Orgue Basilique de l Immaculée - Lourdes, Occitanie, France
Posted by: Groundspeak Premium Member sara et gege
N 43° 05.845 W 000° 03.508
30T E 739387 N 4775832
In the sanctuary of Lourdes. Dans le sanctuaire de Lourdes.
Waymark Code: WM118CX
Location: Occitanie, France
Date Posted: 09/06/2019
Published By:Groundspeak Premium Member Team GPSaxophone
Views: 4

source organFrance:


His origin :

Begun in 1883 and blessed in 1889, the Basilica of Our Lady of the Rosary had to have an organ at the height of its history. In 1895 it was thought to appeal to the famous organ builder CAVAILLE-COLL, already author of the instruments of the Basilica of the Immaculate Conception: organ of choir (1872) and grand-organ of tribune (1874).
Completed at the beginning of 1897, the grand organ of the Basilica N.-D. The Rosary included 40 games spread over 3 manuals and pedalboards, inside a Romanesque sideboard by architect Simil, and built in Northern Oak.

Its harmonization was entrusted by Cavaillé-Coll to Felix Reinburg, specialized in the instruments of the great ships (in Paris: Notre-Dame, Trinidad, Trocadero, in the province: Saint-Sernin of Toulouse, Saint-Ouen of Rouen, in England : The Royal Albert Hall of Sheffield ...)

The reception of the organ took place on May 20th, 1897, by the members of a Commission composed of eminent persons, including MM. Ch-M. Widor, F. Planté (pupil and friend of F. Liszt) and J. Antzenberger (titular organist of the Grotto), Fr. Duthu (organist of Garaison) and Abbé Cramaussel (chapel master of the Sanctuaries).
The inauguration took place on Sunday, May 30, 1987. The organ was solemnly blessed by Bishop Billère, Bishop of Tarbes. The musical part was mainly provided by Charles-Marie Widor, with the help of the singers of the Grotto.

From 1897 to 1954:

The sanctuary organist Joseph Antzenberger (author of the melody sung today under the title Virgin of Light) did not benefit from the instrument since he died two years later. In 1899 he succeeded Santa Claus Darros, missionary of the Immaculate Conception. He had been the pupil of the greatest masters (Vierne, Guilmant, Widor and Gigout in Paris, and Capocci in Rome). He worked valiantly and humbly as an accompanist, performer and composer in the service of Notre Dame until 1954, the year of his death. During these fifty-five years, the great organ of the Rosary was preserved as it is. At most there was a dusting in the thirties.

From 1955 to 1969:

At the death of Father Darros in 1954, the new organist of the Sanctuaries was Canon Alexander Lesbordes, who also had solid teachers at the Pontifical Institute of Sacred Music.
Parallel to the composition of Masses and liturgical songs, his electric tastes led him to bring up to date the great classical choral frescoes (Bach, Handel ...). Perhaps this influenced his desire to influence the too-romantic nature of the great organ of the Rosary to a neoclassical spirit.

Thus, in 1955, as soon as he arrived in Lourdes, he asked Mgr. Théas to allow the following works, which were ordered from Toulouse organ builder Maurice Puget:
- removal of 3 old games;
- additions or transformations of 15 games (nazards and thirds to all keyboards, Bombarde to the Story, two Full-Play Positive and Storytelling, Trumpet and Cromorne Positive, Pedal Clarion, and two funds 4 '- most these zinc and lead games);
- addition of small electro-pneumatic bed bases posted in several places (in order to accommodate the new games);
- lowering of pressure and modification of the harmony.

From 1969 to 1997:

In 1969, Father Paul Décha, successor of Canon Lesbordes, and composer of well-known liturgical songs (Holy Virgin, People of the baptized ...) went further in this process, making the instrument electrify.

It is the ORGANIZATION ESPANOLA of Azpeitia (Basque Country) which accomplishes in 1971 this important transformation, of which here are the main lines:
- greatly enlarged stand - shortening of the sideboard - removal of the sculptures from the sideboard and the balustrade;
- new internal layout of the frame, bed bases and bellows;
- removal of mechanics and Barker machines - modification in pressure and harmonization;
- electrification of the whole - addition of a keyboard of Positive of front of 8 games;
- addition of mixtures (including a cymbal to the story) - console placed at a distance.

Thus, at the same time neoclassical and modernized (according to "the progress of the technique", as one then said), the great-organ had become "an organ to play everything" as it was built much between the years fifty and seventy.
The electrification of the instrument allowed to have, besides the fixed console of the tribune, a second mobile console playable as well on the Parvis of the Rosary (processions) that in the Prairie (big celebrations). This possibility, interesting in itself, however required to empty the nave of the Rosary, given the sound taken at the source.
1997: Centenary of the Grand-Orgue Cavaillé-Coll
While it is not up to us to judge the intentions of our predecessors, we can, however, take a step back.


source OrgueFrance :


Son origine :

Commencée en 1883 et bénite en 1889, la Basilique Notre-Dame du Rosaire se devait de posséder un orgue à la hauteur de son histoire. En 1895 on songea à faire appel à l'illustre facteur d'orgues CAVAILLE-COLL, déjà auteur des instruments de la Basilique de l'Immaculée Conception: orgue de choeur (1872) et grand-orgue de tribune (1874).
Terminé au début de l'année 1897, le grand-orgue de la Basilique N.-D. du Rosaire comprenait 40 jeux répartis sur 3 claviers manuels et pédalier, à l'intérieur d'un buffet roman dû à l'architecte Simil, et construit en chêne du Nord.

Son harmonisation fut confiée par Cavaillé-Coll à Félix Reinburg, spécialisé dans les instruments des grands vaisseaux (à Paris: Notre-Dame, la Trinité, le Trocadéro; en province: Saint-Sernin de Toulouse, Saint-Ouen de Rouen; en Angleterre: le Royal Albert Hall de Sheffield ...)

La réception de l'orgue eut lieu le 20 mai 1897, par les membres d'une Commission composée de personnes éminentes, dont MM. Ch-M. Widor, F. Planté (élève et ami de F. Liszt) et J.Antzenberger (organiste titulaire de la Grotte), le P. Duthu (organiste de Garaison) et l'Abbé Cramaussel (Maître de chapelle des Sanctuaires).
L'inauguration eut lieu le dimanche 30 mai 1987. L'orgue fut béni solennellement par Mgr Billère, Evêque de Tarbes. La partie musicale était assurée principalement par Charles-Marie Widor, avec le concours des chantres de la Grotte.

De 1897 à 1954 :

L'organiste des Sanctuaires Joseph Antzenberger (auteur de la mélodie chantée de nos jours sous le titre Vierge de lumière) ne profita guère de l'instrument puisqu'il mourut deux ans plus tard. Lui succéda, en 1899, le Père Noël Darros, missionnaire de l'Immaculée-Conception. Celui-ci avait été l'élève des plus grands maîtres (Vierne, Guilmant, Widor et Gigout à Paris, et Capocci à Rome). Il assura vaillamment et humblement sa tâche d'accompagnateur, interprète et compositeur au service de Notre-Dame, jusqu'en 1954, année de sa mort. Pendant ces cinquante-cinq années, le grand-orgue du Rosaire fut conservé tel quel. Tout au plus y eut-il un dépoussiérage dans les années trente.

De 1955 à 1969 :

A la mort du P. Darros, en 1954, le nouvel organiste des Sanctuaires fut le chanoine Alexandre Lesbordes, lui aussi élève de solides maîtres à l'institut Pontifical de Musique Sacrée.
Parallèllement à la composition de messes et de chants liturgiques racés, ses goûts électriques le portèrent à remettre au goût du jour les grandes fresques chorales classiques (Bach, Haendel ...). Peut-être cela influença-t-il son désir d'infléchir le caractère trop romantique du grand-orgue du Rosaire pour l'orienter vers un esprit néo-classique.

C'est ainsi qu'en 1955, aussitôt arrivée à Lourdes, il demanda à Mgr Théas de permettre les travaux suivants, qui furent commandés au facteur d'orgues toulousain Maurice Puget:
- suppression de 3 jeux anciens;
- ajouts ou transformations de 15 jeux (nazards et tierces à tous les claviers, Bombarde au Récit, deux Pleins-jeux au Positif et au Récit, Trompette et Cromorne au Positif, Clairon à la Pédale, et deux fonds de 4' - la plupart de ces jeux en zinc et plomb);
- ajout de petits sommiers électro-pneumatiques postés en plusieurs endroits (afin de pouvoir loger les jeux nouveaux);
- baisse des pressions et modification de l'harmonie.

De 1969 à 1997 :

En 1969, l'Abbé Paul Décha, successeur du Chanoine Lesbordes, et compositeur de chants liturgiques bien connus (Vierge Sainte, Peuple de baptisés ...) alla plus loin dans cette démarche, faisant électrifier l'instrument.

C'est l'ORGANERIA ESPANOLA d'Azpeitia (Pays basque) qui accomplit en 1971 cette importante transformation, dont voici les grandes lignes:
- tribune sensiblement agrandie - raccourcissement du buffet - suppression des sculptures du buffet et de la balustrade;
- nouvel agencement interne de la charpente, des sommiers et des soufflets;
- suppression de la mécanique et des machines Barker - modification dans les pressions et l'harmonisation;
- électrification de l'ensemble - ajout d'un clavier de Positif de front de 8 jeux;
- ajout de mixtures (dont une cymbale au Récit) - console placée à distance.

Ainsi, à la fois néo-classique et modernisé (selon "les progrès de la technique", comme on disait alors), le grand-orgue était devenu "un orgue à tout jouer" comme il s'en est beaucoup construit entre les années cinquante et soixante dix.
L'électrification de l'instrument permit d'avoir, outre la console fixe de la tribune, une deuxième console mobile jouable aussi bien sur le Parvis du Rosaire (processions) que dans la Prairie (grandes célébrations). Cette possibilité, intéressante en soi, obligeait toutefois à vider la nef du Rosaire, étant donné la prise de son captée à la source.
1997: Centenaire du Grand-Orgue Cavaillé-Coll
S'il ne nous appartient pas de juger des intentions de nos prédécesseurs, il nous est toutefois possible de faire preuve de davantage de recul. D'autre part, n'avons-nous pas à transmettre aux générations futures les chefs-d'oeuvre légués par nos ancêtres ?
En 1997 donc, se fit sentir la nécessité évidente de rendre son âme à ce bel instrument dénaturé.
Le Frère Jean-Paul Lécot (Organiste aux Sanctuaires depuis 1969, puis Maître de chapelle et organiste des Sanctuaires depuis 1994) sensibilisa les autorités en vue de réaliser une vrai restauration.

De 2002 à 2005: Sa restauration par la maison PESCE

En 2002, celle-ci fut décidée sur les bases d'un cahier des charges dont voici les grandes lignes:
- retour à l'ancienne tribune (aux lignes plus gracieuses) et à sa balustrade - retour au grand buffet et au petit buffet de style roman, avec leurs scluptures;
- retour à la transmission mécanique d'origine, avec ses machines Barker et sa console Cavaillé-Coll;
- suppression de tous les ajouts postérieurs (c'est à dire: électrification, Positif néo-baroque, mixtures suraigûes, console éloignée, etc ...);
- suppression de la tuyauterie en zinc et plomb - restauration des sommiers - retour aux pressions et à l'harmonie d'origine;
- reconstruction des soufflets et porte-vents - retour à la composition d'origine.

Voici le détail de cette restauration à l'identique faisant suite à un appel d'offres lancé par le SEM de l'Accueil Notre-Dame, et réalisée de 2002 à 2005 par l'entreprise PESCE de Pau (gros oeuvre, finition et harmonisation de l'instrument), et l'entreprise GIL de Lourdes (tribune et balustrade):
Ont été restaurés tous les éléments anciens conservés:
- des éléments du buffet - les sommiers,
- environ 70% de la tuyauterie d'origine (plus ou moins remaniée en 1955 et 1971).
Ont été construits à neuf, dans l'esprit Cavaillé-Coll, tous les éléments disparus:
- les grandes tourelles latérales avec leurs avancées garnies de tuyaux chanoines - le faux positif de dos,
- de nombreux éléments décoratifs (selon le plan original),
- la console à trois claviers manuels de 56 notes et pédalier de 30 marches, 43 tirants de registres, 11 pédales de combinaisons, 2 boîtes expressives,
- les transmissions mécaniques de tirage de notes pour les 4 plans sonores, avec leurs abrégés et barres d'équerres,
- une assistance pneumatique dite "machine Barker" pour les 3 claviers manuels,
- l'ensemble des mécanismes de tirage des jeux - les mouvements mécaniques des boîtes expressives,
- un réseau de porte-vent en bois et de postages en plomb - 8 soufflets dits "à plis compensés" - 11 gosiers,
- une alimentation en vent avec des pressions différentes (non seulement pour chaque plan sonore, mais aussi pour les basses et dessus du Grand-Orgue),
- 8 jeux, et compléments de tuyauterie.

Les nombreux relevés effectués par le facteur sur l'orgue de la Basilique N.-D. du Rosaire et sur des instruments de facture Cavaillé-Coll similaires (Saint-Sever dans les Landes notamment) ont permis de réaliser à l'identique la tuyauterie neuve (un Plein-Jeu de positif avec ses principaux 4' et 2', et un Cornet de Récit) et l'harmonisation des 2800 tuyaux de cet orgue.

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