Square de la place des martyrs du Vel d'hiv - Paris - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 48° 51.215 E 002° 17.235
31U E 447715 N 5411423
Cette place a été nommée en souvenir de la rafle du Vélodrome d'Hiver des 16 et 17 juillet 1942. This place was named in memory of the Winter Vélodrome roundup of July 16 and 17, 1942.
Waymark Code: WMZP56
Location: Île-de-France, France
Date Posted: 12/12/2018
Published By:Groundspeak Regular Member Math Teacher
Views: 2

Texte inscrit sur le monument :

"La République française
en hommage aux victimes des persécutions racistes et antisémites
et des crimes contre l'humanité
commis sous l'autorité de fait dite "Gouvernement de l'Etat français" 1940 - 1944
N'oublions jamais"

Cette place est située au carrefour du quai de Grenelle, du quai Branly et du boulevard de Grenelle, à proximité de l’ancien Vélodrome d’Hiver détruit en 1959. Ce carrefour a reçu son nom par l’arrêté municipal du 20 juin 1986, Jacques Chirac étant maire de Paris, en souvenir de la rafle du Vélodrome d’Hiver des 16 et 17 juillet 1942.

Cette place comporte un monument commémoratif, inauguré le 17 juillet 1994. Il est dû au sculpteur Walter Spitzer et à l'architecte Mario Azagury et représente des civils innocents : enfants, femme enceinte, personnes âgées, symbolisant les victimes de la rafle. Le socle de la statue est incurvé, rappelant la piste du Vélodrome d'Hiver.

Chaque année y est organisée une cérémonie commémorative le premier dimanche suivant le 16 juillet.

Informations émanant de la Mairie de Paris : (visit link)

Contexte historique
À l'aube du 16 juillet 1942 débute à Paris la «rafle du Vél d'Hiv». Elle voit l'arrestation par surprise de plus de treize mille Juifs parisiens de 2 à 60 ans, tous Juifs apatrides (il s'agit notamment de Juifs anciennement Allemands, Autrichiens ou Polonais). La plupart sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Quelques dizaines en reviendront...
À l'origine de ce crime contre l'humanité, il y a le projet hitlérien d'arrêter un grand nombre de Juifs dans toute l'Europe occupée. En France, jalouse de ses droits, l'administration, tardivement informée, veut dans certaines limites garder la maîtrise de l'opération. C'est ainsi que sont mobilisés à Paris 7 000 policiers et gendarmes sous les ordres du délégué en zone Nord de René Bousquet, jeune et efficace fonctionnaire du gouvernement de Vichy.

13 152 personnes sont appréhendées par la police française les 16 et 17 juillet 1942, y compris 4 000 enfants de moins de 16 ans qu'il n'avait pas été initialement prévu de déporter. C'est beaucoup... et néanmoins deux fois moins que le quota fixé par les Allemands et la préfecture de police ! Les actes de solidarité heureusement n'ont pas manqué : quelques policiers ont laissé fuir leurs victimes, des concierges, des voisins, des anonymes ont ouvert leurs portes et caché des Juifs...
Embarqués dans des autobus, les personnes seules et les couples sans enfants sont convoyés vers le camp de Drancy, au nord de Paris. Les familles avec enfants sont quant à elles dirigées vers le Vélodrome d'Hiver, rue Nélaton, dans le XVe arrondissement de Paris (aujourd'hui disparu). Plus de 8 000 personnes dont une majorité d'enfants vont s'y entasser pendant plusieurs jours, parfois jusqu'au 22 juillet, dans des conditions sordides : pas de couchage, ni nourriture, ni eau potable, avec un éclairage violent jour et nuit, au milieu des cris et des appels de haut-parleurs. Seuls trois médecins et une dizaine d'infirmières de la Croix-Rouge sont autorisés à intervenir.
Les familles du Vél d'Hiv sont transférées de la gare d'Austerlitz vers les camps d'internement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, dans le Loiret. Au mois d'août suivant, les mères sont enlevées à leurs enfants par les gendarmes et convoyées vers les camps d'extermination de Pologne. Les enfants seront à leur tour envoyés deux semaines plus tard à Auschwitz-Birkenau qui, depuis le début juillet, s’est transformé de camp de travail forcé en camp d'extermination à l'échelle industrielle. Aucun n'en reviendra. Les internés de Drancy prennent également le chemin d'Auschwitz-Birkenau. Quelques dizaines tout au plus reviendront de l'enfer.
La rafle accentue la collaboration entre Vichy et l'occupant allemand dans le domaine de la «question juive». Mais elle entraîne aussi un début de fracture dans l'opinion française, jusque-là massivement indifférente ou attentiste. Peu à peu, certains citoyens basculent dans la Résistance, plus ou moins active ; d'autres, à l'inverse, se radicalisent et basculent dans l'antisémitisme et la collaboration.

(visit link)

Text inscribed on the monument:

"The French Republic
in tribute to the victims of racist and anti-Semitic persecution
and crimes against humanity
committed under the authority of fact known as "Government of the French State" 1940 - 1944
Never forget"

This square is located at the crossroads of the quai de Grenelle, Quai Branly and Boulevard de Grenelle, near the former Winter Velodrome destroyed in 1959. This crossroads received its name by the municipal decree of June 20, 1986, Jacques Chirac being Mayor of Paris, in memory of the Winter Vélodrome roundup of 16 and 17 July 1942.

This square contains a memorial, inaugurated on July 17, 1994. It is by sculptor Walter Spitzer and architect Mario Azagury and represents innocent civilians: children, pregnant woman, elderly, symbolizing the victims of the roundup. The base of the statue is curved, reminiscent of the track of the Winter Velodrome.

Every year, a commemorative ceremony is held on the first Sunday after July 16th.

Information from the Paris City Hall: (visit link)

Historical context
At the dawn of July 16, 1942 begins in Paris the "Vél d'Hiv roundup". She sees the surprise arrest of more than thirteen thousand Parisian Jews from 2 to 60 years old, all stateless Jews (these include Jews formerly Germans, Austrians or Poles). Most are deported to the Auschwitz-Birkenau extermination camp. A few dozen will come back ...
At the root of this crime against humanity is the Hitlerite plan to arrest a large number of Jews throughout occupied Europe. In France, jealous of its rights, the administration, belatedly informed, wants in certain limits to keep control of the operation. Thus are mobilized in Paris 7,000 policemen and gendarmes under the orders of the delegate in the North zone of René Bousquet, young and efficient official of the government of Vichy.

13,152 people were apprehended by the French police on 16 and 17 July 1942, including 4,000 children under 16 years of age who had not been originally scheduled to deport. That's a lot ... and yet half as much as the quota set by the Germans and the police headquarters! Acts of solidarity fortunately did not fail: some policemen let their victims flee, concierges, neighbors, anonymous opened their doors and hid Jews ...
On board buses, single people and couples without children are transported to Drancy camp, north of Paris. The families with children are directed towards the Winter Velodrome, rue Nélaton, in the 15th arrondissement of Paris (now extinct). More than 8,000 people, most of them children, will stay there for several days, sometimes until July 22, in squalid conditions: no sleeping, no food, no drinking water, with a bright day and night , amid cries and calls from loudspeakers. Only three doctors and ten Red Cross nurses are allowed to intervene.
The Vél d'Hiv families are transferred from Austerlitz station to the Pithiviers and Beaune-la-Rolande internment camps in Loiret. In the following August, the mothers are taken from their children by the gendarmes and taken to the extermination camps in Poland. The children will in turn be sent to Auschwitz-Birkenau two weeks later, which since the beginning of July has been transformed from a forced labor camp to an industrial-scale extermination camp. None will come back. The internees of Drancy also take the road to Auschwitz-Birkenau. A few dozen at most will come back from hell.
The raid accentuates the collaboration between Vichy and the German occupier in the field of the "Jewish question". But it also causes a beginning of fracture in French opinion, hitherto massively indifferent or wait-and-see. Gradually, some citizens switch to the Resistance, more or less active; others, on the other hand, become radicalized and switch to anti-Semitism and collaboration.

(visit link)
Physical Address:
Square de la place des martyrs du Vel d'hiv
Paris, France
75000


Date Dedicated: 07/17/1994

Supporting Website: [Web Link]

Memorial Type: Location/Site

Fee/Donation: Not listed

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