In 1614, as evidenced by the accounts of the Charity of Notre-Dame d'Eu, under the reign of Louis XIII, the Abyssville organbuilder Louys Yzoré receives the order of an organ of 18 games, 3 keyboards and a pedalboard , for the Collégiale Eudoise.
In 1841, the instrument is transported in the transept, facing the royal platform, at the request of King Louis-Philippe. A summary revision is then performed. From 1848, the organ begins a phase of decline and the sounds resound more and more badly: we add a small organ choir, which takes him little by little his place.
It was not until 1932 that the great organ took up its space at the end of the nave and underwent a restoration, with the addition of a keyboard and a dozen games. But the stained glass windows during the Second World War expose the organ to temperature variations, humidity and irreparable damage.
In 1977, the city and the DRAC (Regional Directorate of Cultural Affairs) realize the restoration of the great organ: it is reconstituted in the spirit of the great French instruments of the time and is endowed with 36 games (all the old games were reused).
Since these last works, the organ is an integral part of the eudois cultural events (concerts, heritage days, ...). Several parts of the organs are classified historical monument: the instrumental part (in 1966) and the buffet (in 1981). The instrument is frequently maintained by the organbuilder Emmanuel Foyer, who found last year a functional problem.
Sources : The Organ
En 1614, comme en témoignent les comptes de la Charité de Notre-Dame d’Eu, sous le règne de Louis XIII, le facteur d’orgue abbevillois Louys Yzoré reçoit la commande d’un orgue de 18 jeux, 3 claviers et un pédalier, pour la Collégiale eudoise.
En 1841, l’instrument est transporté dans le transept, face à la tribune royale, à la demande du roi Louis-Philippe. Une révision sommaire est alors effectuée. Dès 1848, l’orgue entame une phase de déclin et les sonorités résonnent de plus en plus mal : on y adjoint un petit orgue de chœur, qui lui prend peu à peu sa place.
Ce n’est qu’en 1932 que le grand orgue reprend son espace au fond de la nef et subit une restauration, avec l’ajout d’un clavier et d’une douzaine de jeux. Mais la mise à l’abri des vitraux pendant la 2nde Guerre mondiale expose l’orgue aux variations de température, à l’humidité et créée des dommages irrémédiables.
En 1977, la ville et la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) réalisent la restauration du grand orgue : il est reconstitué dans l’esprit des grands instruments français de l’époque et est doté de 36 jeux (tous les jeux anciens ont été réutilisés).
Depuis ces derniers travaux, l’orgue fait partie intégrante des rendez-vous culturels eudois (concerts, journées du patrimoine,…). Plusieurs parties des orgues sont classées monument historique : la partie instrumentale (en 1966) et le buffet (en 1981). L’instrument est entretenu fréquemment par le facteur d’orgue Emmanuel Foyer, qui a constaté l’an dernier un problème fonctionnel.
Sources : L’Orgue