Tim Hortons Boul René Lévesque - Montréal, QC
Posted by: Groundspeak Premium Member blackjack65
N 45° 30.173 W 073° 34.006
18T E 611968 N 5039815
Tim Hortons est la plus grande chaîne de restaurants au Canada, avec 3 665 succursales en 2016. Bien qu’elle soit détenue par une société étrangère, Tim Hortons reste un phénomène culturel canadien.
Waymark Code: WM10WE0
Location: Québec, Canada
Date Posted: 07/01/2019
Views: 9

English version: (visit link)

Tim Hortons is Canada’s largest restaurant chain, operating 3,665 stores across the country as of 2016. Despite foreign ownership, Tim Hortons remains a Canadian cultural phenomenon.

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En 1963, Tim Horton (1930-1974), défenseur des Maple Leafs de Toronto, et Jim Charade, homme d'affaires de Montréal, forment la société Timanjim Ltd. Ils ouvrent quatre restaurants, appelés Tim Horton Drive-In, dans la région du Grand Toronto et à Port Credit, qui servent des hamburgers et du poulet. Dans un contrat distinct, Charade et Tim Horton signent un accord de licence pour transformer Your Do-nut (qui fut brièvement le Royal Do-nut) en Tim Horton Do-Nut, la première boutique de beignes à porter le nom de Tim Horton.

Charade met en place la première franchise de beignes Tim Horton sur la rue Ottawa Nord dans le secteur industriel de l'est de Hamilton, en Ontario. Ouvert en avril 1964, le point de vente, toujours exploité, est reconnu par Tim Hortons comme son premier restaurant franchisé officiel. À l'époque, Tim Horton concède seulement son nom sous licence et ne détient aucune participation dans l'affaire.

Le premier franchisé de Tim Hortons s'appelle Spencer Brown, un employé de banque de 21 ans de Toronto. Même si le restaurant remporte un succès, Brown et Charade ne tardent pas à se quereller. Brown s'en va et deviendra par la suite un hôtelier florissant. Charade trouve un autre franchisé qui, lui non plus, ne reste pas longtemps. Entre-temps, désespéré, il déplace des fonds de Timanjim Ltd vers sa société de beignes qui connaît des difficultés sans en avertir Tim Horton. Pour résoudre le problème, le 27 janvier 1965, Tim Horton devient partenaire à parts égales dans l'affaire de beignes de Charade, qui est constituée en tant que Tim Donut Ltd.

Un troisième franchisé, Ron Joyce, policier de Hamilton qui vit à proximité, reprend la boutique problématique. Joyce exploite un Dairy Queen en complément et cherche à accroître sa participation dans les restaurants. Étant donné que Dairy Queen n'approuve pas son projet d'ouvrir un autre point de vente dans les environs de Bronte, il mise sur la franchise de la boutique de beignes en février 1965.

D'autres périodes d'agitation suivent. Lorsque Charade et Joyce se disputent, ce dernier quitte l'affaire entièrement pour un temps. Joyce se rappellera conduire jusqu'à Peterborough, en Ontario, pour rencontrer Tim Horton lorsque les Maple Leafs sont au camp d'entraînement à la saison 1966-1967. Tim Horton souhaite son retour, mais Joyce n'accepte qu'à la condition de devenir son partenaire à parts égales dans la société de franchisage. Charade étant parti, c'est maintenant l'épouse de Tim Horton, Lori, qui détient la moitié des parts de Tim Donut. Tim Horton consent au marché de Joyce et ce dernier, qui achète les parts de Lori pour 12 000 dollars, devient le nouveau partenaire de Tim Horton dans l'affaire Tim Donut en décembre 1966. Charade (qui décède en 2009) continue à travailler sur d'autres opérations de franchisage, mais lui et Tim Horton restent amis, malgré les controverses. En 1970, il reprend son travail sur le franchisage pour Tim Horton et Joyce pendant neuf mois environ, puis à nouveau au milieu des années 1990 pour Joyce.

Le nombre de franchisés augmente lentement, si bien qu'en 1967, Tim Horton et Joyce possèdent trois boutiques à Hamilton et une à Waterloo. Joyce quitte la police pour se consacrer à plein temps à son affaire de restaurant. Même si Tim Horton est toujours un joueur de hockey professionnel, il est beaucoup plus qu'un nom sur une enseigne de restaurant. Il s'engage sur l'aspect immobilier, en dépistant et en choisissant les emplacements, mais il s'intéresse également à tous les aspects de la restauration, et aide même à construire au moins l'un des premiers points de vente de Hamilton, à Westdale.

Tim Horton est l'un des rares joueurs de la LNH à avoir une affaire en pleine expansion qui l'attend à la fin de sa carrière. Ironiquement, il n'arrive pas à quitter le jeu. Malgré l'âge, il est encore capable de jouer à un haut niveau et peut encore servir de mentor aux jeunes. Son expérience est appréciée au moment où la LNH prend de l'importance et où une ligue rivale fait son apparition : l'Association mondiale de hockey. De ce fait, les salaires des joueurs grimpent rapidement. Tim Horton, qui gagnait 12 000 dollars par an chez les Maple Leafs en 1960-1961, touche bientôt plus de 12 fois cette somme lorsqu'il se rend chez les Penguins de Pittsburgh, puis chez les Rangers de New York et enfin chez les Sabres de Buffalo , équipe dirigée par son ancien directeur/entraîneur de Toronto, Punch Imlach. Chaque été, Tim Horton annonce qu'il arrête sa carrière, mais il ne sait pas renoncer à l'appel de l'argent lorsque la jeune affaire de restauration a besoin de liquidités. Il fait en sorte que son salaire de la LNH soit remis à la société, la moitié étant versée à Joyce sous forme de salaire, afin que son partenaire puisse s'occuper de l'affaire pendant qu'il continue à jouer.

Pour la saison 1973-1974, Imlach attire à nouveau Tim Horton chez les Sabres de Buffalo en lui proposant un salaire de 150 000 dollars, une voiture de sport De Tomaso Pantera et une prime à la signature du contrat. Tim Horton retourne à Buffalo au volant de sa voiture après un match contre les Maple Leafs lorsqu'il perd le contrôle de son véhicule à grande vitesse à St. Catharines, aux premières heures du 21 février 1974. Une autopsie révèle qu'il est sous l'influence de l'alcool. Tim Horton a sollicité du soutien par le passé pour des problèmes de consommation d'alcool. Ses coéquipiers de Buffalo rappellent que les beuveries auxquelles il se livrait pendant un temps étaient du passé. Son père est décédé quelques semaines avant l'accident, ce qui a pu l'affecter davantage que les gens ne le pensaient. Tim Horton vient alors d'avoir 44 ans.

Le décès de Tim Horton met en péril l'avenir de la chaîne de restaurants qui porte son nom. Au moment de son décès, il existe 35 points de vente Tim Hortons et des projets d'ouverture dans le sud de l'Ontario et dans les Maritimes. À cette époque, les boutiques de beignes occupent une part minime dans le paysage des franchises de restaurant, dominé par les hamburgers, le poulet et la crème glacée. Mais la chaîne de restaurants a déjà commencé à changer les goûts des consommateurs canadiens en popularisant le café, qui devient davantage un produit distinctif pour Tim Hortons que les pâtisseries.

L'acte de fiducie sur les parts déclenché par le décès de Tim Horton fait en sorte que Joyce devient l'actionnaire majoritaire, détenant 50,5 % des actions. Les 49,5 % restants appartiennent à la veuve de Tim Horton, Lori, avec qui il a eu quatre filles. Le nouveau partenariat ne peut pas fonctionner. Lori n'a jamais participé à l'activité quotidienne de l'entreprise, et au décès de Tim elle connaît des problèmes de dépendance aux amphétamines – prescrites pour une perte de poids – et à l'alcool. En 1975, Joyce lui propose de lui racheter ses parts. Celles-ci sont évaluées à 850 000 dollars. Joyce lui en offre 1 million de dollars et la voiture de la société, une Cadillac. Lori accepte et Joyce devient l'unique propriétaire de la société.

En 1987, c'est une Lori Horton sobre et désintoxiquée qui poursuit Joyce et l'avocat qui l'a représentée lors de la vente de 1975, au motif qu'elle n'était pas apte mentalement à cette époque. Elle souhaite récupérer sa part de la société ou la somme de 10 millions de dollars. Elle perd ce procès en 1993, ainsi que l'appel. Le nombre de restaurants avoisine alors les 1 000 succursales. Lori intente un autre procès en 1995, affirmant qu'une affiche figurant dans les restaurants et intitulée "La légende", à l'effigie de Tim Horton (peinte par l'artiste canadien Ken Danby), enfreint un droit d'auteur qu'elle possède sur une photographie. Les affiches servent à promouvoir les camps de la Fondation Tim Horton pour les enfants défavorisés. Le premier camp, près de Parry Sound en Ontario, est ouvert après le décès de Tim Horton. D'après Lori, le premier camp constitue un hommage à son mari, mais les autres servent à promouvoir la chaîne de restaurants. Elle perd également ce procès en 1997. Mais avant la fin du procès concernant les affiches-photos, la société et ses franchisés retirent les affiches des restaurants.

À ce stade, de nombreux clients de Tim Hortons n'ont pas grandi en voyant jouer l'emblème du restaurant; par conséquent, son visage est de moins en moins reconnaissable pour le public. L'intitulé de la chaîne passe également de Tim Horton's (nom qui l'a fait connaître) à une version au pluriel, à savoir Tim Hortons. Le changement s'opère en vue de normaliser le nom à l'échelle de la chaîne tout en respectant les exigences de la Loi 101 (1977), en vigueur au Québec, concernant la signalétique commerciale.

En 1995, Joyce vend la société lors d'une fusion avec la chaîne de restauration rapide Wendy's. Bien que le siège social reste à Oakville en Ontario, la société est enregistrée dans le Delaware. La fusion avec Wendy's permet à Tim Hortons d'explorer de façon plus agressive des possibilités d'exploitation de nouveaux marchés dans le nord-est des États-Unis tout en poursuivant son développement au Canada. Joyce demeure au sein de la société jusqu'à sa retraite en 2001.

Après la récession de 2000-2001, au cours de laquelle plusieurs de ses concurrents sur le marché national du café-beigne font faillite ou faiblissent, Tim Hortons devient la plus grande chaîne de restauration rapide au Canada. Les restaurants, qui ont élargi leurs activités aux repas du midi, dépassent les ventes de McDonald's au Canada en 2002. Le restaurant connaît un trop grand succès, même pour les actionnaires de Wendy's, qui se rendent compte que le potentiel de la chaîne n'est pas suffisamment exploité dans une société où les points de vente de hamburgers connaissent des difficultés. Ils pensent qu'en tant que société ouverte distincte, les actions de Tim Hortons vaudraient beaucoup plus. Cédant à la pression des actionnaires, Wendy's se désengage de Tim Hortons en 2006 en distribuant des parts aux actionnaires et en offrant d'autres parts au public à la bourse de Toronto et à celle de New York. (Le processus qui consiste à démêler entièrement Tim Hortons de Wendy's d'un point de vue juridique, et au terme duquel la société est rapatriée au Canada, dure jusqu'en 2009.)

Le premier ministre canadien d'alors, Stephen Harper, tient une conférence de presse au siège social d'Oakville le 23 septembre 2009, pour fêter le retour de la chaîne de franchisage, qu'il attribue à la réduction du taux de l'impôt des sociétés votée par son gouvernement. Des voix critiques s'élèvent pour accuser le premier ministre d'avoir manqué délibérément une réunion des Nations Unies pour être présent à Oakville, ce qui aurait contribué au fait que le Canada n'ait pu obtenir de siège au Conseil de sécurité.

En 2009, Tim Hortons dépasse les 3 000 enseignes au Canada (et 600 aux États-Unis); en 2010, ses points de vente servent environ 8 tasses de café sur 10 vendues par des restaurants canadiens. La société a atteint les limites de son expansion sur le marché national.Son concours annuel Déroule le rebord coûte également de plus en plus cher, car il rencontre une compétition accrue de la part de McDonald's, qui fait une percée fulgurante sur le marché du café avec son concept McCafé. Tim Hortons doit également subir les foudres des consommateurs lorsque la chaîne abandonne la fabrication complète dans les points de vente au profit d'une "pré-cuisson" centralisée, qui suppose des produits congelés, partiellement cuits, livrés dans les points de vente et dont la cuisson est terminée dans des fours à micro-ondes à convection. Une poursuite intentée par un franchisé canadien sur le prétendu effet négatif du passage à la pré-cuisson est rejetée en 2012. Un partenariat avec Cold Stone Creamery visant à introduire de la crème glacée dans les points de vente se solde par un échec et ce service est retiré des boutiques canadiennes en 2014. Les États-Unis continuent de représenter le plus grand espoir de développement de la chaîne, mais les consommateurs américains n'ont pas l'attachement patriotique dont la marque bénéficie au Canada et qu'ils réservent à leurs propres enseignes, comme Dunkin' Donuts. La percée en Nouvelle-Angleterre, avec l'acquisition d'une chaîne régionale en 2004, Bess Eaton, marque un recul important, car Tim Hortons est forcé de fermer 49 points de vente et 18 kiosques de station-service en 2010.

Malgré tous les obstacles qu'elle doit surmonter, la chaîne de franchisage Tim Hortons reste au premier plan, régulièrement présentée comme l'une des marques les plus respectées au Canada, ce qui finit par attirer l'attention d'une société financière privée brésilienne, 3G Capital, propriétaire de Burger King. En octobre 2014, le Bureau de la concurrence fédéral approuve la prise de contrôle de 3G Capital. Le changement de propriétaire donne lieu à des suppressions d'emplois : 350 employés, soit environ 15 % du personnel de la société, sont licenciés. Mais 3G s'engage également plus avant dans la diversification du menu tout en donnant un nouveau souffle à l'expansion américaine. La vente d'une icône de la consommation nationale à une firme brésilienne ne semble pas refroidir l'enthousiasme des Canadiens envers la marque qu'ils considèrent toujours comme un emblème de l'identité nationale.
Drive Through?: No - There is only counter service

Seating Inside?: Yes they have tables for seating

Address (optional):
605 Boul René Lévesque Ouest
Montréal, Québec
H3B 1P5


Phone number: (514) 395-1207

Opening hours: Not listed

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