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 L’église Saint-Jean-Baptiste « adore » le Christ, nuit et jour - Arras, France Posted by:  pmaupin
N 50° 17.402 E 002° 46.763
31U E 484284 N 5570901
[EN] A press article about parishioners who form a chain of "perpetual adoration".
[FR] Un article de presse sur des paroissiens qui forment une chaîne d’« adoration perpétuelle ».
Waymark Code: WMZGKJ
Location: Hauts-de-France, France
Date Posted: 11/09/2018
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 < " A first church was built in the twelfth century on the bastion Saint-Nicolas. Demolished in 1564, it was rebuilt on the site of the current church under the patronage of Saint-Nicolas-des-Fossés.
Transformed into a temple of Reason, it is the only one that passed the course of the Revolution, all the other churches of Arras were razed.
In 1803, it became a temporary cathedral under the name of Saint-Jean-Baptiste and the rest until 1833 when the bishop took possession of the Saint-Vaast cathedral, finally completed. The church becomes parish again and keeps its name.
In 1915, the building is bombed; a fire breaks out; two firemen die fighting the flames. They gave their names to the street that serves the church. The building was rebuilt by architects Mazet and Mulard in neo-Gothic style, then consecrated in 1927. This is the church that we see today. "
Sources : The Church
Article
" For five years and in all discretion, Catholic Arrageois unite, without necessarily crossing each other, night and day, they take turns so that the chapel of the church Saint-Jean-Baptiste is never empty. , they form a chain of "perpetual adoration"
On Wednesday morning in the city center, while busy buses run in narrow streets and the Heroes Square market is in full swing, others gather in silence. Not a scream, nor the echo of a horn will disturb the mood of these faithful "worshipers" of Christ. At the moment we enter the church of St. John the Baptist, there are four prayers in the chapel at the end of the north aisle of the building. A new face arrives, inscribes its name on the register then enters the chapel. He has been there for five years, at least once a week. He is not the only one. "From Monday after Mass, to Friday night, the worshipers take turns every hour and pray for the church and the world" indicates a sign that supplants the office at the entrance of the sacred place. For five days and even during the night, Saint-Jean-Baptiste Church continues to adore Christ.
Strong links
In front of the place reserved for the prayer of "adoration", Claude tells how religion has caught up with it. It is "the goodness and the right words" of a representative of the ecclesiastical order who fomented his faith. "It brings a lot of calm and serenity to the trials of life".
"I loved to love the night. It creates very strong bonds with people who came to pray before and after me. "
Outside the church, Claude is a show technician. Also, when her schedule allowed, she did not hesitate to go there in the middle of the night. "I loved to love the night. It creates very strong bonds with the people who came to pray before and after me, "she explains. And if you ask her if it's scary, to walk in a church at night, she will smile, surprised. She will tell you no, it does not change anything, with a slight shrug.
A busy register
At the entrance of the chapel, the register of the week is complete. From Monday to Friday night, the chapel is never empty. The faithful pray among others "for peace in the world", facing the monstrance that, according to Catholics, contains the body of Christ. "
Sources : Article
 "Une première église fut construite au XIIe siècle sur le bastion Saint-Nicolas. Démolie en 1564, elle fut reconstruite à l'emplacement de l'église actuelle sous le vocable de Saint-Nicolas-des-Fossés.
Transformée en temple de la Raison, c'est la seule qui passa le cap de la Révolution, toutes les autres églises d'Arras furent rasées.
En 1803, elle devint cathédrale provisoire sous l'appellation de Saint-Jean-Baptiste et le reste jusqu'en 1833 quand l'évêque reprend possession de la cathédrale Saint-Vaast, enfin achevée. L'église redevient paroissiale et garde son vocable.
En 1915, le bâtiment est bombardé ; un incendie se déclare ; deux pompiers meurent en luttant contre les flammes. Ils ont donné leurs noms à la rue qui dessert l'église. L'édifice est reconstruit par les architectes Mazet et Mulard en style néogothique, puis consacré en 1927. C'est l'église que l'on voit aujourd'hui. "
Sources : L’Eglise
L'Article
"Depuis cinq ans et en toute discrétion, des Arrageois catholiques s’unissent, sans forcément se croiser. Nuit et jour, ils se relaient pour que la chapelle de l’église Saint-Jean-Baptiste ne soit jamais vide. Ensemble, ils forment une chaîne d’« adoration perpétuelle »
Le mercredi matin en plein centre-ville, tandis que des bus bien remplis circulent dans des rues étroites et que le marché de la place des Héros bat son plein, d’autres se recueillent dans le silence. Pas un cri, ni l’écho d’un klaxon ne viendra perturber l’humeur de ces fidèles « adorateurs » du Christ. À l’heure où nous pénétrons dans l’église Saint-Jean-Baptiste, ils sont quatre à prier, dans la chapelle, au fond de l’allée nord du bâtiment. Un nouveau visage arrive, inscrit son nom sur le registre puis pénètre à son tour dans la chapelle. Cela fait cinq ans que ce dernier s’y rend, au moins une fois par semaine. Et il n’est pas le seul. « Du lundi après la messe, au vendredi soir, les adorateurs se relaient d’heure en heure et prient pour l’église et le monde » indique un panneau qui supplante le bureau disposé à l’entrée du lieu sacré. Pendant cinq jours et même durant la nuit, l’église Saint-Jean-Baptiste ne cesse d’adorer le Christ.
Des liens très forts
Devant le lieu réservé à la prière d’« adoration », Claude raconte comment la religion l’a rattrapée. C’est « la bonté et les mots justes » d’un représentant de l’ordre ecclésiastique qui fomentèrent sa foi. « Ça apporte beaucoup de calme et de sérénité par rapport aux épreuves de la vie ».
« J’aimais beaucoup adorer la nuit. Ça crée des liens très forts avec les personnes qui venaient prier avant et après moi »
En dehors de l’église, Claude est technicienne du spectacle. Aussi, lorsque son emploi du temps le permettait, elle n’hésitait pas s’y rendre en pleine nuit. « J’aimais beaucoup adorer la nuit. Ça crée des liens très forts avec les personnes qui venaient prier avant et après moi », explique-t-elle. Et si vous lui demandez si cela fait peur, de se balader dans une église la nuit, elle sourira, surprise. Elle vous dira que non, cela ne change rien, dans un léger haussement d’épaule.
Un registre bien rempli
À l’entrée de la chapelle, le registre de la semaine affiche complet. Du lundi au vendredi soir, la chapelle n’est jamais vide. Les fidèles y prient entre autres « pour la paix dans le monde », face à l’ostensoir qui, selon les catholiques, contient le corps du Christ. "
Sources : L’Article
Type of publication: Newspaper
When was the article reported?: 02/13/2017
Publication: La Voix du Nord
Article Url: [Web Link]
Is Registration Required?: no
How widespread was the article reported?: regional
News Category: Society/People
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