Les piliers de la Poudrière de Drummondville, Qc, Canada
Posted by: Groundspeak Regular Member lyturmel
N 45° 51.651 W 072° 28.412
18T E 696118 N 5081691
Les piliers de béton supportaient les réservoirs d'acide nitrique et d'acide sulfurique de la Poudrière, Drummondville - Poudriere's tanks of nitric acid and sulfuric acid were supported by these pillars.
Waymark Code: WMN2YN
Location: Québec, Canada
Date Posted: 12/15/2014
Published By:Groundspeak Premium Member BarbershopDru
Views: 18

Le texte de l'affiche:
'La construction de la manufacture de poudre Aetna Chemical est complétée au printemps 1916 et dès lors, les machines tournent à plein régime, du moins jusqu'en septembre 1917; par la suite, la production varie selon les commandes reçues. On y embauche jusqu'à 2500 ouvriers, recrutés dans la région, mais aussi parmi les immigrants polonais, russes, grecs, belges… Le coton-poudre (ou poudre sans fumée) qu'on y produit est le résultat des recherches de Paul Vieille et d'Alfred Nobel; il remplace la poudre noire, qui dégage beaucoup de fumée et abîme rapidement les canons. C'est un produit à base de cellulose qu'on retrouve dans le coton. Les fibres de coton, imprégnées d'acides et de solvants, sont essorées, lavées, déchiquetées, pressées. Les 28 piliers de béton qu'on aperçoit le long du boulevard Saint-Joseph supportent les réservoirs d'acide nitrique et d'acide sulfurique qui sont produits sur place. C'est un environnement très dangereux, car les ouvriers risquent d'être intoxiqués par les vapeurs d'acide qui s'échappent des alambics ou des marmites de nitratation. Ils sont soumis à une cadence de travail élevée et sont constamment en contact avec des mélanges chimiques corrosifs et les nombreuses courroies de transmission qui relient les machines. On ne peut éviter les accidents. Le plus grave survient le 20 août 1916, à 1 h 20 du matin, alors qu'une étincelle provoque l'embrasement de 70 tonnes de poudre dans l'atelier du malaxage. Il ne s'agit pas d'une explosion, mais d'un gigantesque incendie qui consume la poudre dans un sifflement sinistre et provoque une intense lueur orangée visible dans toute la région. Des portes à chaque extrémité du bâtiment permettent aux ouvriers d'évacuer rapidement, alors que ceux qui se retrouvent à l'étage utilisent des glissoires pour s'éloigner du brasier. On emmène les blessés à l'hôpital Sainte-Croix alors que les plus gravement atteints sont transportés à Montréal par train. Neuf ouvriers perdent la vie dans cette conflagration, la plus grave à survenir à la manufacture de Drummondville.'

'The construction of the Aetna Chemical powder factory is completed in 1916' spring and therefore the machines running at full speed, at least until September 1917; thereafter, the production varies according to the orders. 2,500 workers were recruited in the region, also among the Polish immigrants, Russian, Greek, Belgian ... The gun cotton (or smokeless powder) is the result of research of Paul Vieille and Alfred Nobel; it replaces the black powder which smokes and spoils quickly cannons. This is a product based on cellulose in cotton. Cotton fibers impregnated with acids and solvents, are dewatered, washed, shredded, pressed. The 28 concrete pillars that can be seen along the St. Joseph Boulevard support the nitric acid tank and sulfuric acid tank that are produced locally. This is a very dangerous environment, because the workers are likely to be poisoned by acid fumes escaping stills or pots nitration. They worked quickly and are constantly exposed to corrosive chemical mixtures and transmission belts that connect the machines. Accidents can not be warned. The most serious occurred on August 20, 1916, at 1:20 am, when a spark causes the burning of 70 tons of powder in the mixing workshop. This is not an explosion, but a huge fire that consumes the powder in a sinister hiss and causes intense orange glow visit throughout the region. Doors at each end of the building allow workers to evacuate quickly, while those who are on the second floor used slides to move away from the blaze. The injured went to Sainte-Croix's Hospital while the most severely affected are transported to Montreal by train. Nine workers died in the conflagration, the most serious to occur at the factory in Drummondville.'
Type: Remnant

Fee: No fee

Hours:
All day


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