Châteaubriand
En 1791, Armand de Châteaubriand, cousin de l'écrivain, ardent royaliste, avait émigré à Jersey. En 1808, en plein épanouissement du Premier Empire, il décide de revenir en France en conspirateur, afin d'activer le retour des Bourbon. Il reçoit le conseil de repartir et s'embarque à nouveau, avec du courrier compromettant, sur un bateau rejeté su la cote. Reconnu et arrêté, il est condamné à mort par une Commission militaire le 25 février 1809, et fusillé le 31 mars suivant dans la plaine de Grenelle avec ses deux complices. Le lieu de supplice, contre le mur des Fermiers Généraux, n'est pas connu avec exactitude mais se situe vraisemblablement près de la barrière de Grenelle. Châteaubriand, qui avait essayé en vain de sauver son cousin, décrit la scène dans les "Mémoires d'Outre-Tombe" : "Le jour de l'exécution, je voulus accompagner mon camarade (d'enfance) sur son dernier champ de bataille ; je ne trouvai point de voiture, je courus à pied à la plaine de Grenelle. J'arrivai, tout en sueur, une seconde trop tard : Armand était fusillé contre le mur d'enceinte de Paris. Sa tête était brisée... Je suivis la charrette qui conduisit le corps d'Armand et de ses deux compagnons au cimetière de Vaugirard."
In 1791, Armand de Chateaubriand, cousin of the writer, ardent royalist, had emigrated to Jersey. In 1808, during the First French Empire, he decided to return to France as a conspirator in order to enable the return of the Bourbons to power. He received advice to leave and sailed with the mail boat, hoping to beat the the odds. Recognized and arrested, he was sentenced to death by a military commission on 25 February 1809 and shot on 31 March, with his two accomplices, on Grenelle Plain. The place of execution, against the wall of the Fermiers Généraux, is not precisely known but is likely located near the Barriere de Grenelle. Chateaubriand, who had tried in vain to save his cousin, described the scene in "Memoirs d'Outre-Tombe": "The day of the execution, I wanted to accompany my childhood friend on his last battlefield; I found the carriage parked, I ran off to Grenelle Plain. I arrived, all sweaty, a second too late: Armand was shot against the wall around Paris ... His head was broken.. I followed the cart that took the body of Armand and his two companions to the cemetery of Vaugirard."