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"Le port de pêche de la ville fut construit en 1971, jusqu’alors les embarcations installées dans le canal cohabitaient avec les nombreux bateaux de plaisance qui ont fait leur apparition dans les années 1960.
L’arrivée de grosses unités de pêche et l’essor de la plaisance ont amené la ville à penser la construction d’un bassin de pêche dans l’ancien lit du Vidourle.
Ce dernier compte 27 unités hauturière et 66 de petite pêche."
"The fishing port of the city was built in 1971, until then the boats installed in the canal cohabited with the numerous pleasure boats that appeared in the 1960s.
The arrival of large fishing units and the rise of yachting led the city to think of the construction of a fishing pond in the old bed of Vidourle.
The latter has 27 offshore and 66 small-scale fishing units. "
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"Avec ses 200 pêcheurs, 17 chalutiers et 60 petits métiers, le Grau-du-Roi rattrape Sète
Le retour des chalutiers pressés d'en finir. Des marins burinés, marqués par la fatigue, trop occupés à trier pour jeter un œil sur les vacanciers arrêtés devant leur cortège majestueux. Le pont qui s'écarte, les nuées de mouettes, la lumière dorée de l'après-midi qui éclabousse l'eau, des senteurs de gasoil, de poisson et de métal. Un décor de carte postale que jalousent bien des stations balnéaires de la Méditerranée française.
La cité vit toute l'année grâce aux pêcheurs
Mieux, la carte d'identité d'une cité qui vit toute l'année grâce aux pêcheurs. Et des pêcheurs qui se battent habilement, malgré la raréfaction du poisson, la réglementation et les hausses du carburant, pour continuer à faire leur métier.
Ils sont aujourd'hui 180 marins actifs auxquels s'ajoutent 23 pêcheurs à pied (telline). La flotte compte 17 chalutiers et 60 embarcations de petits métiers (en principe moins de 12 m). "On a agrandi le port à une époque car on manquait de place pour les chalutiers. Il y a en avait 34, il y a dix ans. On en a perdu la moitié", explique Hervé Sargueil, adjoint au maire en charge du port, du littoral et de l'environnement.
Davantage de petits métiers
Une catastrophe ? Pas tout à fait. La taille des chalutiers s'est accrue, de sorte qu'ils craignent moins le mauvais temps - mais ils consomment trop de gasoil (jusqu'à 1 200 litres par jour) - et il y a davantage de petits métiers (une centaine de pêcheurs contre 60 sur les chalutiers).
Reste que les chalutiers sont essentiels à la criée (70 à 80 % des apports), elle-même vitale pour les petits métiers, qui commercialisent quasiment toute leur pêche à travers elle.
Une criée en croissance
Cette criée, propriété des pêcheurs (celle de Sète appartient à la CCI) vend autant de poissons (2 632 tonnes en 2012) qu'en 2003 (2 786 tonnes). C'est un résultat remarquable : dans le même temps, la criée de Sète est passée de 7 550 tonnes à 2 770 tonnes, Port-Vendres de 3 211 tonnes à 650 tonnes, Port-la-Nouvelle de 3 275 tonnes à 1 033 tonnes et Port-de-Bouc de 4 150 tonnes à 525 tonnes. Du coup, la criée du Grau reçoit une part croissante de la pêche des Bouches-du-Rhône. Elle est au coude à coude avec celle de Sète en volumes et même devant en valeur (12,3 M€ contre 10,3 M€). Cela devrait se confirmer en 2013, Sète n'ayant plus que 12 chalutiers depuis février. Les Sétois ont certes encore des thoniers, mais ils ne peuvent presque plus sortir...
"Cette année a l'air un peu meilleure pour les pêcheurs, dit Hervé Sargueil. Mais depuis quatre ou cinq ans, les sardines et les anchois ont disparu, de sorte que tout le monde pêche au fond. Même si la flotte a diminué, la pression est très forte pour ce type de pêche. Il faudrait que les sardines reviennent"."
"With 200 fishermen, 17 trawlers and 60 small trades, the Grau-du-Roi catches up with Sète
The return of trawlers in a hurry to finish. Sailors chiselled, fatigued, too busy to sort out to take a look at the vacationers stopped in front of their majestic procession. The bridge that spreads, the clouds of seagulls, the golden light of the afternoon that splashes the water, scents of gasoil, fish and metal. A decoration of postcard that jealousent many seaside resorts of the French Mediterranean.
The city lives all the year thanks to the fishermen
Better, the identity card of a city that lives all the year thanks to the fishermen. And fishermen who skillfully fight, despite the scarcity of fish, regulation and fuel rises, to continue to do their job.
Today, there are 180 active sailors and 23 fishermen (telline). The fleet consists of 17 trawlers and 60 small craft boats (normally less than 12 m). "The port was enlarged at one time because there was a shortage of trawlers, there were 34 of them ten years ago, and we lost half of them," explains Hervé Sargueil, deputy mayor in charge of the port , The coastline and the environment.
More Small Crafts
A disaster ? Not quite. The size of the trawlers has increased, so that they are less afraid of bad weather - but they consume too much diesel (up to 1,200 liters per day) - and there are more small trades (a hundred fishermen Compared to 60 on trawlers).
Still, trawlers are essential to the auction (70 to 80% of the inputs), which is vital for the small trades, which market almost all their fishing through it.
A growing auction
This auction belongs to the fishermen (that of Sète belongs to the CCI) sells as many fish (2,632 tons in 2012) as in 2003 (2,786 tons). This is a remarkable result: at the same time, the Sète fish auction rose from 7 550 tonnes to 2 770 tonnes, Port-Vendres from 3 211 tonnes to 650 tonnes, Port-la-Nouvelle from 3 275 tonnes to 1 033 Tonnes and Port-de-Bouc from 4,150 tonnes to 525 tonnes. As a result, the Grau fish auction receives a growing share of the Bouches-du-Rhône fishery. It is neck and neck with Sète in volume and even in value (€ 12.3 million versus € 10.3 million). This should be confirmed in 2013, since Sète has only 12 trawlers since February. The Seita still have tuna vessels, but they can hardly get out any more ...
"This year looks a bit better for the fishermen," says Hervé Sargueil, "but for the past four or five years sardines and anchovies have disappeared, so that everyone is fishing at the bottom." Even though the fleet has declined, The pressure is very strong for this type of fishing."