Église Saint-Georges - Hermaville, France - Roman Catholic Churches on Waymarking.com

"Located in the heart of the commune of Hermaville, a "Heritage Village" (Village-Heritage), in a verdant and authentic setting, the Saint-Georges Church has been listed in the Inventory of Historic Monuments since 1926. The church of Hermaville was first mentioned in 1099.

To access the building, you must first cross the old parish enclosure. Before entering, don't forget to admire the large "bell tower-porch" and its spire with sculpted hooks, dating from 1629.

The building was rebuilt in 1782 (nave and chancel) on the site of the old church, whose architecture is known thanks in particular to the gouache in the Albums de Croÿ (no. 18) depicting the village at the beginning of the 17th century.

The tower of the Church of Saint-Georges, built in 1629, was fortified to protect it from attacks, which were numerous in the 16th century. A patrol path with watchtowers at the corners was built at the top of the tower to monitor the village. A corner turret suggests the existence of floors within the tower, accessed by a spiral staircase. Lookouts, and even the population, could find refuge there in the event of an invasion. The fortified tower of Hermaville is topped by a stone spire with crockets, typical of Artois. Its carved crockets represent human faces.

Inside, the visitor is surprised by the brightness and lightness of the building despite its large dimensions for a village church.

Neoclassical in style, without a transept, it has three naves abundantly lit by contemporary stained-glass windows. On the walls, banners recall the existence since the end of the 19th century of a local devotion to the "Sacred Heart". In the choir, two wooden folk art statues represent Saint Anthony and Saint Nicholas, then a "Renaissance" baptismal font, an 18th century communion bench, a beautiful ceramic Stations of the Cross, a luminous small stained glass window with the coat of arms of Marshal Randon, are some of the elements of a decor that surprises by its great sobriety."

Sources : The Church

"Située au cœur de la commune d’Hermaville, labellisée « Village-Patrimoine », dans un cadre verdoyant et authentique, l’église Saint-Georges est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 1926.. L’église d’Hermaville est mentionnée pour la première fois en 1099.

Pour accéder à l’édifice, il faut tout d’abord traverser l’ancien enclos paroissial, et avant d’entrer n’oubliez pas d’admirer le grand « clocher-porche » et sa flèche à crochets sculptés, datant de 1629.

L’édifice a été reconstruit en 1782 (nef et choeur) à l’emplacement de l’ancienne église, dont on connaît l’architecture grâce notamment à la gouache des Albums de Croÿ (n°18) représentant le village au début du XVIIe siècle.

La tour de l’église Saint-Georges construite en 1629 est fortifiée pour se protéger des attaques, nombreuses au 16ième siècle. Un chemin de ronde avec des tourelles de guet aux angles est aménagé au sommet de la tour pour surveiller le village. Une tourelle d’angle laisse supposer l’existence d’étages aménagés dans la tour, auxquelles on accédait par un escalier à vis. Les guetteurs, voire la population, pouvait y trouver refuge en cas d’invasion. La tour fortifiée d’Hermaville est surmontée d’une flèche en pierre à crochets, typique de l’Artois. Ses crochets sculptés représentent des visages d’homme.

À l’intérieur, le visiteur est surpris par la luminosité et la légèreté de l’édifice en dépit de ses dimensions importantes pour une église de village.

De style néoclassique, dépourvue de transept, elle comporte trois nefs abondamment éclairées par des vitraux contemporains. Aux murs, des bannières rappellent l’existence depuis la fin du XIXe siècle d’une dévotion locale au « Sacré-Coeur ». Dans le chœur, deux statues en bois d’art populaire représentent saint Antoine et saint Nicolas, puis des fonts baptismaux « Renaissance », un banc de communion du XVIIIe siècle, un chemin de croix en belle céramique, un lumineux petit vitrail aux armes du maréchal Randon, sont quelques-uns des éléments d’un décor qui étonne par sa grande sobriété. "

Sources : L'Eglise