Historique:
La paroisse Jean XXIII fut fondée le 14 septembre 1974. En effet, c'est en janvier 1974 que les Pères Eudistes engagent un jeune prêtre fraîchement ordonné, alors animateur de pastorale à la polyvalente Le Carrefour, l'abbé André Préseault.
Neuf mois plus tard, la population dépassant les 1,500 familles, la communauté prend forme et devient officiellement la paroisse de la communauté chrétienne JEAN XXIII.
De l'école Tempo au gymnase de l'école Le Progrès, André présidera pendant quatre années aux destinées de notre paroisse. Le 1er septembre 1978, Marcel Deschamps est nommé curé. Il assumera le mandat pastoral pendant un an alors que le diacre Gérald Lecompte sera administrateur de la paroisse pour un terme de trois mois.
Le 9 juillet 1979, André Préseault revient comme curé jusqu'au 15 août 1986, date à laquelle Jean Sans-Cartier lui succède. Ce dernier exercera son ministère jusqu?en 2004, soit pendant 18 ans.
Église Jean XXIII
À partir de 2002, une équipe pastorale et une coordonnatrice-animatrice sont mandatées par l?évêque pour assumer, avec le prêtre, la charge pastorale de cette paroisse, une avenue qui permet une plus grande stabilité dans la continuité de la vie paroissiale.
En septembre 2004, Mgr Marcel Wolfe devient le prêtre-modérateur, à temps partiel, de l?équipe pastorale mandatée par l?évêque. De nombreux prêtres de l?extérieur viennent aussi célébrer les messes et répondre aux besoins qui nécessitent leurs interventions.
En septembre 2006, Jacques Cantin est nommé prêtre modérateur, à temps plein, de l'équipe pastorale mandatée. Il y a donc moins besoin de recourir à des prêtres de l'extérieur pour assurer les services dominicaux.
En septembre 2008, la paroisse fait appel à un prêtre africain, Sylvain Diélé, étudiant à l'Université St-Paul, pour le service dominical lorsque Jacques Cantin ne peut être présent pour les messes de la fin de semaine. Sylvain nous quitte en avril 2010 pour une affectation au diocèse de Saint-Jérôme.
De l'hôtel à l'autel
Le 11 octobre 1979, l'achat d'une ancienne taverne, située au 1001, boulevard Saint-René Ouest, est voté en assemblée générale. Le 30 mars 1980, plus précisément le dimanche des Rameaux, la première messe est célébrée en notre église, qui a été bénie le 9 mai suivant. Jusqu'en 1989, les bureaux paroissiaux étaient toujours au 18 de la rue Rousseau.
Le 2 octobre 1988, la paroisse devient propriétaire de deux terrains dans la partie ouest des stationnements de l'église. En 1989, l'édifice de monsieur Desjardins est acheté, réaménagé et devient le centre administratif de la paroisse.
La paroisse Jean XXIII est la paroisse de la ville de Gatineau qui enregistre la plus forte croissance au cours de la décennie 1975-1985. En 1992, comme elle dépassait les 7000 familles, il devenait impératif d'agrandir le lieu du culte
Le 17 septembre 1990, les plans et devis des quatre phases de la nouvelle église sont votés. En août 1992 débutent les travaux de la Phase 1. En même temps, la paroisse voit à la formation de comités qui travailleront activement pour la pastorale jeunesse, l'école de la foi, les démunis, la liturgie, la vie de prière, la nouvelle approche paroissiale, etc.
À l'été 2009, la paroisse réussissait enfin à asphalter son stationnement après plusieurs années d?efforts pour amasser la somme nécessaire, soit près de 200 000 $, payé comptant, car il n?est plus permis aux paroisses d'emprunter.
En 2012, la paroisse érige enfin une croix sur le toit de l'église au-dessus d'un socle en forme de clocher et d'une croix murale éclairée sur le mur est de l'église. Enfin notre lieu de culte a l'air d'une église véritable. De plus, nous avons fait installer une cloche, don de Jeanne et Rosaire Lacroix au dessus du perron, en haut du vitrail. L'ancien hôtel, devenu église, est maintenant doté d'un vitrail, d'une croix et d'une cloche. Il ne reste de l'hôtel que des souvenirs dans la tête de nos premiers paroissiens.
Le 2 décembre 2012, Mgr Paul-André Durocher a procédé à la bénédiction de notre croix et de la cloche et en a profité pour la faire sonner pour la première fois en compagnie de membres de la famille Lacroix. À cette occasion, nous avons appris que la cloche avait un vécu. Voici donc le récit que nous a fait Linda Bélanger Lacroix.
L'histoire de la cloche se marie à l'expression du conteur Fred Pellerin : ¨Il y a une cinquantaine d'années, on a ouvert nos télévisions et on a fermé nos vieux.¨
La cloche a une belle histoire généalogique. D'abord en 1939, lorsque la famille des Lacroix vend la maison au 10e rang à Dunham, dans les Cantons de l'est, ils y laisseront une cloche, à la grande déception du jeune Rosaire. Autrefois, plusieurs fermes anglaises avaient une cloche sur le toit des maisons pour appeler les travailleurs dans les champs et dans les bois, ainsi que pour signaler une urgence.
Grand-papa Rosaire, déterminé à trouver sa propre cloche pour une future résidence, réussit à récupérer la cloche d'une école à Hemmingford, en Montérégie. Il l'installera fièrement entre les deux cheminées, sur le toit de la maison au Lac Labelle dans les Laurentides où il vit avec son épouse et ses enfants, Noël, Mario, Yves et Céline, qui à leur tour entendront la cloche. Sachez que cette cloche à sauvé bien des chasseurs et marcheurs égarés dans les bois, mais a surtout servi à avertir la famille d'un repas chaud et prêt.
La cloche a très certainement au-delà d'une centaine d'années et a retenti souvent en Montérégie, dans les Laurentides et maintenant en Outaouais pour une troisième vie.
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