Une plaque, à la mémoire des membres du régiment des Voltigeurs de Québec, a été érigée à l'intérieure de la Basilique-Cathédrale Notre-Dame, à Québec. Le texte de la plaque se lit comme suit:
À la memoire de nos Glorieux
Voltigeurs de Québec
qui ont fait le sacrifice de leur vie
pour la défence de notre pays et de la liberté.
A plaque, in memory of the members of the Voltigeurs de Québec regiment, has been mounted on a wall, inside the Notre-Dame Basilica-Cathedral, in Quebec City. The text of the plaque reads as follows:
In Memory of our glorious soldiers
Voltigeurs de Québec
who made the sacrifice of their life for the defense of our country and freedom.
Cathédrale-basilique Notre-Dame de Québec: (
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L'histoire du Régiment des Voltigeurs de Québec
« Plusieurs compagnies de milice indépendantes déjà existantes ont contribué à la création des Voltigeurs de Québec. La première fût formée le 12 juin 1856. La deuxième, composée d'étudiants de l'École Normale de Québec, fût mise sur pied le 16 décembre 1861 et est commandée par un capitaine de vingt-sept ans nommé Ernest Gagnon. La troisième compagnie sera formée le 21 janvier 1862, la quatrième le 18 février 1862 et la cinquième, le 7 mars 1862, aujourd’hui date anniversaire du régiment.
À cette date, toutes les compagnies sont regroupées sous le nom de 9th Battalion Volunteer Militia Rifles, Canada (9e Bataillon de carabiniers volontaires de la milice). Le lieutenant-colonel Charles de Salaberry, le fils du héros de la bataille de Châteauguay et commandant des Voltigeurs canadien en 1812, est le premier à être nommé commandant du régiment. Celui-ci voulut honorer la mémoire du glorieux régiment de son père en faisant ajouter le suffixe Québec Voltigeurs après le nom original du 9e bataillon. L’unité fut désormais connue sous le nom de 9th Battalion Volunteer Militia Rifles, Canada or Québec Voltigeurs. En tant qu’unité de carabiniers (rifles), les Voltigeurs sont créés afin de mener des combats d’escarmouche, fournir du tir de précision et effectuer des tâches de reconnaissance.
Lors de la formation des Voltigeurs, deux compagnies sont composées d'Écossais. Le 8 février 1862, ces deux compagnies sont transférées au 8th Battalion qui, plus tard, devient le Royal Rifles of Canada.
Les Voltigeurs de Québec est l'une des unités canadienne qui a été le plus souvent appelée en service actif. Dès 1864, seulement deux ans après sa formation, une compagnie est envoyée aux quartiers généraux situés à Sandwich et à Windsor sous le commandement du capitaine E. Gingras.
Lors de la tentative d'invasion des Fenians de 1866, toute l'unité des Voltigeurs est mobilisée. Un détachement est envoyé à Niagara, sous le commandement du capitaine David Gingras et les autres compagnies sont cantonnées à Québec.
Le 9e bataillon est une fois de plus mobilisé au complet en 1870, lors de la deuxième tentative d’invasion des Fenians. Cette fois, il est cantonné dans l'édifice des Jésuites situé à l'endroit où se trouve actuellement l'Hôtel de ville de Québec. En 1884, des membres de l'unité prennent part, au sein du contingent canadien, à l'expédition du Nil.
Au moment de la rébellion du Nord-Ouest en 1885, le 9e est l’un des premiers qui répond à l'appel pour aller rétablir l'ordre public. Avec le 65e Bataillon, Carabiniers Mont-Royal (aujourd’hui Fusiliers Mont Royal), les Voltigeurs seront les deux seuls bataillons canadiens-français à prendre part à la campagne. L'unité quitte Québec pour se rendre dans l'ouest canadien le 3 avril. Le départ est impressionnant et solennel; le maire, Sir François Langelier, et son conseil offrent leurs voeux à l'unité. La Société Saint-Jean Baptiste remet au bataillon un drapeau de camp qui est aujourd’hui exposé dans la salle de l'état-major du régiment.
Cette campagne est très difficile pour les Voltigeurs; les militaires du rang font preuve de beaucoup d'endurance et d'un courage extraordinaire. Le voyage de Québec à Winnipeg (2 790 kilomètres) se fait dans des conditions très pénibles. À cette époque, le Canadian Pacific Railway n’est pas encore terminé, et le bataillon doit donc marcher le long du lac Supérieur dans la gadoue et dans l'eau. À l'arrivée à Calgary, la fatigue et le froid ont déjà fait leur oeuvre: deux carabiniers mourront bientôt d'épuisement et de la fièvre typhoïde. Les carabiniers Blais et Marois furent ainsi les deux premières pertes au combat de l’histoire des Voltigeurs. En dépit de cela, le bataillon prend part à toute la campagne et gagne l’admiration de tous en raison de sa bonne conduite et de la discipline dont il fait preuve, et ce, à un tel point que sur le chemin du retour il est l'objet de célébrations enthousiastes au Manitoba, en Ontario et au Québec.
Il est intéressant de noter que le 25 juillet, le bataillon eut l’insigne honneur de parader le long de la Rue Yonge à Toronto. Menant la marche se trouvait une unité “cousine” de carabiniers, le Queen’s Own Rifles. Ce régiment avait lui aussi démontré beaucoup d’ardeur lors de la campagne du Nord-Ouest.
En 1899, on trouve un groupe de soldats du 9th Battalion au sein du contingent canadien qui prend part à la guerre en Afrique du Sud, lors de la campagne du Transvaal contre les Boers.
Dès le 30 septembre 1914, lorsque les premiers contingents canadiens quittent Québec et partent outre-mer, les troupes comptent un grand nombre de soldats issus des Voltigeurs. Par la suite, en novembre, plus de cent officiers et militaires du rang se rendent à Saint-Jean d’Iberville et participent à la création du 22nd Battalion, CEF, (plus tard le Royal 22e Régiment) alors en cours de formation. Plus de 500 soldats du 9th Battalion servent dans le Corps expéditionnaire, conjointement avec diverses unités en Europe et dans des endroits aussi éloignés que la Sibérie. Les Voltigeurs forment aussi le 57th Battalion. Le régiment recrute également des officiers et des militaires du rang pour les 12th, 41st Battalions, CEF, et continu à supporter le 22nd Battalion, CEF.
Deuxième Guerre mondiale
Au début de la Deuxième Guerre mondiale, des éléments des Voltigeurs de Québec sont mis en service actif le premier septembre 1939 et sont affectés à la protection locale. Le régiment même est mobilisé le 10 mai 1941 et est envoyé au camp Borden en Ontario afin de recevoir une instruction d'unité blindée. Vu ce changement temporaire de fonction, l'unité est rebaptisée 24th Army Tank Battalion (Les Voltigeurs de Québec) le 24 janvier 1942, 24th Reconnaissance Battalion (Les Voltigeurs de Québec) le 22 mai 1942 et 24th Reconnaissance Régiment (Les Voltigeurs de Québec) le 8 juin 1942. Finalement, l'unité suit une instruction d'infanterie légère et redevient le 1er bataillon, Les Voltigeurs de Québec le 16 janvier 1943.
Après tous ces préparatifs, ce bataillon s'embarque finalement pour le Royaume-Uni le 23 juillet 1943. Malheureusement, le bataillon actif y est dissous le 1er novembre 1943 afin de fournir des renforts à des unités telles que le Royal 22e Régiment pour la campagne d’Italie et aux régiments de la Chaudière, Les Fusiliers Mont-Royal et le régiment de Maisonneuve pour le débarquement en Normandie et la poursuite des opérations sur le continent. En effet, les Régiments québécois et tout particulièrement le R22eR, qui venait de terminer la campagne de Sicile, avaient un grand besoin d’hommes. Le QG de l’armée canadienne à Londres estimait que seul le démembrement du premier bataillon des Voltigeurs, qui n’avait pas encore été commis au feu, pouvait apporter une solution à ce problème. Un 2 e bataillon continu de servir dans l'armée de réserve à Québec.
On estime qu’au cours de la Deuxième Guerre mondiale environ 3 000 hommes provenaient des Voltigeurs de Québec. Parmi ceux qui choisirent de servir avec une unité qui prit part à l’action ou y furent mutés, 58 furent tués ou moururent de leurs blessures et 168 furent blessés. En avril 1946, le régiment est réorganisé au sein de la réserve et devient le bataillon d'infanterie motorisé de la 20e Brigade blindée.
L'après guerre
Sous le gouvernement de Diefenbaker, les autorités confient de nouvelles responsabilités à la Réserve dans le domaine de la protection civile. Durant les années 1960, cette instruction a surtout trait aux premiers soins, à l'évacuation des blessés, ainsi qu’à la décontamination.
Le 29 août 1981, le régiment reçoit ses nouveaux tambours régimentaires des mains du Gouverneur général, son Excellence, le très honorable Edward Schreyer. Au cours des années 1980, le régiment s’entraîne selon des scénarios de guerre conventionnelle et fournit de nombreux volontaires pour combler divers postes au sein du quatrième Groupe-brigade mécanisé du Canada basé en République fédérale d’Allemagne.
En mai 1987, la fière tradition du régiment est immortalisée par la publication de son histoire. Elle est écrite par monsieur Jacques Castonguay, du Collège militaire Royal de Saint-Jean, et a pour titre Les Voltigeurs de Québec, Premier régiment canadien-français tome 1 et suivi quelques années plus tard du tome 2. En septembre 1990, on inaugure, place George V à Québec, en l'honneur du régiment, le monument le VOLTIGEUR situé en face de son Etat-major régimentaire. Le monument fut créé par monsieur Raoul Hunter et représente un Voltigeur en tenue de campagne complète de l’époque 1885. Il fut dévoilé par son Excellence, la Gouverneure générale la très honorable Jeanne Sauvé.
Les années 1990 et le début du deuxième millénaire ont vu une grande quantité de Voltigeurs servir un peu partout sur le globe au sein de diverses missions des Nations-Unies ou de l’OTAN . Le régiment a donc été présent à des endroits comme l’Égypte, Chypre, l’ancienne Yougoslavie, le Golan, Haïti, le Golfe Persique et l'Afghanistan. Les Voltigeurs ont également été appelés à servir lors d’opérations domestiques comme la tempête du verglas de 1998, lors de laquelle une compagnie entière fut déployée dans la région de Sherbrooke afin d’aider la population sinistrée. Plusieurs membres du régiment occupent aussi régulièrement des postes d’état-major au sein de différents quartiers généraux de la force terrestre. Les Voltigeurs de Québec se sont également fait connaître dans le Grand Nord canadien où l’unité a en effet détaché du personnel instructeur dans le cadre du deuxième groupe de patrouilles des Rangers canadiens.
Le cercle des unités jumelées et affiliées aux Voltigeurs allait s’agrandir en 1997. En effet, aux régiments britanniques alliés Duke of Wellington Regiment et Prince of Wales’s Own Regiment of Yorkshire, vint s'ajouter la frégate NCSM Ville de Québec le 10 mai de cette année. Le Lieutenant-général Maurice Baril, CMM,MSM, CD, commandant de la force terrestre ainsi que le Contre-amiral Gregory R. Maddison, OMM, MSC, CD, commandant de la Force maritime Atlantique, étaient alors présents afin d’officialiser ce grand événement.
Le lieu de garnison de longue date du régiment, le Manège militaire de la Grande-Allée, allait lui aussi connaître une autre étape importante de son histoire en 1998. Le premier ministre du Canada, le très honorable Jean Chrétien, officialisait alors le changement de nom de l’édifice qui serait désormais connu sous l’appellation de Manège militaire Voltigeurs de Québec.
Timbre pièce de monnaie Le 11 novembre 2000, le Gouvernement canadien remerciait les Voltigeurs de Québec pour plus d’une centaine d’années de loyaux services envers le pays en officialisant la mise en circulation d’un timbre et d’une pièce de monnaie à l’effigie des Voltigeurs de Québec.
L’unité est aujourd’hui constituée d’une compagnie d’infanterie légère, d’une compagnie de commandement, d’une compagnie regroupant à la fois les éléments de services et un peloton d’infanterie, d’une compagnie de recrues et d’une musique régimentaire. L’entraînement est axé sur les compétences individuelles des fantassins telles le maniement des armes, la vie en campagne et les premiers soins, ainsi que sur les manœuvres offensives et défensives au niveau de section, de peloton et de compagnie. »
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English Content - Wikipedia: (
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