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Hôtel Westminster

Cet hôtel, classé « hors classe », du Touquet-Paris-Plage, fait partie des 7 grands hôtels de cette catégorie en activité avant la Seconde Guerre mondiale, les autres sont, le Grand-Hôtel, l'hôtel des Anglais, le Golf-Hôtel, le Royal Picardy, l'Atlantic Hôtel et l'Hermitage-Hôtel, seul l'hôtel Westminster est toujours en activité.

La construction de l'hôtel édifiée dans le style Art déco à l'emplacement d'un éphémère « casino de la Forêt », a débuté par l'aile ouest sur les plans de l’architecte Auguste Bluysen et construit par l'entreprise Belge Monnoyer. Cette partie fut inaugurée en 1924. Deux ans plus tard, l'hôtel s'agrandit, sur les plans de l'architecte Raoul Jourde, avec l'édification de l'aile Est et de l'entrée actuelle. L'ensemble présente une façade de 130 m de long et l'établissement passe d'une capacité de 110 à 250 chambres.

Durant les années 1930, il est reconnu comme le plus « britannique » des hôtels touquettois, régulièrement fréquenté par des personnalités du gotha comme prince de Galles (futur Édouard VIII), le prince Louis II de Monaco ou Marlene Dietrich.

Bombardé en 1944, l'hôtel rouvre en 1946.

Durant les années 1950-1960, l'établissement accueille surtout des personnalités du monde artistique et sportif, de passage dans la région : le prince Aga Khan, Édith Piaf, Martine Carol, Jeanne Moreau, Charles Aznavour, puis plus récemment Jacques Dutronc et Charlotte Rampling lors du tournage du film Embrassez qui vous voudrez en 2002, ou encore Daniel Auteuil et Pierre Richard.

Il est entièrement restauré par les propriétaires dans les années 1980.

Le groupe Barrière rachète l’hôtel en 2016.

Il ferme ses portes le 1er décembre 2019, pour rénovations menées par l'architecte Bruno Borrione. En raison de la pandémie de COVID-19, sa date de réouverture, initialement prévue en juin 2020, est repoussée. Il rouvre le 25 septembre 20206. Cette même année 2020, le parking situé devant l'hôtel est transféré à l'arrière de celui-ci.

Le 10 juin 2021, le Westminster obtient sa cinquième étoile, il devient ainsi le seul hôtel cinq étoiles de la Côte d'Opale.

Caractéristiques
104 chambres et suites non-fumeur dont une pour personne à mobilité réduite ;
2 restaurants, une salle pour le brunch et un bar :
« Le Pavillon », restaurant gastronomique, depuis 2008 avec le chef William Elliott
« La Table du West », brasserie bistronomique avec cuisine ouverte
« Le Brunch du West » servi le dimanche dans les « Ambassadeurs »
« Le Bar du West », bar avec terrasse
Spa avec piscine intérieure chauffée, sauna, jacuzzi
espace fitness
salles de séminaire, salons de mariage
une conciergerie
parking privé

Hôtel Westminster

This "hors classe" hotel in Le Touquet-Paris-Plage is one of 7 large hotels in this category in operation before the Second World War, the others being the Grand-Hôtel, the Hôtel des Anglais, the Golf-Hôtel, the Royal Picardy, the Atlantic Hôtel and the Hermitage-Hôtel; only the Hôtel Westminster is still in operation.

The hotel, built in Art Deco style on the site of a short-lived "Casino de la Forêt", began with the west wing, designed by architect Auguste Bluysen and built by the Belgian firm Monnoyer. This section was inaugurated in 1924. Two years later, the hotel was extended by the architect Raoul Jourde, with the construction of the east wing and the present entrance. The overall façade was 130 m long, and the hotel's capacity increased from 110 to 250 rooms.

During the 1930s, it was recognized as the most "British" of Touquet hotels, regularly frequented by such gothic personalities as the Prince of Wales (future Edward VIII), Prince Louis II of Monaco and Marlene Dietrich.

Bombed in 1944, the hotel reopened in 1946.

During the 1950s-1960s, the hotel mainly welcomed artistic and sporting personalities visiting the region: Prince Aga Khan, Édith Piaf, Martine Carol, Jeanne Moreau, Charles Aznavour, and more recently Jacques Dutronc and Charlotte Rampling during the filming of Embrassez qui vous voudrez in 2002, as well as Daniel Auteuil and Pierre Richard.

It was completely restored by the owners in the 1980s.

The Barrière group bought the hotel in 2016.

It closes its doors on December 1, 2019, for renovations led by architect Bruno Borrione. Due to the COVID-19 pandemic, its reopening date, initially scheduled for June 2020, is postponed. It reopens on September 25, 20206. In the same year, 2020, the parking lot in front of the hotel was moved to the rear.

On June 10, 2021, the Westminster was awarded its fifth star, making it the only five-star hotel on the Côte d'Opale.

Features
104 non-smoking rooms and suites, including one for disabled guests;
2 restaurants, a brunch room and a bar:
"Le Pavillon", gourmet restaurant, since 2008 with chef William Elliott
"La Table du West", bistronomic brasserie with open kitchen
"Le Brunch du West", served on Sundays in the "Ambassadeurs
"Le Bar du West", bar with terrace
Spa with heated indoor pool, sauna and jacuzzi
fitness area
seminar rooms, wedding salons
concierge service
private parking

Au Touquet, Barrière réenchante le Westminster

À deux heures et demie de Paris, l'emblématique hôtel rouvre enfin ses portes ce 25 septembre après une rénovation sans précédent. Visite exclusive avant son inauguration.

Huit mois. En 1924, c'est le temps qu'il a fallu à l'architecte Auguste Bluysen pour offrir au Touquet, « son joyau de plus » : Le Westminster. 110 chambres, une élégante façade Art déco, un style Queen Anne et du mobilier Louis XIII ou XVI… Ainsi naît ce symbole de l'élégance de la station balnéaire dans les Années folles. Neuf mois. En 2020, c'est le temps qu'il a fallu à l'architecte français Bruno Borrione pour le réinventer. Avec un enjeu majeur : celui de conserver l'âme de cet unique rescapé des palaces d'antan de la côte d'Opale. Entre ces deux dates, presque un siècle s'est écoulé malgré des travaux au fil des décennies. « Les hébergements étaient très vieillissants mais il était hors de question de faire table rase du passé, explique l'architecte à quelques jours de l'ouverture annoncée ce vendredi 25 septembre. La gageure était de donner l'illusion que tout était déjà là ! Ce qui a pu être restauré, ou restitué, l'a été ».

At Le Touquet, Barrière reenchants the Westminster

Two and a half hours from Paris, the emblematic hotel finally reopens its doors on September 25 after an unprecedented renovation. Exclusive visit before the inauguration.

Eight months. In 1924, that's how long it took architect Auguste Bluysen to give Le Touquet "its crowning jewel": Le Westminster. 110 rooms, an elegant Art Deco façade, Queen Anne styling and Louis XIII or XVI furniture... Thus was born this symbol of the seaside resort's elegance in the Roaring Twenties. Nine months. In 2020, that's how long it took French architect Bruno Borrione to reinvent the building. The challenge was to preserve the soul of this unique survivor of the Opal Coast's palaces of yesteryear. Almost a century has passed between these two dates, despite the work carried out over the decades. The accommodation was very old, but it was out of the question to wipe the slate clean," explains the architect a few days before the opening, announced this Friday, September 25. The challenge was to give the illusion that everything was already there! What could be restored or restored was restored.