique avec l’industrialisation de la vallée (mines de charbon, verrerie et technologies de pointe).
En juin 1944 Terrasson doit payer son tribut à la guerre : la rue Margontier, l’hôtel de ville et les archives disparaissent dans les flammes.
C’est en 1963 que les communes de Terrasson et Lavilledieu fusionnent pour donner naissance à Terrasson-Lavilledieu.
En 1978, le pont de l’Europe, troisième pont de Terrasson-Lavilledieu apporte de l’oxygène à la ville ancienne.
À partir des années 90, la ville s’engage dans une nouvelle dynamique. L’étonnante croissance de Terrasson-Lavilledieu se fait dans le respect des grands équilibres qui participent à la qualité de vie.
Terrasson-Lavilledieu est une ville fière de son patrimoine retrouvé et dont la vie culturelle et sociale peut séduire tout un chacun.
Source : (
visit link)
[EN] Old town hall in white stone with a balcony on the first floor. It has sculptures all around and the coat of arms of the city is engraved on the staircase.
As in the whole Vézère valley, human occupation is attested since prehistoric times. Caves and shelters dug into the limestone cliffs are evidence of this.
During the Gallo-Roman period, villages were established in different places: Gaubert, La Boissière, Teyssenat, Lavilledieu. It was during the Middle Ages that the town really took off with the installation of a monastery founded by the hermit Sorus.
According to the legend, looking for a place to build a new monastery, he would have proceeded to a release of doves and would have cried out, once they were put down "terra sunt", literally "on the ground, they are".
More probably, it is the topography which is at the origin, the Occitan language designating by "terras" a small rise of ground.
With the construction of the first hard bridge in the 12th century over the Vézère, the town became an essential place of passage and crossing.
From the 14th to the 15th century, the Hundred Years' War destroyed the church of Saint Sour, which was reborn on the ruins of a Romanesque building. During the Renaissance, in the 16th century, Terrasson strengthened its position in commercial and judicial matters.
François 1er introduced fairs. The Bouquier house and the Margontier street illustrate this period. Important achievements in the field of transportation: road to Brive opened under the Malpas rock, construction of the Pont Neuf between 1825 and 1833 with the support of Charles X, construction of the railroad from 1860 to 1867.
The 20th century saw a demographic boom with the industrialization of the valley (coal mines, glassworks and advanced technologies).
In June 1944 Terrasson had to pay its toll to the war: the Margontier street, the town hall and the archives disappeared in the flames.
In 1963, the communes of Terrasson and Lavilledieu merged to become Terrasson-Lavilledieu.
In 1978, the bridge of Europe, the third bridge of Terrasson-Lavilledieu brings oxygen to the old city.
From the 90's, the city is engaged in a new dynamic. The astonishing growth of Terrasson-Lavilledieu is made in the respect of the big balances which participate in the quality of life.
Terrasson-Lavilledieu is a city proud of its recovered heritage and whose cultural and social life can seduce everyone.
Source : (
visit link)