Église de Sainte-Thérèse
«À Sainte-Thérèse, les débuts de l’église protestante remontent aux années 1830, précédée par l’immigration de nombreuses familles écossaises et anglaises au Canada après 1759, dont on retrouve dans les premiers registres, plusieurs noms de familles tels que Hettrick, Buchanan, Kimpton, Gilmour, Morris, Millar, Oswald, Hamilton et Dobie.
En 1833, un comité est formé des Gilmour, Morris, Millar, Oswald, Hamilton, Farmer et Kimpton pour acheter un site pour les besoins du culte, et l’année suivante, soit le 4 septembre 1834, un terrain d’un demi-arpent de large et un demi-arpent de long est acheté de Charles Tait, de Montréal, au prix de 50 livres sterling.
Les premiers offices religieux ont lieu chez le Révérend Brompton dont la demeure était située sur le lot voisin du temple actuel. Puis en 1842, les offices se tiennent dans l’une des résidences de John Morris sur une petite allée maintenant connue sous le nom de rue Saint-Lambert. L’église sur la rue Saint-Charles est construite en 1858 et 1859, avec une école dans la partie arrière bien délimitée, alors que l’école protestante est construite tout à côté en 1912.
À cette époque, trois congrégations se sont unies pour faire appel à un pasteur à temps plein. C’était celles de St-Eustache, Lafrenière (Belle Rivière) et Ste-Thérèse. Le pasteur résidait dans une maison en pierre, un demi-mille à l’ouest de St-Eustache sur le chemin de la Petite Rivière du Nord. Quand un nouveau pasteur fut appelé en 1872, c’était avec l’entente qu’il devait prendre résidence à Ste-Thérèse. Cette maison (manse-presbytère) fut construite en 1896, pour en remplacer un autre situé au même endroit qui était fait de « soliveau équarri à la main »; le presbytère n’appartient plus à la congrégation depuis plusieurs années, étant largement modifié avec l’ajout d’un 3e étage.
Consciente du fait français, l’Église Unie de Sainte-Thérèse a été considérée à l’origine comme un centre des activités des protestants français dans la province de Québec. L’Institut Évangélique a pris naissance à Sainte-Thérèse avant d’être transféré à Pointe-aux-Trembles. Les registres initiaux de l’Église de Sainte-Thérèse servirent aux missionnaires français protestants pour enregistrer les naissances, mariages et décès.
Un esprit pionnier était très évident dans la jeune congrégation. À une réunion en 1874, ils votèrent pour l’union de toutes les succursales du Presbytérianisme au Canada. Encore en 1924, ils s’unirent aux Églises Méthodistes et Congrégationnelles afin de former l’Église Unie du Canada.
Situé sur un terrain à l’arrière de l’église, le cimetière protestant n’accepte plus de nouvelles inhumations depuis une vingtaine d’années, étant rempli à pleine capacité. Seules les familles qui ont leur lot peuvent y être enterrées. Le cimetière compte actuellement quelque 70 monuments, dont plusieurs remontent aux années 1838. Parmi ces monuments, on y remarque ceux de Porteous, Orr, Millar, McAllister, McColl et Kimpton.
L’Église évangélique Luso-Francophone
Au cours des dernières années, l’église située au 28, rue Saint-Charles abrite la communauté protestante anglaise ainsi que l’Église évangélique Luso-Francophone; ce groupe portugais, indépendant de l’Église Unie, a commencé à louer l’église à Sainte-Thérèse dès 1999, et son pasteur est M. Manuel Franco depuis les débuts.
Depuis 1967, des chrétiens portugais de la région térésienne se réunissaient occasionnellement pour étudier la Bible. En 1984, ils ont commencé à le faire chaque semaine. L’Église évangélique Luso-Francophone est donc née lorsqu’ils ont débuté à se réunir chaque dimanche depuis 1999 au 28, rue Saint-Charles. Elle entretient des liens d’amitié avec la United Church de Sainte-Thérèse, mais les deux églises sont complètement indépendantes l’une de l’autre, tant au niveau de la doctrine que du leadership, de l’administration des finances ou des activités.»
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