
"Built probably in the twelfth century and placed under the patronage of Saints Junien and Radegonde, the church of Lizant was directly under the bishop of Poitiers (Beauchet-Filleau 1868, 293).
The Romanesque remains only the nave, whose cover was however redone in the late nineteenth century because of the collapse of the structure, and the western portal, walled in the house backed to the facade of the church (Parvis).
Major alterations were made at the end of the Middle Ages, when a collateral consisting of three bays ending in a flat chevet was added on the north side, the reconstructed chevet and an open seigniorial chapel, on the south side, opening onto the nave at the height of the span under steeple.
This work was done entirely at the expense (and probably under the control) of a member of the family Jay, lord of the place, whose weapons are displayed in several places of the renewed building. The shields, inserted into the keystones and carved into the bedside bays, carry the Jay's coat of arms, both plain, and partly with other weapons whose identification is unfortunately hampered by the state. of stone conservation, in these cases extremely dilapidated.
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Beyond the problems of identification, the setting in sign of the church of Lizant, probably dated therefore in the first half of the 16th century, remains remarkable and closely reminds the operation implemented by Jean Jay at the beginning of the century in the church Saint-Pierre de Chaunay.
In the church of Lizant it will be necessary to note also that the shields embedded in the flamboyant absidal bays were carved on both sides in order to make legible the coat of arms of the benefactors of the church even outside the building: a solution which for the moment remains isolated in the panorama of regional heraldic art. All the coats of arms reproduced on the keystones are oriented with the chief towards the altars."
Sources : The Church

"Édifiée probablement au XIIe siècle et placée sous le patronage des saints Junien et Radegonde, l’église de Lizant relevait directement de l’évêque de Poitiers (Beauchet-Filleau 1868, p. 293).
De l’édifice roman ne reste que la nef, dont la couverture a été pourtant refaite à la fin du XIXe siècle à cause de l’effondrement de la structure, et le portail occidental, muré dans la maison adossée à la façade de l’église (Parvis).
Des remaniements importants ont été réalisés à la fin du Moyen Âge, quand un collatéral composé de trois travées terminant dans un chevet plat fut ajouté sur le côté nord, le chevet reconstruit et une chapelle seigneuriale ouverte, sur le côté sud, s’ouvrant sur la nef à la hauteur de la travée sous clocher.
Ces travaux furent intégralement réalisés aux frais (et probablement sous la commande) d’un membre de la famille Jay, seigneur du lieu, dont les armes s’affichent à plusieurs endroits de l’édifice renouvelé. Des écus, insérés dans les clefs de voûte et sculptés dans les baies du chevet, portent l’armoirie vivrée des Jay, à la fois plaine, à la fois partie avec d’autres armes dont l’indentification est malheureusement entravée par l’état de conservation de la pierre, dans ces cas extrêmement délabrée.
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Par delà les problèmes d’identification, la mise en signe de l’église de Lizant, vraisemblablement datée donc à la première moitié du XVIe siècle, reste remarquable et rappelle de près l’opération mise en œuvre par Jean Jay au début du siècle dans l’église Saint-Pierre de Chaunay.
Dans l’église de Lizant il faudra de même noter que les écus encastrés dans les baies absidales flamboyantes furent sculptés sur les deux côtés de façon de rendre lisible l’armoirie des bienfaiteurs de l’église même à l’extérieur de l’édifice : une solution qui demeure pour le moment isolée dans le panorama de l’art héraldique régional. Toutes les armoiries reproduites sur les clef de voûte sont orientées avec le chef en direction des autels."
Sources : L’Eglise