Buste du major général Frederick George Heriot - Bust of Major-General Frederick George Heriot - Drummondville, Québec
Posted by: Groundspeak Premium Member Weathervane
N 45° 53.055 W 072° 29.220
18T E 694990 N 5084257
Ce buste du major général Frederick George Heriot est situé dans l’espace Frederick George Heriot à Drummondville. This bust of Major General Frederick George Heriot is located in the Frederick George Heriot Space (small park) in Drummondville.
Waymark Code: WMXCW0
Location: Québec, Canada
Date Posted: 12/28/2017
Published By:Groundspeak Regular Member Math Teacher
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Le buste en bronze grandeur nature du major-général Frederick George Heriot repose sur une base de granit dans un petit parc à proximité de l'église anglicane St. George's. Il porte un uniforme régimentaire de l'armée britannique avec des épaulettes, trois rangées de boutons et deux médailles, l'Ordre du Bain et la Médaille d'or. Il a de longs favoris et regarde droit devant lui, prêt à l'action.

Frederick George Heriot - 1786-1843 est inscrit sur la base.
HERIOT, FREDERICK GEORGE, officier dans l’armée et dans la milice, propriétaire terrien, juge de paix, fonctionnaire et homme politique, né le 11 janvier 1786, baptisé à la maison le 14, puis présent à l’église anglicane de Saint-Hélier, île de Jersey, le 11 août, troisième fils de Roger Heriot, chirurgien de l’armée, et d’Anne Susanne Nugent ; décédé célibataire le 30 décembre 1843 à Drummondville, Bas-Canada, où il fut inhumé le 1er janvier 1844.

Par son père, Frederick George Heriot descendait d’une ancienne famille d’Écosse assez en vue, les Heriot de Trabroun. Du côté de sa mère, il se rattachait à la vieille aristocratie irlandaise par les Nugent de Westmeath. On l’a souvent confondu avec son cousin George Heriot, qui fut maître général adjoint des Postes au Bas-Canada de 1800 à 1816.

Dès l’âge de 15 ans, à l’été de 1801, Heriot entra dans l’armée à titre d’enseigne dans le 49th Foot. L’année suivante, il arriva au Canada sous les ordres du lieutenant-colonel Isaac Brock* et il connut par la suite un avancement rapide : promu capitaine en 1808, il devint major de brigade sous les ordres du baron Francis de Rottenburg* en 1811. Il vécut plusieurs années dans la ville de Québec dont la vie de garnison avait la réputation d’être assez agréable ; dans ses loisirs, il s’adonna avec succès aux courses de chevaux.

Après la déclaration de la guerre par les États-Unis le 18 juin 1812, on nomma Heriot au corps des Voltigeurs canadiens le 26 mars 1813 avec le grade de major intérimaire, sous les ordres du lieutenant-colonel Charles-Michel d’Irumberry* de Salaberry ; le 10 juin, on le désigna à titre d’officier de campagne avec le grade de major honoraire. Le 1er avril, il quitta le camp de Saint-Philippe-de-Laprairie et se dirigea vers le Haut-Canada à la tête de quatre compagnies de Voltigeurs, puis parvint à Kingston le 13 avril. Avec ses troupes, il partagea les fortunes diverses de l’armée britannique et, à la suite de l’expédition de Sackets Harbor, dans l’état de New York, les 28 et 29 mai [V. sir James Lucas Yeo*], on le cita à l’ordre du jour. Mais le danger d’invasion s’intensifiait et, dans le Bas-Canada, la bataille de Châteauguay, livrée le 26 octobre 1813 contre des unités ennemies, allait immortaliser Salaberry et ses Voltigeurs. À ce moment, Heriot et trois de ses compagnies se trouvaient alors à Prescott ; ils quittèrent cette ville vers le 6 novembre pour se mettre à la poursuite des Américains qui se dirigeaient vers Montréal. C’est le 11 novembre que se déroula le combat de Crysler’s Farm, dans le Haut-Canada [V. Joseph Wanton Morrison*], au cours duquel Heriot faillit être fait prisonnier et ne réussit à s’échapper que grâce à ses talents de cavalier ; sa conduite lui valut une nouvelle citation et une médaille d’or. Par la suite, le corps des Voltigeurs fut augmenté et regroupé dans le Bas-Canada, mais Salaberry songeait à en quitter le commandement et offrit à Heriot de l’acheter. Ce dernier, avec l’appui de sir George Prevost*, accéda à ce poste le 11 avril 1814 et conserva le grade de lieutenant-colonel de milice jusqu’à la fin des hostilités.

La guerre finie, on démobilisa les Voltigeurs le 1er mars 1815 ; quant à Heriot, on lui offrit de reprendre son ancien grade dans le 49th Foot avec la perspective de rentrer bientôt en Angleterre et de médiocres chances d’avancement en temps de paix. Toutefois, pour ce jeune officier de 29 ans, une carrière imprévue allait s’ouvrir.

Comme le gouvernement impérial adoptait une nouvelle politique de colonisation, la chambre d’Assemblée du Bas-Canada recommanda d’accorder des terres non concédées aux soldats démobilisés. C’est ainsi que vit le jour dans la vallée de la rivière Saint-François un établissement semi-militaire ; le 1er mai 1815, Heriot en devint le directeur, assisté de Pierre-Amable Boucher de Boucherville et de plusieurs officiers de divers régiments. Ce poste lui assurait £300 auxquelles s’ajoutaient £100 pour ses déplacements, sans compter sa demi-solde. Il se mit immédiatement à l’œuvre, inspecta les lieux et, le 8 juin, sollicita une concession de 1 200 acres dans les cantons de Grantham et de Wickham afin d’y fonder un village. Au cours de l’été de 1815 naquit Drummondville dont les débuts parurent encourageants selon l’administrateur sir Gordon Drummond*, qui se rendit lui-même visiter l’établissement à l’automne. Dès 1816 s’alignaient des maisons, un hôpital, une école et une caserne ; un bureau de poste y était déjà implanté. À quelque distance, sur un coteau, Heriot avait aménagé sa vaste demeure, Comfort Cottage ; il faisait défricher sa ferme et construire des moulins. Mais de sérieux revers survinrent : peu ou pas de récoltes en 1815 et 1816, désertions, réduction de l’aide militaire et menace de fermeture en 1819, épidémie en 1820 et finalement un incendie qui ravagea campagne et village en 1826 et n’épargna que la maison du fondateur et les deux chapelles. Malgré ces nombreux désastres, Heriot réussit, grâce à ses efforts inlassables, à maintenir la petite collectivité qui dépendait de lui en tout. En effet, il cumulait les fonctions de juge de paix, de commissaire et visiteur des écoles, ainsi que de commissaire chargé de la construction des routes ; attentif aux besoins de ses concitoyens, il venait en aide à tous. Par les dons de terrains qu’il fit, il assura la présence d’une mission catholique et d’une paroisse de l’Église d’Angleterre. Il aurait souhaité les dédier toutes deux à saint George mais, au risque de le vexer, l’évêque catholique, Mgr Joseph-Octave Plessis*, opta pour saint Frédéric.

Les premières concessions de terre que Heriot avait reçues ne dépassaient guère 600 acres. En regard de son dévouement et de ses états de service, il estimait mériter davantage et le fit savoir par de nombreuses pétitions. Certaines de ses demandes furent d’ailleurs agréées, et il agrandit ses domaines par de nombreux achats, de sorte que les enquêteurs qu’avait désignés lord Durham [Lambton] affirmèrent en 1838 qu’il possédait 12 000 acres et le classèrent parmi les accapareurs. Cependant, ils négligèrent de souligner qu’il était l’un des six grands propriétaires qui vivaient sur leurs terres, qu’il s’employait activement à la promotion de l’agriculture et de l’élevage, et qu’il déclarait avoir contribué au développement de 40 000 acres.

À la subdivision de la circonscription de Buckingham en 1829, Heriot fut d’emblée élu député de la nouvelle circonscription de Drummond le 7 novembre. Son seul adversaire lui avait même accordé son vote. Réélu sans opposition en 1830, il démissionna le 31 janvier 1833. C’est avec assiduité qu’il avait rempli son mandat, en s’intéressant surtout aux voies de communication. Appelé au Conseil spécial en avril 1840, il prit part à une session seulement.

Entre-temps, les états de service de Heriot lui avaient valu la croix de compagnon de l’ordre du Bain en 1822 et, en 1826, le titre d’aide de camp du gouverneur. Le 22 juillet 1830, il avait atteint le grade de colonel et il allait être promu major général le 23 novembre 1841. Pendant la rébellion de 1837, il s’était vu confier l’organisation militaire des Cantons-de-l’Est et, en décembre, il avait accompli une tournée dans la région du Saint-François pour recruter et organiser les volontaires.

Au cours d’un voyage en Angleterre et en Écosse en 1840, Heriot renoua avec sa famille ; deux de ses cousins étaient membres de l’entourage du duc de Wellington dont il fut même l’invité. Au Canada, un autre cousin, Robert Nugent Watts, élu député de Drummond le 15 mars 1841, s’était installé chez lui ; Heriot lui céda une grande partie de ses biens en 1842. Mais il était déjà gravement malade et il s’éteignit le 30 décembre 1843, peu avant d’avoir 58 ans. Toute la population, sans distinction de croyance, lui fit d’émouvantes funérailles, les cloches des deux églises s’unissant à sonner le glas, le 1er janvier 1844.

Frederick George Heriot emportait les regrets de tous ceux qui l’avaient connu ; on louait sa courtoisie, sa tolérance, son esprit de charité, son dévouement, son hospitalité généreuse. Sans prétention, il aimait à se présenter comme simple fermier mais, par l’ampleur de ses biens et son style de vie, il représentait plutôt cette grande bourgeoisie terrienne d’Angleterre qu’on aurait bien voulu implanter au Canada. Homme de cœur et de devoir, il avait réalisé la devise de sa famille : Fortem posce animum (Maintiens force et courage).

Référence: (visit link)

The life-size bronze bust of Major General Frederick George Heriot rests on a granite base in a small park and in close proximity to the St. George’s Anglican Church. He is wearing a regimental army uniform with epaulettes on the shoulders, three rows of buttons and two medals, the Order of the Bath and Gold Medal. He has long sideburns and looks straight ahead ready for action.

Frederick George Heriot - 1786-1843 is inscribed on the base.
HERIOT, FREDERICK GEORGE, army and militia officer, landowner, jp, office holder, and politician; b. 11 Jan. 1786, baptized at home on 14 January, and presented in the Anglican church in St Helier, Jersey, on 11 August, third son of Roger Heriot, an army surgeon, and Anne Susanne Nugent; d. unmarried 30 Dec. 1843 in Drummondville, Lower Canada, where he was buried on 1 Jan. 1844.

Frederick George Heriot was a descendant on his father’s side of an old and quite prominent Scottish family, the Heriots of Trabroun. On his mother’s side he was related to the ancient Irish aristocracy through the Nugents of Westmeath. He has often been confused with his cousin George Heriot, the deputy postmaster general of Lower Canada from 1800 to 1816.

In the summer of 1801 Heriot, then 15, went into the army as an ensign in the 49th Foot. The following year he arrived in Lower Canada under Lieutenant-Colonel Isaac Brock*’s command, and subsequently his advance was rapid; promoted captain in 1808, he was appointed brigade major, under Major-General Francis de Rottenburg*, in 1811. For some years he lived at Quebec, where garrison life was considered pleasant; in his spare time he turned to horse-racing, with some success.

After the United States declared war on 18 June 1812 Heriot was posted on 26 March 1813 to the Voltigeurs Canadiens as acting major under Lieutenant-Colonel Charles-Michel d’Irumberry* de Salaberry; he would become brevet major on 10 June. On 1 April he set off from the camp at Saint-Philippe-de-Laprairie for Upper Canada at the head of four companies of Voltigeurs and on 13 April he reached Kingston. With his men he shared in the changing fortunes of the British army. After the raid on Sackets Harbor, N.Y., on 28–29 May [see Sir James Lucas Yeo*], he was mentioned in dispatches. The risk of invasion increased, and on 26 Oct. 1813 the battle of Châteauguay against the advancing Americans immortalized Salaberry and his Voltigeurs. Heriot and three of his companies were then at Prescott, but they left around 6 November to pursue other American forces moving down the St Lawrence towards Montreal. The battle of Crysler’s Farm took place on 11 November [see Joseph Wanton Morrison*]. Heriot narrowly escaped capture by dint of his skill as a horseman; his conduct earned him another mention in dispatches and a gold medal. The corps of Voltigeurs was subsequently increased and reorganized in Lower Canada; Salaberry, who was thinking of relinquishing the command, offered Heriot the opportunity to purchase it. Heriot, with the backing of Sir George Prevost*, took over as commanding officer on 11 April 1814 and held the rank of militia lieutenant-colonel until the end of hostilities. Once the war was over, the Voltigeurs were disbanded, on 1 March 1815. Heriot himself was given the option of resuming his previous rank in the 49th Foot, with the prospect of a prompt return to England and a slim chance of promotion in peacetime. For this 29-year-old officer an unexpected career was to open up, however.

While the British government was developing a new colonization policy, the Lower Canadian House of Assembly recommended that lands not yet granted be given to disbanded soldiers. A semi-military settlement thus came into being in the valley of the Rivière Saint-François, and on 1 May 1815 Heriot was appointed to administer it, with the assistance of Pierre-Amable Boucher de Boucherville and several officers from various regiments. The post assured him an income of £300 and £100 for travelling expenses, exclusive of his half pay. He set to work immediately, inspected the area, and on 8 June asked for a grant of 1,200 acres in Grantham and Wickham townships on which to build a village. That summer saw the birth of Drummondville, and its beginnings seemed promising in the opinion of Administrator Sir Gordon Drummond*, who visited the settlement in the autumn. By 1816 houses, a hospital, school, and barracks were being laid out; a post office had already been built. Heriot had prepared a spacious home, Comfort Cottage, some distance away on a hillside, and was having his farm cleared and mills built. But there were serious set-backs: crop failure in 1815 and 1816; desertions; a reduction in military aid and a threat to shut down the operation in 1819; an epidemic in 1820; and in 1826 a fire that devastated the countryside and the village, with only Heriot’s house and the two chapels spared. Despite the many disasters, through untiring efforts Heriot managed to maintain the small community, which was totally dependent upon him. He served, in fact, at one and the same time as justice of the peace, trustee and visitor of schools, and commissioner for the building of roads; he was attentive to his fellow citizens’ needs and came to their aid. By donating lots he ensured that there would be a Catholic mission and a Church of England parish. He would have liked to dedicate both to St George, but even at the risk of offending him, the Catholic bishop, Joseph-Octave Plessis*, chose the name of Saint-Frédéric for the mission.

Reference: (visit link)
URL of the statue: [Web Link]

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