Rennes. L’Elaboratoire cherche un nouveau souffle - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 48° 06.405 W 001° 39.064
30U E 600416 N 5329045
Le collectif d’artistes, créé en 1997, vit ses dernières heures à la ZAC de Baud-Chardonnet. Le quartier en pleine mutation grignote petit à petit les espaces mis à sa disposition. Où ira-t-il??
Waymark Code: WM10NYN
Location: Bretagne, France
Date Posted: 06/04/2019
Published By:Groundspeak Premium Member saopaulo1
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Credits :

"L’Elaboratoire, l’Elabo pour les intimes. Tout a commencé autour de quatre compagnies de spectacle de rue et un théâtre, lieu de répétition dit «?le 17?», que la mairie leur louait avec un bail précaire.

«?Il fallait un toit pour les artistes de rue?», explique Benoît Guérin. Ce Rennais est bien connu?: il se fait le porte-parole de tous, sur les marchés, recueillant les mots des passants et les criant. Il se surnomme le crieur de Rudru, parce que ce qui l’intéresse, «?c’est ce qui rend le poil dru?: amour, colère, politique…?»

Très vite, l’Elabo grandit. Sur les terrains autour, les caravanes et autres habitats précaires poussent comme des champignons. En 2001, le collectif compte 11?compagnies. D’autres lieux sont ouverts, d’autres squattés. Des gens de tous horizons affluent, «?et pas forcément des artistes?», regrette Benoît. Si l’Elaboratoire catalyse autant, c’est parce qu’il est devenu un espace de liberté, le seul pour certains.

Environ 50?associations
Les années passent, le nom devient mythique, une institution même. Aujourd’hui, ce sont une cinquantaine d’associations ou d’artistes en tous genres qui gravitent autour de ce point névralgique. On retrouve leurs œuvres un peu partout. Comme les monstres de métal et de plastique de Georges Fortuna, installé au 48, les ateliers de l’Elabo.

Ces sculptures ont tapé dans l’œil de Mario Piromalli, propriétaires de 22?McDo à Rennes et dans la périphérie rennaise. Il a passé commandé pour les installer devant ses restaurants. Faustin, un autre artiste, a, lui, vendu un Obélix, un écureuil et un Spirou aux éditions Hachette.

L’Elabo, c’est aussi un atelier vélo où Suivan Kong, un Chilien, répare, recycle et vend des vélos costauds pour pas cher. Ou encore des ateliers de claquette, de body-percu et de flamenco, organisé par Perrine Camus, danseuse. Elle ne tarit pas d’éloge sur ce lieu?: «?Ma compagnie n’aurait jamais existé autrement. On peut y faire des répétitions dans de bonnes conditions. Ce n’est pas cher et très simple?: si une salle est libre sur le tableau, on a juste à s’inscrire.?»

Bien sûr, parfois, les fêtes énervent la mairie, comme, en 2017, quand l’Elabo a célébré ses 20 ans lors d’un week-end. Les oreilles des riverains s’en souviennent bien. En 2008, le site a aussi connu un drame?: la mort d’un homme de 61 ans après l’incendie d’une annexe. Les causes du sinistre ne seront jamais connues. La justice a, depuis, refermé le dossier.

Ce mercredi, quelques membres du collectif se retrouvent, l’heure est grave. Ludivine Gras, comédienne et porte-parole de l’asso, le dit?: «?Ça sent le sapin. La Ville nous a fait une proposition pour rester encore un peu, mais le lieu est trop vétuste et difficile à entretenir.?»

Les membres du collectif réfléchissent donc. Ils souhaitent rester sur le territoire de Rennes métropole, là où ils distillent leurs nombreux spectacles et ateliers.

«?Disposer d’un bâtiment et d’un terrain dans la première couronne de Rennes serait idéal.?»

Le vivier d’artistes veut prendre un nouveau tournant et offrir une nouvelle image, «?la plus propre possible?», tout en gardant son identité. «?Nous avons notre place dans cette ville de culture et notre fonctionnement d’autogestion est un modèle d’avenir?», assure la secrétaire, Claire-Lise."

"The Elaboratory, the Elabo for the intimate. It all began with four street theatre companies and a theatre, a rehearsal space called "the 17th", which the town hall rented to them with a precarious lease.

"We needed a home for street artists," explains Benoît Guérin. This Rennes native is well known: he is the spokesman for everyone, on the markets, collecting the words of passers-by and shouting them. He calls himself Rudru's shouter, because what interests him is "what makes the hair druff: love, anger, politics..."

Very quickly, the Elabo grows. On the surrounding land, caravans and other precarious habitats are growing like mushrooms. In 2001, the collective consisted of 11 companies. Other places are open, other squatters. People from all walks of life flock, "and not necessarily artists," Benoît regrets. If the Elaboratory catalyses so much, it is because it has become a space of freedom, the only one for some.

About 50 associations
As the years go by, the name becomes mythical, an institution itself. Today, there are about fifty associations or artists of all kinds that revolve around this nerve centre. Their works can be found everywhere. Like the metal and plastic monsters of Georges Fortuna, installed at 48, the Elabo workshops.

These sculptures caught the eye of Mario Piromalli, owners of 22 McDo in Rennes and the outskirts of Rennes. He ordered them to set them up in front of his restaurants. Faustin, another artist, sold an Obelix, a squirrel and a Spirou to Hachette Editions.

Elabo is also a bicycle workshop where Suivan Kong, a Chilean, repairs, recycles and sells strong bicycles at a low price. Or tap, body-percu and flamenco workshops, organized by Perrine Camus, dancer. She is full of praise for this place: "My company would never have existed otherwise. It is possible to do rehearsals in good conditions. It's not expensive and very simple: if a room is available on the board, all you have to do is register.?»

Of course, sometimes, celebrations annoy the town hall, as in 2017, when the Elabo celebrated its 20th anniversary on a weekend. The ears of the residents remember it well. In 2008, the site also suffered a tragedy: the death of a 61-year-old man after an annex was burned down. The causes of the loss will never be known. The justice system has since closed the case.

This Wednesday, some members of the collective are meeting again, this is a serious time. Ludivine Gras, actress and spokeswoman for the association, says it all: "It smells like a fir tree. The City has made us a proposal to stay a little longer, but the place is too old and difficult to maintain.?»

The members of the collective are therefore thinking. They want to stay in the territory of Rennes metropole, where they distill their many shows and workshops.

"Having a building and land in the inner suburbs of Rennes would be ideal.?»

The artists' pool wants to take a new turn and offer a new image, "the cleanest possible", while keeping its identity. "We have our place in this city of culture and our self-management is a model for the future," says Secretary Claire-Lise.

Translated with www.DeepL.com/Translator
Type of publication: Newspaper

When was the article reported?: 11/29/2018

Publication: Ouest France

Article Url: [Web Link]

Is Registration Required?: no

How widespread was the article reported?: regional

News Category: Arts/Culture

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