"Thionville can be proud of having the only stone altar of the Fatherland still preserved in France. These aedicules, most often made of wood, were created during the Revolution, in order to centralize patriotic demonstrations. That of Thionville is dated 1st Vendémiaire year V, ie September 22, 1796. It is a neo-classical style yellow limestone column with a cubic base serving as an altar surmounted by a pyramidal column, bearing the deist and masonic symbol with an eye surrounded by rays symbolizing knowledge and the inscription: "Erected in memory of the Revolution and the conquests of the French people, the 1st Vendémiaire year V."
Under the Napoleonic Consulate, these works disappeared and most were destroyed. That of Thionville owes its salvation to its transfer to the Saint-François cemetery where it will henceforth be used as a monument to the dead.
At the end of the war, the Thionville elected officials wanted this monument to be replaced in the heart of the city, thereby avoiding the long and recurring processions to the cemetery during commemorative ceremonies.
In 1948, the altar of the Fatherland was reinstalled in the center of the city, Place Claude Arnoult, on the occasion of the visit to Thionville of President Vincent Auriol. Legion of Honor and Croix de Guerre, two decorations awarded respectively in 1920 and 1948 to the City of Thionville, were added to the citation "The city and the garrison of Thionville have deserved well of the Fatherland" awarded in 1792. "
Sources : The Altar
"Thionville peut s’enorgueillir de posséder le seul autel de la Patrie en pierre encore conservé en France. Ces édicules, le plus souvent fabriqués en bois, ont vu le jour durant la Révolution, afin de centraliser les manifestations patriotiques. Celui de Thionville est daté du 1er Vendémiaire an V, soit du 22 septembre 1796. ll s’agit d’une colonne en calcaire jaune de style néo-classique avec une base cubique servant d’autel surmontée d’une colonne pyramidale, portant le symbole déiste et maçonnique d’un œil entouré de rayons symbolisant la connaissance et l’inscription : « Érigé à la mémoire de la Révolution et des conquêtes du peuple français, le 1er vendémiaire an V. »
Sous le Consulat napoléonien, ces ouvrages disparaissent et la plupart sont détruits. Celui de Thionville doit son salut à son transfert vers le cimetière Saint-François où désormais il sera employé comme monument aux morts.
Au sortir de la guerre, les élus thionvillois souhaitent le replacement de ce monument au cœur de la ville, évitant par là-même les longues et récurrentes processions vers le cimetière lors des cérémonies commémoratives.
En 1948, l’autel de la Patrie sera réinstallé dans le centre de la ville, place Claude Arnoult, à l’occasion de la venue à Thionville du Président Vincent Auriol. Légion d’honneur et Croix de guerre, deux décorations accordées respectivement en 1920 et 1948 à la Ville de Thionville, furent ajoutées à la citation « La ville et la garnison de Thionville ont bien mérité de la Patrie » décernée en 1792."
Sources : L’Autel