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"Ferdinand Foch est né à Tarbes, le 2 octobre 1851.Bien. Et sa maison, c'est la grande « bigourdane » jaune, au 2 de la rue de la Victoire. D'accord. Seulement voilà… Cette maison natale, musée dédié à la mémoire du maréchal ayant signé en vainqueur l'armistice du 11 novembre 1918, est propriété de la ville depuis mars… Eh bien… peu nombreux sont les Tarbais ou les touristes qui en poussent la porte.
D'où la volonté aujourd'hui de la mairie, d'Anne-Marie Argounès, maire adjointe à la culture, et Nicole Zapata, conservateur des musées de Tarbes, de l'inscrire dans un nouveau et véritable projet d'ensemble.
un circuit muséographique
De lui redonner un coup de jeune en la dépoussiérant pour la forme comme pour le fond. Mais pas seulement. Car à terme, « nous voulons créer un véritable circuit muséographique en ville, entre tous les musées tarbais, de Massey au Carmel, pour aller ensuite vers la maison natale de Foch où l'on évoquera plus largement autant Tarbes que « 14-18 », la Deuxième Guerre mondiale étant abordée au musée de la Déportation ; circuit qui pourrait finir à la chapelle de l'Ayguerote », expliquent-elles.
enfance et contexte
De fait, au-delà de la figure emblématique du maréchal, la maison natale, au cœur du vieux Tarbes, parlera de cette ville du Second Empire où grandit le petit Ferdinand Foch « afin de montrer le contexte de l'enfance, ce qui forme un homme », un futur maréchal de la Grande Guerre en l'occurrence.
Un maréchal et une guerre dont la présentation sera aussi revue en profondeur. Façon de mieux remettre les choses en perspectives, sans hagiographie, d'une offensive l'autre… Et de « refaire un parcours pour le grand public en lui donnant des éléments de réflexion », explique Nicole Zapata. Grand chantier d'ores et déjà ouvert avec, pour première étape, la conservation préventive des objets… Témoin le travail conduit cette dernière quinzaine sur les uniformes de Foch par Nadège François, conservateur et restaurateur du patrimoine. Tenue de campagne, de maréchal, d'académicien, vareuse ou manteaux « d'excellent drap de laine » : « il a fallu déposer ces pièces une à une (dont certaines avaient été clouées !) avant un nettoyage par micro-aspiration et dresser une fiche d'identité pour chacune, avant de les réinstaller sur des mannequins adaptés, afin d'éviter toute tension anormale de la toile » explique-t-elle. Un travail indispensable, minutieux et qui aura réservé une petite surprise : le pantalon d'académicien de Foch dans la vitrine ? C'était celui de Weygand, son chef d'état-major."
"Ferdinand Foch was born in Tarbes, October 2, 1851. Well, and his house is the big yellow" bigourdane ", at 2 rue de la Victoire, okay, but that's ... This birthplace, museum dedicated to the memory of the marshal having signed the victorious armistice of November 11, 1918, is property of the city since March ... Well ... few are the Tarbes or tourists who push the door.
Hence the will of the mayor today, Anne-Marie Argounès, deputy mayor for culture, and Nicole Zapata, curator of the museums of Tarbes, to enroll in a new and real overall project.
a museographic circuit
To give it a facelift by dusting it off for both form and substance. But not only. Because ultimately, "we want to create a real museum circuit in the city, between all Tarbes museums, from Massey to Carmel, to then go to the birthplace of Foch where we will talk more widely as Tarbes that" 14-18 " World War II being discussed at the Museum of the Deportation; circuit that could end at the chapel of the Ayguerote, "they explain.
childhood and context
In fact, beyond the emblematic figure of the Marshal, the birthplace, in the heart of the old Tarbes, will speak of this city of the Second Empire where grew up the little Ferdinand Foch "to show the context of childhood, which forms a man, "a future marshal of the Great War in this case.
A marshal and a war whose presentation will also be reviewed in depth. A way of better putting things into perspective, without hagiography, from one offensive to the other ... And "to redo a journey for the general public by giving it elements of reflection," explains Nicole Zapata. Large worksite already opened with, as a first step, the preventive conservation of objects ... Witness the work this last fortnight on the uniforms of Foch by Nadège François, curator and restorer of heritage. Country outfit, marshal, academician, tunic or coats "excellent wool sheet": "it was necessary to drop these pieces one by one (some of which had been nailed!) Before cleaning by micro-aspiration and train an identity card for each one, before reinstalling them on suitable manikins, in order to avoid any abnormal tension of the canvas "explains she. An indispensable work, minute and which will have reserved a small surprise: the pants academician Foch in the window? It was Weygand's, his chief of staff. "