Abbatiale Saint-Chaffre - Le Monastier-sur-Gazeille, France - Official Local Tourism Attractions on Waymarking.com

"In the 6th century, a Gallo-Roman lord named Calminius (Calmin) - hence the name Calminiacum (Calminiac or Calmel) originally given to Monastier - came to live as a hermit at a place called "le Villars", according to the principles inspired by Saint Martin of Tours to "seek solitude". It is likely that a small community formed around him which may have lived for some time in the caves located above the present town. In the 7th century, under the influence of Saint Eudes, then of his nephew Théofrède who became Saint Chaffre, the community turned to Provençal monasticism on the Lérins Islands in the Mediterranean. The monastery only adopted the Benedictine rule in 817.

In two centuries, three churches were built, which collapsed due to the instability of the terrain, including the "great church" of Abbot Vulfade, of which only a few vestiges remain. The current church was built from 1074 under Abbot Guillaume III. The work was continued by Guillaume IV who also had the cartulary of the abbey written, the source of a great deal of knowledge to this day. From this date, the monastery took on a considerable size with up to 235 outbuildings to the west and east of the Rhône as far as Italy. In the 15th century, the choir of the church collapsed and was rebuilt in the Gothic style by the abbots Vital Hérailh then François d'Estaing, adviser to King Charles VIII. At the end of the 16th century, the abbey lost its autonomy through its attachment to the Abbey of Cluny. It was definitively closed in 1787.

Today, the abbey church remains one of the finest examples of Romanesque art in Auvergne with its polychrome facade and unique top frieze. Its 1518 organ, commissioned by Gaspard de Tournon and restored in 1985 by the Giroud organ building workshop (Bernin, Isère), is one of the oldest in Europe."

Sources : The Church

"Au VIe siècle, un seigneur gallo-romain nommé Calminius (Calmin) — d'où le nom de Calminiacum (Calminiac ou Calmel) donné à l'origine au Monastier — vint vivre en ermite au lieu-dit « le Villars », selon les principes inspirés par saint Martin de Tours de « rechercher la solitude ». Il se constitua vraisemblablement autour de lui une petite communauté qui a peut-être vécu quelque temps dans des grottes situées au-dessus du bourg actuel. Au VIIe siècle, sous l'influence de saint Eudes, puis de son neveu Théofrède qui devient saint Chaffre, la communauté se tourne vers le monachisme provençal des îles de Lérins en Méditerranée. Le monastère n'adopte la règle bénédictine qu'en 817.

En deux siècles, trois églises sont construites, qui s'effondrent à cause de l'instabilité du terrain, dont la « grande église » de l'abbé Vulfade dont il ne reste que quelques vestiges. L'église actuelle est construite à partir de 1074 sous l'abbé Guillaume III. Les travaux sont continués par Guillaume IV qui fait aussi écrire le cartulaire de l'abbaye, source de bon nombre des connaissances à ce jour. À partir de cette date, le monastère prend une ampleur considérable possédant jusqu'à 235 dépendances à l'ouest et à l'est du Rhône jusqu'en Italie. Au XVe siècle, le chœur de l'église s'effondre et est reconstruit dans le mode gothique par les abbés Vital Hérailh puis François d'Estaing, conseiller du roi Charles VIII. À la fin du XVIe siècle, l'abbaye perd son autonomie par son rattachement à l'abbaye de Cluny. Elle est définitivement fermée en 1787.

Aujourd'hui, l'église abbatiale reste un des plus beaux exemples de l'art roman en Auvergne par sa façade polychrome et sa frise sommitale unique. Son orgue de 1518, commandé par Gaspard de Tournon et restauré en 1985 par l'atelier de facture d'orgues Giroud (Bernin, Isère), est l'un des plus vieux d'Europe. "

Sources : L'Eglise