Eglise Saint-Rémi - Reims, France
Posted by: Groundspeak Premium Member RakeInTheCache
N 49° 14.563 E 004° 02.472
31U E 575784 N 5454960
[FR] Cette église contient les reliques de l'évêque saint Remi, qui a baptisé Clovis, roi des Francs, après la bataille de Tolbiac. [EN] The present basilica was consecrated by Pope Leo IX in 1049.
Waymark Code: WMD09J
Location: Grand-Est, France
Date Posted: 11/01/2011
Published By:Groundspeak Premium Member Chris777
Views: 31

[FR] En 533, Remi, évêque de Notre-Dame de Reims, souhaite être enterré dans la chapelle dédiée à saint Christophe qui était située à deux kilomètres du quartier cathédrale actuel. Très vite cette chapelle Saint-Christophe devient un lieu de pèlerinage. Les gens affluant, on installe des religieux pour garder le corps du saint homme. On agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d'une église, où le corps est transféré un 1er octobre, jour qui devient alors la Saint-Remi.

Vers 760, l’abbé Jean Turpin (Turpin dans la chanson de Rolland) fonde l'abbaye Saint-Remi de Reims et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la Révolution française.

Au milieu du IXe siècle, l'archevêque Hincmar agrandit l'édifice et consacre l'abbatiale carolingienne. Celle-ci disparaît, après l'an mil, pour être remplacée par une grande église romane entreprise par l'abbé Airard. Le plan, trop ambitieux, est remanié par l'abbé Thierry, son successeur. Il en reste les onze travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés ainsi que le transept. À l'époque, une charpente en bois couvre l'ensemble.

La basilique a été consacrée par le pape Léon IX en 1049, lors du Concile de Reims. Ce pape, né à Eguisheim en Alsace (nom actuel de la région), voyageait beaucoup entre les régions actuelles d'Italie, de France et d'Allemagne. Après qu'il fut fait prisonnier par les Normands et après sa mort en 1054, il y eut un schisme entre l'Orient et l'Occident.

Entre 1118 et 1151, l'abbé Odon fit décorer le sanctuaire et le chœur monastique et ce décor fut préservé jusqu'à la révolution. Odon avait fait faire un pavement de mosaïques dans le chœur des moines, qui occupait les quatre dernières travées de la nef, et dans la croisée du transept. Le pavement entourait et mettait en évidence des dalles funéraires de personnages importants, enterrés dans l'église depuis l'époque carolingienne2. Il y avait en particulier la pierre tombale de la reine Gerberge, sœur d'Otton le Grand et épouse de Louis IV, ainsi que celle de sa fille Albrade. Les rois du Xe siècle, Louis IV et Lothaire, firent l'objet d'une présentation plus inigne : leurs statues de pierre, les figurant assis sur des trônes, furent disposées de part et d'autre du grand autel, à l'est de la croisée3. En revanche, le roi Carloman Ier ne fut pas concerné par ce programme de décoration et avant la révolution, aucune épitaphe ne le mentionne.

En 1162, Pierre de Celle, nouvel abbé, décide d'importantes modifications : le porche roman est démoli et on prolonge la nef de deux travées gothiques. Une nouvelle façade relie les deux tours romanes conservées. Un nouveau chœur gothique, plus profond, avec déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes, remplace le chœur roman. De nombreux vitraux sont réalisés. un plan initial de l’église où vous êtes. Le plan est en forme de Tau, avec une nef centrale, deux nefs latérales, le transept par lequel on est entré. Sur le transept se trouvent des chapelles voûtées en cul de four et une abside qui termine la nef centrale. Le tombeau de saint Remi devait se trouver dans cette abside. C’était peu pratique, l’abbatiale n’était pas accessible partout car le chœur était réservé aux moines et les pèlerins qui venaient voir les reliques du saint ne les voyaient que de très loin. Alors on décide de transformer cette église toute simple en église de pèlerinage avec déambulatoire.

En 1181, dom Simon succède à Pierre de Celle. Il surélève et renfonce les murs romans de la nef afin de voûter l'édifice.

L'archevêque Robert de Lénoncourt, au début du XVIe siècle, fait élever le portail à fenêtre flamboyante au bras sud du transept. La Congrégation de Saint-Maur, qui réforme l'abbaye à partir de 1627 et faisant reprendre de nombreux bâtiments d'habitation, revenir des novices, fait construire la colonnade Renaissance, qui clôture le chœur. Un grand incendie ravage l'abbaye et détruit la bibliothèque dans la nuit du 15 au 16 janvier 1774, elle sera remanié par l'architecte Louis Duroché, la cour, l'escalier et la façade actuelle sont de lui. La basilique échappera aux démolitions de la tourmente révolutionnaire. Tandis que les bénédictins sont chassés de leur monastère en 1793, après la Révolution, elle devient église paroissiale pour les quartiers du Sud.

Le XIXe siècle voit la reconstruction de la tour nord et du haut de la façade, à partir de la rose, celle des voûtes de la nef remplacées par de fausses voûtes en bois, ainsi que l'élévation d'un nouveau mausolée. À l'occasion du XIVe centenaire du baptême de Clovis, en 1896, est réalisée la châsse en bronze doré enfermée dans le mausolée. "La couronne de lumière", symbole de la Jérusalem céleste et dont les 96 bougies évoquent la durée de vie de saint Remi, est refaite.

L'édifice adopte le plan de la basilique. La nef et les transepts, de style roman, sont les plus anciens, tandis que la façade du transept sud est la partie la plus récente. Le chœur et l'abside remontent quant à eux aux XIIe et XIIIe siècles.

Les monuments de valeur qui se trouvaient au sein de l'église par le passé ont été pillés durant la Révolution, et même la tombe du saint est une reconstitution récente. Il reste toutefois des vitraux du XIIe siècle dans l'abside, ainsi que des tapisseries représentant l'histoire de saint Remi, données par Robert de Lenoncourt. La basilique Saint-Remi ainsi que l'abbaye bénédictine attenante du XVIIIe siècle (musée Saint-Remi, collections gallo-romaines notamment) sont classées au patrimoine mondial par l'UNESCO.

Le 1er août 1918 des obus allemands s'abattent sur la basilique, le toit s'enflamme et s'effondre, les fausses voûtes en bois et plâtre s'effondrent sur toute la longueur de la nef et une partie du transept. Les murs sont transpercés, le sol est couvert de décombres et il ne reste plus que les transmissions de l'orgue Brisset. Ce n'est qu'en 2000 que la basilique se verra à nouveau dotée d'un grand orgue du facteur Bertrand Cattiaux. Les dégâts sont aggravés par les intempéries de l'hiver, qui voit ensuite s'effondrer les bas-côtés sud, en avril 1919, tandis que la pluie et la tempête abattent le pignon nord du transept en 1920.

[EN] The obscure[ origins of the great abbey at Reims lie in a little chapel of the sixth century dedicated to Saint Christopher, its success was founded on its acquisition of the relics of St. Remy in 553: subsequently gifts poured in upon it from pious donors. By the ninth century the abbey possessed about seven hundred domains and was perhaps the most richly endowed in France. It seems probable that secular priests were the first guardians of the relics, but were succeeded by the Benedictines. From 780 to 945 the archbishops of Reims served as its abbots. At the abbey Charlemagne received Pope Leo III.

In 1005 the abbot Aviard undertook to rebuild the church of St-Remy, and for twenty years the work went on uninterruptedly before vaulting collapsed, no doubt from insufficient buttressing. Abbot Theodoric erected the magnificent surviving basilica which Pope Leo IX dedicated in 1049 and to which he granted many privileges. The abbey library and its schools were of such high repute that Pope Alexander III wrote a commendatory letter to the Abbot Peter, which survives.

The years of around 1170 to 1180 brought further rebuilding, this time to the choir. The purpose of replacing the short eastern section of the Romanesque church was to create a grander and more spacious interior for the shrine of St Remy. The shrine was detached from its previous location, next to the altar, and moved further east.
Dénomination de l'édifice (from Merimee DB): Eglise

Localisation (from Merimee DB): Reims

Adresse de l'édifice (from Merimee DB): Rue Saint-Julien, 51100 Reims

Siècle de la campagne principale de construction (from Merimee DB): 12e siècle

Précision sur la protection de l'édifice (from Merimee DB):
Eglise Saint-Rémi


Date de versement de la notice (Merimee DB): 01/01/1840

Relevant Website: [Web Link]

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Référence de la notice (from Merimee DB): Not listed

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