15 dates - 1118 a 1920 - Chateau de Pau, Nouvelle Aquitaine, France
Posted by: Groundspeak Premium Member sara et gege
N 43° 17.699 W 000° 22.517
30T E 712914 N 4796918
In the castle of Pau Dans le cahteau de Pau.
Waymark Code: WM11B60
Location: Nouvelle-Aquitaine, France
Date Posted: 09/20/2019
Published By:Groundspeak Premium Member Outspoken1
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source Chateau de Pau:
A story, big dates

December 13, 1553 Birth of Henri IV


The birth at the castle of Pau, December 13, 1553, of the future Henry IV, owes nothing to chance. His grandfather, old Henri d'Albret, had encouraged his daughter Jeanne to return to Bearn to give birth, when he had learned that she was going to be a mother for the second time. It must be said that the first son of Jeanne d'Albret and Antoine de Bourbon had just died in infancy, probably victim of clumsy care of his nurse. It was not a question of losing a second heir.

The circumstances of the birth of Henry of Navarre are well known, thanks to the story of a chronicler in the early seventeenth century, and already have a wonderful and epic character. The main actor, very surprisingly, appears to be the grandfather, who from before birth, promises his daughter the delivery of a gold box containing his will, on the condition that it does not "him point a weeping woman or a bald child ". During the pain of childbirth, he exhorts Jeanne to sing the song Béarnaise of Our Lady of the End of the Bridge, supposed to help the mothers. After the birth, he tells his daughter "this is yours" by giving him the precious box and continues "this is mine" by seizing the newborn. He rubs, prophylactically, the lips of little Henry with a clove of garlic then makes him breathe a cup of wine. The famous baptism Bearn ... Finally, he presents the child to the assembled people, with these words "See, my sheep has just borne a lion," late response to the Spanish mockery that had hosted the birth of his own daughter in 1528: "Miracle, the cow [emblem of Béarn] gave birth to a sheep".
October 1620 Louis XIII in Béarn


Since the ecclesiastical ordinances of Jeanne d'Albret in 1571, Béarn, sovereign principality, is a Protestant state. In 1598, the edict of Nantes promulgated by Henry IV does not apply thereto and it was not until the following year that a particular edict given to Fontainebleau authorized the limited exercise of the Catholic religion. In 1617, King Louis XIII decided that the ecclesiastical property confiscated in the sixteenth century should be lifted, but the states of Béarn refused to register the royal edict. In 1620, the king, in front of what resembles a rebellion, takes the head of an army and enters the city of Pau on October 15, surrounded by a large troop. He is greeted in the courtyard of the castle by the councilors of the city, in red robes, who try to excuse these disobediences. Louis XIII then makes this threatening recommendation: "Serve me better in the future, and I will forget the past. The king resides in the castle of Pau, birthplace of his father Henry IV, until October 21, leaving only one day to put under his authority the stronghold of Navarrenx. At the castle, he had Mass celebrated, took advice, visited the gardens. On October 19, during a solemn sitting of the States of Béarn which is held in the big low room (current room with hundred covered), the king alone seated in front of a standing assistance is surrounded by Luynes and the keeper of the seals. He swears to respect the fors and customs of Bearn and the advisers in their turn swear fidelity. To the cries of "Long live the king! ", the meeting adjourned. The following day after several religious ceremonies that reaffirm the restoration of the Catholic religion in Pau, is recorded the edict that brings together Navarre and Béarn to France. This is the end of the sovereignty of the viscount. The king set out again the next day, not without ordering the collection of ninety-five pictures still in the cannon castle, tapestries and enamelled objects, to bring them back to Paris or to donate them.

After October 21, 1620, no reigning French sovereign will come to the castle of Henry IV ... until Napoleon I in 1808.
October 19, 1788 Feast at the castle


The city of Pau does not stay away from the eighteenth century parliamentary crises. In 1763, a crisis more serious than the others begins in the Parliament of Navarre by a simple quarrel of the magistrates with a first president too authoritarian. It turns to sling against the king when the monarch sends letters cachet against the main leaders and results in a collective resignation of parliamentarians May 17, 1765. Their replacement by new magistrates remains poorly accepted until the triumphal return of the resigners on November 13, 1775. In Thanksgiving and other ceremonies, the manes of Henry IV, his native castle and his famous cradle-shell are put in the spotlight and in 1776 the city of Pau orders an allegorical painting to the painter Nicolas- Guy Brenet to thank the Countess de Gramont whose intercession at court was decisive in the return of parliamentariat.


source Chateau de Pau :
Une histoire, de grandes dates

13 décembre 1553 Naissance d'Henri IV


La naissance au château de Pau, le 13 décembre 1553, du futur Henri IV, ne doit rien au hasard. Son grand-père, le vieil Henri d'Albret, avait incité sa fille Jeanne à retourner en Béarn pour accoucher, lorsqu'il avait appris qu'elle allait être mère pour la deuxième fois. Il faut dire que le premier fils de Jeanne d'Albret et Antoine de Bourbon venait de mourir en bas âge, sans doute victime des soins maladroits de sa nourrice. Il ne s'agissait pas de perdre un deuxième héritier.

Les circonstances de la naissance d'Henri de Navarre sont bien connues, grâce au récit qu'en fit un chroniqueur au début du XVIIème siècle, et revêtent déjà un caractère merveilleux et épique. Le principal acteur, de façon très surprenante, apparaît être le grand-père, qui dès avant la naissance, promet à sa fille la remise d'un coffret d'or contenant son testament, à la condition qu'elle ne lui « fasse point une pleureuse ni un enfant rechigné ». Pendant les douleurs de l'enfantement, il exhorte Jeanne à chanter la chanson béarnaise de Notre-Dame du Bout du Pont, censée aider les accouchées. Après la naissance, il dit à sa fille "ceci est à vous" en lui donnant le précieux coffret et poursuit "ceci est à moi" en s'emparant du nouveau-né. Il frotte, à titre prophylactique, les lèvres du petit Henri avec une gousse d'ail puis lui fait respirer une coupe de vin. Le fameux baptême béarnais... Enfin, il présente l'enfant au peuple assemblé, avec ces mots « Voyez, ma brebis vient d'enfanter d'un lion », réponse tardive aux moqueries espagnoles qui avaient accueilli la naissance de sa propre fille en 1528 : « Miracle, la vache [emblème du Béarn] a enfanté une brebis ».
Octobre 1620 Louis XIII en Béarn


Depuis les ordonnances ecclésiastiques de Jeanne d'Albret en 1571, le Béarn, principauté souveraine, est un état protestant. En 1598, l'édit de Nantes promulgué par Henri IV ne s'y applique donc pas et il faut attendre l'année suivante pour qu'un édit particulier donné à Fontainebleau y autorise l'exercice limité de la religion catholique. En 1617, le roi Louis XIII décide que les biens ecclésiastiques confisqués au XVIe siècle doivent faire l'objet d'une main-levée, mais les Etats de Béarn refusent d'enregistrer l'édit royal. En 1620, le roi, devant ce qui s'apparente à une rébellion, prend la tête d'une armée et entre dans la ville de Pau le 15 octobre, entouré d'une importante troupe. Il est accueilli dans la cour du château par les conseillers de la ville, en robes rouges, qui tentent d'excuser ces désobéissances. Louis XIII leur fait alors cette menaçante recommandation : « Servez-moi mieux à l'avenir, et j'oublierai le passé. » Le roi réside au château de Pau, lieu de naissance de son père Henri IV, jusqu'au 21 octobre, n'en partant qu'une journée pour remettre sous son autorité la place forte de Navarrenx. Au château, il fait célébrer la messe, tient conseil, visite les jardins. Le 19 octobre, lors d'une séance solennelle des Etats de Béarn qui se tient dans la grande salle basse (actuelle salle aux cent couverts), le roi seul assis face à une assistance debout est entouré de Luynes et du garde des sceaux. Il jure de respecter les fors et coutumes du Béarn et les conseillers à leur tour lui jurent fidélité. Aux cris de « Vive le roi ! », la séance est levée. Le lendemain après plusieurs cérémonies religieuses qui réaffirment le rétablissement de la religion catholique à Pau, est enregistré l'édit qui porte réunion de la Navarre et du Béarn à la France. C'en est fini de la souveraineté de la vicomté. Le roi repart le lendemain, non sans avoir ordonné de prélever dans le château des canons, la collection de quatre-vingt-quinze tableaux qui s'y trouvait encore, des tapisseries et objets émaillés, pour les ramener à Paris ou en faire don.

Après le 21 octobre 1620, aucun souverain français régnant ne viendra au château d'Henri IV... jusqu'à Napoléon Ier en 1808.
19 octobre 1788 Fête au château


La ville de Pau ne reste pas à l'écart des crises parlementaires du XVIIIe siècle. En 1763, une crise plus grave que les autres débute au Parlement de Navarre par une simple querelle des magistrats avec un premier président trop autoritaire. Elle vire à la fronde contre le roi lorsque le monarque envoie des lettres de cachet contre les principaux meneurs et aboutit à une démission collective des parlementaires le 17 mai 1765. Leur remplacement par de nouveaux magistrats reste mal accepté jusqu'au retour triomphal des démissionnaires le 13 novembre 1775. Dans les actions de grâce et autres cérémonies, les mânes d'Henri IV, son château natal et son fameux berceau-carapace sont mis à l'honneur et en 1776 la ville de Pau commande une peinture allégorique au peintre Nicolas-Guy Brenet pour remercier la comtesse de Gramont dont l'intercession à la cour a été décisive dans le retour des parlementaires. Quelques années plus tard, c'est encore à la famille de Gramont, au duc de Guiche et à son frère le comte de Gramont, que le roi fait appel pour calmer les esprits échauffés. Pour célébrer la rentrée du Parlement de Navarre à Pau le 14 octobre 1788, on organise une grande fête au château dont les portes sont ornées de guirlandes de fleurs et de feuillages. D'immenses tables accueillent quatre cents convives. On a dressé dans la grande salle de banquet une pyramide haute de 2m50, toute ornée de figures allégoriques, d'oiseaux, des portraits du duc de Guiche, de Sully, ministre d'Henri IV, de Necker, ministre de Louis XVI. Au sommet de la pyramide est placée la carapace de tortue couverte de dentelles et de pierreries. Après le repas, un grand bal est offert aux habitants de la ville qui peuvent remplir leurs verres à six fontaines de vin et admirer un feu d'artifice.
Terreur au château de Pau


Dans les premiers temps de la Révolution, le château de Pau et le fameux berceau-carapace sont soigneusement préservés et même associés aux grandes fêtes patriotiques : c'est ainsi que le 14 juillet 1790, lors de la fête de la Fédération, la carapace de tortue est solennellement placée sur l’autel de la Patrie. Il faut attendre 1793 pour que cette dévotion dynastique envers les Bourbons et leur ancêtre béarnais se transforme en élan iconoclaste : le 30 avril 1793, sous l'impulsion de conventionnels de passage à Pau, la Société paloise des Amis de la Liberté et de l’Egalité décide de détruire le berceau-carapace. Et l'objet est brûlé en place publique dès le 1er mai. Là se place un des épisodes les plus romanesques de l'histoire de cet objet : le capitaine du château, aidé d'un des gardiens et d'un collectionneur, M. de Beauregard, bien décidés à sauver le berceau d'Henri IV lui substituent la veille de l'autodafé une carapace de tortue de mer que Beauregard conservait dans son cabinet de curiosités. Il garde précieusement le berceau-carapace et le confie à un menuisier lorsqu'il doit quitter Pau. Ce n'est qu'en 1814 que l'objet fait sa réapparition pour la plus grande joie des habitants de la ville. Lorsque le duc d'Angoulême entre à Pau pendant l'été 1814, on lui remet solennellement le berceau-carapace qu'il dépose au château, où il est toujours conservé.
Avril-novembre 1848 Captivité d'Abdelkader


C'est le 28 avril 1848 que tard dans la nuit trois omnibus arrivent au château de Pau. Ils amènent l'Emir Abdelkader, et une partie des siens dans un nouveau lieu de captivité où ils resteront quelques mois. Au total, une centaine de personnes qu'il faut loger dans l'ancien palais des rois de Navarre, dont on a vidé les salles de tout mobilier. Ce séjour d'Abdelkader s'organise vite entre surveillance étroite et mondanités : si l'Emir se refuse à sortir de sa prison où il fait une véritable retraite spirituelle, les notables se succèdent pour converser avec lui. Les membres de sa famille se promènent en voiture dans les environs ou font du cheval dans le parc du château... et les dames du meilleur monde viennent se faire coiffer à l'orientale. Malgré le très vif courant de sympathie qui s'est emparé de la population paloise envers cet homme d'exception, le séjour palois d'Abdelkader à Pau est endeuillé par la mort de deux enfants qui sont enterrés dans le cimetière de la ville. Lorsque le 2 novembre 1848, Abdelkader et les siens quittent Pau pour Amboise, des adieux officiels sont organisés par le maire à l'hippodrome de la ville.
1868 Séjour de la reine d'Espagne Isabelle II


Isabelle II d'Espagne est une lointaine descendante d'Henri IV et c'est à Pau qu'elle est accueillie lorsqu'elle trouve refuge en France à l'automne 1868, après avoir été chassée du trône. Elle y arrive le 30 septembre avec son époux, don François d'Assise, leurs enfants et une trentaine de personnes. Mais ce séjour à Pau ne dure guère : la reine repart dès le 6 novembre au matin pour aller s'installer à Paris, où elle abdique et reste jusqu'à sa mort.

Son arrivée au château de Pau, dont le régisseur n'a été informé que le jour même, donne lieu à un véritable branle-bas de combat : c'est qu'il faut loger et nourrir dignement toutes ces personnes. Les journées des souverains espagnols s'écoulent très sereinement malgré la foule qui se presse aux environs du palais : promenades en voiture ou à pied dans la ville ou dans le parc, messe à l'église paroissiale Saint-Martin ou dans la chapelle du château, où officie le chapelain de la reine, Antoine-Marie Claret (canonisé en 1950). Seule excentricité de la reine : une collation nocturne qu'elle se fait servir à 1 heure du matin. Seul incident à déplorer : un bruit étrange entendu au milieu de la nuit. On craint un attentat... ce ne sont que des gouttes d'huile tombant d'une lampe et rebondissant sur une statue de bronze représentant Henri IV. Plus de peur que de mal ! Les souverains enchantés de la façon dont ils ont été reçus au palais impérial, distribueront souvenirs et gratifications aux personnels à leur départ.

chateau de Pau les grandes dates : (visit link)
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