eglise Saint Jean Baptiste - Saint jean d Angely, France
Posted by: Groundspeak Premium Member sara et gege
N 45° 56.606 W 000° 31.370
30T E 692005 N 5090746
the church rebuilt several times in the middle of the ruins of the abbey. l'eglise reconstruite plusieurs fois au milieu des ruines de l'abbatiale.
Waymark Code: WM11WRZ
Location: Nouvelle-Aquitaine, France
Date Posted: 12/31/2019
Published By:Groundspeak Premium Member Alfouine
Views: 3

ValdeSaintonge source:
The first abbey of the abbey is not really known since no vestige or any text clearly mentions it. It would have been consecrated in 402, placed under the term of the Virgin Mary and offered by the chapter of Saint-Pierre de Poitiers to the bishop Ambroise de Saintes. This church will have the privilege of housing the relic of the head of Saint John the Baptist upon his arrival in town in 817, this pending the construction of the abbey before the middle of the century. The invasion of the Normans in the 9th century will destroy the new constructions which will be built in the 11th century, abbey and abbey.
The Romanesque chevet of a new abbey church was consecrated in 1048 by the bishop of Saintes, Arnoult II (1047-1065), in the presence of the Countess Agnes of Burgundy and her sons. The abbey church enjoyed prosperity thanks to the relic of Saint John the Baptist highlighted by the Benedictine monks of Cluny, and venerated by the pilgrims of Saint Jacques de Compostelle who came in numbers.
The Romanesque abbey was probably burnt down around 1234 by the armed bands. One then undertakes to rebuild a new one of Gothic style, thanks in particular to the revenues of the abbey abundant by the trade of wine and salt, abbey which will become one of the biggest Gothic monuments of Aquitaine.
The vestiges of the chevet and the flying arch can give an idea of ??what this abbey could have been, which an ancient text by an unknown author describes in these terms: "The central vessel was 300 feet long and 36 width; the transept reached the height of 100 feet. It was flat-bottomed, like those of Laon and Poitiers. It had twelve altars separated from the great nave by collaterals 20 feet wide and whose vaults amounted to 40 Outside, it was remarkable in all respects for its large windows, its superb roses and the six towers dominating two by two its three entrances ". Anyway, it is said that this abbey exceeded in length those of Saint-Maixent, Saintes and Poitiers, and in height, the transepts and choir of Saint-André de Bordeaux. There are also drawings from the 17th and 19th centuries representing proposals for raising the abbey, executed according to ancient texts, including the one above, which give an idea of ??what could have been present in the city. But during the wars of religion, the abbey church was burnt down, devastated in 1562, and destroyed in 1568 by the Huguenots.

In 1608, construction began on a temporary church attached to Gothic remains. Completed in 1615, it is the last abbey to have been served by the Mauritian Benedictines in the 17th and 18th centuries. There was a Saint-Georges cemetery associated with the church, which was still present at the beginning of the 19th century but whose location remains undetermined.

In 1741, with the enrichment of the abbey by the trade in cognac and brandies, as well as the intellectual influence of the monks of the congregation of Saint Maur, the monks undertook the construction of a new abbey church under the direction of the architect Franque II. But the lack of funds interrupted several times the work which stopped definitively in 1789. Administrative services leaving little room for the monks in the abbey, they left the city in 1792, leaving the works of this fourth abbey as is. Only the western towers and part of the vaults were built, leaving a courtyard on the side of the 17th century church.
During the Revolution, the provisional church became a temple of reason, a wheat warehouse and a saltpeter factory in 1797 and the 18th century towers were transformed into a departmental prison until 1872. A wall was built opposite the church to close. the nave, we add partitions and a floor to separate the floors, cellars are dug for the cells. In 1855 a chapel was built in the prison. From 1859, the General Council envisaged several restoration projects which the high cost caused to be rejected. We are even considering the demolition of the Towers to resell the materials. The municipal council then offered to offer land to the department for the construction of a new prison in exchange for the free transfer of the monument. In 1872, the construction of the new prison was completed and the last prisoners left the enclosure of the unfinished abbey.
The agreement of 1802 passed between Napoleon 1st and Pope Pius VII, restores the building to the Catholic religion. Thanks to a parish subscription in 1899, the church, then threatened with ruin, underwent a first renovation and was decorated with stained glass. After a new restoration, the church was consecrated on February 17, 1900.
The Towers are registered in the Additional Inventory of Historical Monuments in 1914 and the vestiges of the old abbey in 1925.


source ValdeSaintonge :
La première abbatiale de l'abbaye n'est pas vraiment connue puisqu'aucun vestige ni aucun texte ne la mentionne clairement. Elle aurait été consacrée en 402, placée sous le vocable de la Vierge Marie et offerte par le chapitre de Saint-Pierre de Poitiers à l'évêque Ambroise de Saintes. Cette église aura le privilège d'abriter la relique du chef de saint Jean-Baptiste dès son arrivée en ville en 817, ceci en attendant la construction de l'abbaye avant le milieu du siècle. L'invasion des Normands au 9e siècle va détruire les nouvelles constructions qui seront édifiées au 11e siècle, abbaye et abbatiale.
Le chevet roman d'une nouvelle abbatiale est consacré en 1048 par l'évêque de Saintes, Arnoult II (1047-1065), en présence de la comtesse Agnès de Bourgogne et de ses fils. L'abbatiale connaît une prospérité grâce à la relique de saint Jean-Baptiste mise en valeur par les moines bénédictins de Cluny, et vénérée par les pèlerins de saint Jacques de Compostelle qui viennent en nombre.
L'abbatiale romane est vraisemblablement incendiée vers 1234 par les bandes armées. On entreprend alors d'en reconstruire une nouvelle de style gothique, grâce notamment aux revenus de l'abbaye abondant par le commerce du vin et du sel, abbatiale qui deviendra un des plus grands monuments gothiques d'Aquitaine.
Les vestiges du chevet et de l'arc boutant peuvent donner une idée de ce que pouvait être cette abbatiale, qu'un texte ancien d'un auteur inconnu nous décrit en ces termes : "Le vaisseau central avait 300 pieds de longueur et 36 de largeur ; le transept atteignait la hauteur de 100 pieds. Elle était à fond plat, comme celles de Laon et de Poitiers. Elle possédait douze autels séparés de la grande nef par des collatéraux larges de 20 pieds et dont les voûtes s'élevaient à 40. A l'extérieur, elle était en tous points remarquable par ses vastes fenestrages, ses superbes roses et les six tours dominant deux à deux ses trois entrées". Quoiqu'il en soit, il est dit que cette abbatiale dépassait en longueur celles de Saint-Maixent, Saintes et Poitiers, et en hauteur, les transepts et choeur de Saint-André de Bordeaux. Il existe aussi des dessins des 17e et 19e siècles représentant des propositions d'élévation de l'abbatiale exécutés d'après des textes anciens dont celui ci-dessus, qui permettent de donner une idée de ce qui pouvait être présent dans la ville. Mais lors des guerres de religion, l'abbatiale est incendiée, dévastée en 1562, et détruite en 1568 par les Huguenots.

En 1608, débute la construction d'une église provisoire accolée aux vestiges gothiques. Terminée en 1615, elle est la dernière abbatiale à avoir été desservie par les Bénédictins mauristes aux 17e et 18e siècles. Il existait un cimetière Saint-Georges associé à l'église, qui était encore présent au début du 19e siècle mais dont l'emplacement reste indéterminé.

En 1741, avec l'enrichissement de l'abbaye par le commerce du cognac et des eaux-de-vie, ainsi que le rayonnement intellectuel des moines de la congrégation de Saint Maur, les moines entreprennent la construction d'une nouvelle église abbatiale sous la direction de l'architecte Franque II. Mais le manque de fonds interrompt à plusieurs reprises les travaux qui s'arrêtent définitivement en 1789. Des services administratifs ne laissant que peu de place aux moines dans l'abbaye, ils partent de la ville en 1792, laissant les travaux de cette quatrième abbatiale en l'état. Seulement les tours occidentales et une partie des voûtes sont édifiées, laissant une cour aménagée du côté de l'église du 17e siècle.
Pendant la Révolution, l'église provisoire devient temple de la Raison, entrepôt à blé et fabrique de salpêtre en 1797 et les Tours du 18e siècle sont transformées en Prison départementale jusqu'en 1872. On construit un mur face à l'église pour fermer la nef, on ajoute des cloisons ainsi qu'un plancher pour séparer les étages, des caves sont creusées pour les cellules. En 1855 une chapelle est construite dans la prison. Dès 1859, le Conseil Général envisage plusieurs projets de restauration que le coût élevé fait rejeter. On envisage même la démolition des Tours pour en revendre les matériaux. Le conseil municipal propose alors d'offrir un terrain au département pour la construction d'une nouvelle prison en échange de la cession gratuite du monument. En 1872, la construction de la nouvelle prison est terminée et les derniers prisonniers quittent l'enceinte de l'abbatiale inachevée.
Le concordat de 1802 passé entre Napoléon 1er et le Pape Pie VII, restitue l'édifice à la religion catholique. Grâce à une souscription paroissiale en 1899, l'église, alors menacée de ruine, connaît une première rénovation et se voit ornée de vitraux. Après une nouvelle restauration, l'église est consacrée le 17 février 1900.
Les Tours sont inscrites à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1914 et les vestiges de l'ancienne abbatiale en 1925.
À partir de 1926, la Société d'archéologie de la ville utilise le jardin situé devant les Tours pour présenter un musée lapidaire avec des vestiges des monuments de la ville. Les cloches de l'église sont placées entre les deux culées des vestiges de l'abbatiale gothique jusque dans les années 1960 où électrifiées elles sont remontées en 1962 dans la tour sud de l'abbatiale inachevée.
L'église Saint-Jean-Baptiste est classée au titre des Monuments Historiques en 1985.

Sur la façade sud de l'église, une croix est positionnée sur un contrefort. Celle-ci aurait été exécutée d'après un dessin réalisé par l'architecte et restaurateur angoumois Abadie. Elle avait été placée en 1889 au sommet de la façade principale de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre (édifice réalisé par Abadie) puis remplacée en 1923 par une autre d'un style byzantin plus classique. Le Comité de la Basilique a fait don de la croix primitive à l'ancien président de la Société d'Archéologie de Saint-Jean d'Angély, qui avec l'accord du conseil municipale l'a fait placé en 1925, sur un des contrefort de l'église, accompagné d'une inscription racontant son histoire.
L'orgue de l'église aurait été construit dans la 1ère moitié du 19e siècle par Trouillet de Bordeaux, facteur d'orgue, tels qu'il le mentionne dans un devis de 1855 pour l'église Saint-Eloi de Bordeaux. M. Beaurin était le tuyautier. Une première restauration est faite en 1872 par Georges Wenner de Bordeaux, et des modifications du buffet à la base sont effectuées par le restaurateur Goydadin au début du 20e siècle. L'orgue est classé au titre des Monuments Historiques en 1982, et une seconde restauration est faite en 1987, où 1447 tuyaux sont restaurés.
Dans l'église on retrouve aussi quelques tableaux. Le plus connu est "Le Christ au Jardin des Oliviers", réalisé par Théodore Chassériaux en 1840. Le tableau porte la date et la signature. Ce tableau est en restauration depuis les années 2000. Un second tableau "La Présentation au temple de Jésus" a été réalisé en 1842 par le peintre C. J. Sotta, professeur de dessin à Saintes. Le tableau porte la date et la signature : C.J.SOTTA PINXIT A 1842. Puis deux autres tableaux sont aussi présents, "La donation du Rosaire", datant du 18e siècle, et "La Prédication de Saint-Jean Baptiste dans le désert" datant du 19e siècle.
Date the Church was built, dedicated or cornerstone laid: 02/17/1900

Age of Church building determined by?: Other reliable source

If denomination of Church is not part of the name, please provide it here: catholic

Street address of Church:
rue d'Aguesseau
Saint Jean d'Angely, Nouvelle Aquitaine France
17400


Primary website for Church or Historic Church Building: [Web Link]

If Church is open to the public, please indicate hours: Not listed

If Church holds a weekly worship service and "all are welcome", please give the day of the week: Not listed

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Secondary Website for Church or Historic Church Building: Not listed

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