The village of Esquerdes has one of the few churches dating from the transition between Romanesque and Gothic. It originally consisted of a choir, a transept, a nave and a central tower from the middle to the second half of the 12th century.
But the centuries that follow will singularly change its shape: a heavy spire, an elongated choir, two chapels created, introduce Gothic touches in the small church of the origins. These developments are not unrelated to the presence of the lords of Esquerdes, including the illustrious Philippe de Crèvecœur, Knight of the Golden Fleece, whose castle opposite still erects its tower of the fifteenth century
It has undergone many changes in its mass plan in the next two centuries. The vaulted apse was added at the beginning of the 13th century. At the same time, the stacks of the transept square were thickened and the bell tower was given a rectangular plan, with a stone spire framed by four pyramids. A chapel was leaned to the south of the choir towards the middle of the 14th century and then, in the second half of the century, the southern cross was redesigned.
Its bell tower has retained its central position and its semicircular bays with semicircular arches, witnesses of its Romanesque origins, but its octagonal plan became rectangular, and it was consolidated to carry a massive stone spire, confined to four pyramids. It bears one of the oldest bells in the country, dated 1528.
Burned by French troops in 1538, during the Spanish Netherlands, the church lost its northern cross and had to be reworked.
Its powerful pillars and the nudity of its decor make it an impressive sanctuary, which houses the recumbent statue of a 14th century lady, and the funerary plaque decorated with a dragon, a monk of the 15th century.
The choir and the southern chapel are dominated by heavy cross vaults ogive while the nave is adorned with a coffered paneling whose blochets, carved faces, sometimes grotesque, sometimes apostles, seem to look at visitors.
The wars weaken the church, as well as the accidents of explosives to the near blowing snow, doing successive reconstructions and restorations until the twentieth century.
Sources : The Church
Le village d’Esquerdes possède une des rares églises datant de la transition entre roman et gothique. Elle comprenait primitivement un chœur, un transept, une nef et une tour centrale , du milieu ou de la deuxième moitié du XIIe siècle.
Mais les siècles qui suivent vont singulièrement modifier sa silhouette : une lourde flèche, un chœur allongé, deux chapelles créées, introduisent des touches gothiques dans la petite église des origines. Ces aménagements ne sont pas étrangers à la présence des seigneurs d’Esquerdes, parmi lesquels l’illustre Philippe de Crèvecœur, chevalier de la Toison d’Or, dont le château situé en face dresse encore sa tour du XVe siècle.
Elle a subi de nombreuses modifications dans son plan de masse dans les deux siècles suivants. L’abside voûtée a été rajoutée au début du XIIIe siècle. À la même époque, on a épaissi les piles du carré du transept et donné au clocher un plan rectangulaire, coiffé d’une flèche en pierre cantonnée de quatre pyramides. Une chapelle fut adossée au sud du chœur vers le milieu du XIVe siècle et ensuite, dans la deuxième moitié du siècle, on remania le croisillon sud.
Son clocher a conservé sa position centrale et ses baies géminées aux arcades en plein cintre, témoins de ses origines romanes, mais son plan octogonal est devenu rectangle, et il fut consolidé pour porter une massive flèche en pierre, cantonnée de quatre pyramides. Il porte une des plus anciennes cloches du pays, datée de 1528.
Brûlée par les troupes françaises en 1538, au temps des Pays-Bas espagnols, l’église perdit son croisillon Nord et dut être remaniée.
Ses puissants piliers et la nudité de son décor en font un sanctuaire impressionnant, qui abrite le gisant en enfeu d’une dame du XIVe siècle, et la plaque funéraire ornée d’un dragon, d’un moine du XVe.
Le chœur et la chapelle Sud sont dominés par de lourdes voûtes en croisée d’ogive tandis que la nef se pare d’un lambris en berceau dont les blochets, sculptés de visages, tantôt grotesques, tantôt apôtres, semblent se pencher sur les visiteurs.
Les guerres fragilisent l’église, ainsi que les accidents d’explosifs à la proche poudrerie, faisant se succéder reconstructions et restaurations jusqu’au XXe siècle.
Sources : L’Eglise