 Louis
Cyr 1863-1912
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[Fr]
Ce monument a été érigé dans le
quartier St-Henri à Montréal où Louis Cyr a
travaillé en tant que policier. Le parc Louis-Cyr et la
Place des Hommes-Forts, où réside ce monument, ont
été conçus en sa mémoire.
La
pose que lui fait adopter Robert Pelletier traduit bien le
caractère déterminé de Louis Cyr et le rendu
du personnage est en tous points conforme aux photographies
d'archives qui ont été conservées du
champion. Il est ici représenté avec les attributs
de sa discipline : haltères, maillot et bottines, et
porte à la taille la ceinture de bronze dorée,
«Fortissimo», offerte en 1908 par la Société
Saint-Jean-Baptiste et remise en présence de sir Wilfrid
Laurier et d'Honoré Mercier.
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[En]
This monument was erected in the St-Henri district of Montreal
where Louis Cyr worked as a police officer. Louis Cyr Park and
« Place des Hommes-Forts », where this
monument lies, were designed in his memory.
The posture as he passed
Robert Pelletier reflects the specific character of Louis Cyr and
rendering of the character is in full conformity with archival
photographs that have been conserved of the champion. He is shown
here with the attributes of his discipline : dumbbells, shirt
and boots, and worn around the waist the belt of golden bronze,
"Fortissimo" offered in 1908 by the Saint-Jean-Baptiste
Society and delivered in the presence of Sir Wilfrid Laurier and
Honoré Mercier.
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(click
here for english)
CYR,
LOUIS
(baptisé Cyprien-Noé,
il porta ces prénoms jusque vers 1880).
Enfant à l’esprit
vif, au caractère à la fois volontaire et doux,
Cyprien-Noé Cyr est, dès son jeune âge, doué
d’une force exceptionnelle, héritée semble-t-il
de son grand-père paternel, Pierre Cyr, coureur de bois,
trappeur et chasseur, mais aussi de sa mère, elle-même
d’une carrure imposante et d’une force au-dessus de la
moyenne. La force exceptionnelle du jeune garçon est
d’ailleurs très tôt valorisée par le milieu
familial, qui voue un intérêt particulier aux hommes
forts et aux exploits de force physique en grande vogue à
cette époque.
Vers l’âge de 18
ans, il participe à son premier concours d’hommes forts
à Boston, où il réussit à lever un cheval
de terre.
En 1883, Cyr se voit offrir un
travail plus sédentaire, celui de policier à la ville
de Sainte-Cunégonde (Montréal) (à l’endroit
où est installée la statue aujourd’hui).
En mars 1886, il affronte à
Québec David Michaud, reconnu comme l’homme le plus fort
du Canada. Cyr l’emporte facilement en levant d’un bras
une haltère de 218 livres (contre 158 livres pour Michaud) et
en soulevant avec son dos 2 371 livres (contre 2 071 pour
son adversaire). Le titre d’homme le plus fort du Canada
revient dès lors à Cyr.
En 1890, il se joint à
une troupe américaine et s’impose de plus en plus comme
l’homme le plus fort du monde.
Louis Cyr meurt à
Montréal, à l’âge de 49 ans, dans la
résidence de sa fille, le 10 novembre 1912 des
suites de la maladie de Bright. Dès le lendemain, les journaux
diffusent la nouvelle. Le Soleil
et la Presse,
notamment, annoncent son décès à la une et
consacrent, tout comme le Devoir
et la Patrie,
plusieurs colonnes à sa biographie et à l’énumération
de ses exploits. Le journaliste du Soleil
souligne que « sa glorieuse carrière d’athlète
[...] a contribué à jeter sur [la] race
[canadienne-française] l’éclat d’une
réputation de force et de vigueur physique peu commune ».
Ses contemporains ont immortalisé leur héros par une
statue fort imposante, maintenant propriété du Musée
de la civilisation à Québec, et qui permet aux
Québécois de ne pas oublier Louis Cyr, dont on dit
encore que les exploits sont restés inégalés.
Céline
Cyr
En
janvier 1908, Louis Cyr accordait une série d’entrevues
à un journaliste de la Presse
à qui il racontait sa vie, ses exploits et ses aventures. Ce
récit, publié d’abord dans la
Presse, a fait l’objet d’un
livre intitulé Mémoires
de l’homme le plus fort du monde
(Montréal-Nord, Québec, 1980).
Référence:
Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/cyr_louis_14F.html
Céline
Cyr, « CYR, LOUIS », dans Dictionnaire
biographique du Canada, vol. 14, Université
Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 10
avril 2014, http://www.biographi.ca/fr/bio/cyr_louis_14F.html.
[English]
CYR,
LOUIS
(baptized Cyprien-Noé,
which he used until about 1880).
A
quick-witted child, Cyprien-Noé Cyr was wilful yet gentle by
nature. From early on he was endowed with exceptional strength,
apparently inherited from his paternal grandfather Pierre Cyr, a
coureur de bois, trapper, and hunter, but also from his mother, a
woman of imposing stature and physical power. The young boy’s
unusual ability soon attracted the admiration of his family, who were
keenly interested in the strong men and feats of strength popular at
the time.
When
he was about 18 he entered his first contest of strong men in Boston
and succeeded in lifting a horse off the ground.
In
1883 Cyr was offered a position involving less travel, as a policeman
in Sainte-Cunégonde (Montreal) (where the statue is installed
today).
In
March 1886 he competed at Quebec with David Michaud, who was
acknowledged as the strongest man in Canada. Cyr won an easy victory,
lifting a 218-pound barbell with one hand (to Michaud’s 158
pounds) and a weight of 2,371 pounds on his back (to his opponent’s
2,071). The title of strongest man in the country now belonged to
him.
In
1890 he joined an American troupe and he earned a growing reputation
as the strongest man in the world.
Louis
Cyr died at his daughter’s home in Montreal on 10 Nov. 1912
at the age of 49 of Bright's disease. The news appeared in the press
the following day. Le Soleil
and
La Presse,
among others, announced his death on the front page and, like
Le Devoir
and La Patrie,
devoted several columns to an account of his life and exploits.
According to Le Soleil,
“His glorious athletic career . . . helped shed on
[the French Canadian] race the lustre of a reputation for strength
and uncommon physical vigour.” His contemporaries immortalized
their hero with an impressive statue, now held by the Musée de
la Civilisation at Quebec; it keeps alive in the province the memory
of Louis Cyr, whose feats are still said to be unequalled.
Céline
Cyr
Reference:
Permalink:
http://www.biographi.ca/en/bio/cyr_louis_14E.html
Céline
Cyr, “CYR, LOUIS,” in Dictionary
of Canadian Biography,
vol. 14, University of Toronto/Université Laval, 2003–,
accessed April 10, 2014,
http://www.biographi.ca/en/bio/cyr_louis_14E.html.