Clap de fin pour le restaurant « Le Mini-Club » ! - Marigot, Saint Martin - News Article Locations on Waymarking.com

L'article se lit comme suit: "Le restaurant qui s’affichait fièrement depuis plus de cinquante ans sur le front de mer de Marigot, l’un des premiers « gastro » de l’île, bien connu des autochtones et des 'anciens', vient de tirer définitivement sa révérence. Eventré et défoncé par Irma, ce sont des coups de pelleteuses qui ont récemment eu raison des ruines qu’il en restait.

Une page se tourne. Définitivement. C’est au milieu des années 1960, à la grande époque des aventuriers, que Pierre, Marquis du Plessis de Grenédan, la cinquantaine alors, débarque en bateau à Saint-Martin avec sa compagne Claude. Ils s’installent dans une demeure du front de mer qu’ils transforment en restaurant. A cette époque, le front de mer que l’on connait aujourd’hui n’était pas, et la mer venait encore lécher les cocotiers qui se trouvaient-là. Le restaurant fut donc construit sur pilotis, laissant les troncs des arbres traverser la terrasse.

Le Mini-Club était né et devenait rapidement l’incontournable rendez-vous nocturne des aventuriers venus « se mettre au vert » à Saint-Martin, des marins venant du monde entier qui accostaient sur les côtes de l’île. Tout ce monde se mêlant aux « notables » de l’île. Pierre, le Marquis, recevait ses hôtes en grande pompe et les festivités se prolongeaient toujours tard dans la nuit.

Un chapitre de Saint-Martin se ferme

Quand Pierre décède en 1993, selon sa volonté, il est inhumé dans le cimetière de Marigot. Sa compagne, Claude, devient alors maîtresse des lieux sur lesquels elle a continué de régner jusqu’à il y a quelques années seulement, quand elle décidait de vendre l’établissement et de quitter Saint-Martin.

Claude avait pour habitude chaque matin de traverser la route en face du restaurant pour se rendre sur le marché aux poissons. Les pêcheurs connaissaient ses exigences et lui réservaient toujours les pièces de premier choix. On se souviendra longtemps des buffets pharaoniques de Claude érigés chaque jeudi soir, composés de langoustes, de fruits de mer, de fricassées de lambis et autres mets locaux cuisinés aux saveurs locales. Des dégustations qui se faisaient sur les rythmes des musiques traditionnelles locales. Et c’était de notoriété publique, le caractère peu commode de Claude imposait que chaque jour d'ouverture, le camp devait être levé peu après 22 heures...

Après la vente de l’établissement et le départ de l’île de Claude, le restaurant le Mini-Club a perdu sa superbe et Irma l’a achevé. Depuis deux ans maintenant, le restaurant affichait sa désolation, dévasté par les affres de l’ouragan Irma. Et pourtant, assister à sa démolition reste un crève-cœur, tournant définitivement la page d’un autre temps. Un autre Saint-Martin."

Note: Nos photos et les coordonnées sont celles du Mini-Club Restaurant avant qu'il ne soit détruit par Irma.

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Google Translation: "The article reads: "The restaurant which has been proudly displayed for more than fifty years on the seafront of Marigot, one of the first "gastro" of the island, well known to the natives and "old ", has just finally bowed out. Ripped open and smashed by Irma, it was the blows of the diggers that recently got the better of the ruins that remained.

A page turns. Definitively. It was in the mid-1960s, during the heyday of adventurers, that Pierre, Marquis du Plessis de Grenedan, then in his fifties, landed in Saint-Martin by boat with his companion Claude. They settle in a house on the seafront which they transform into a restaurant. At that time, the seafront that we know today was not, and the sea still came to lick the coconut trees that were there. The restaurant was therefore built on stilts, letting the trunks of the trees cross the terrace.

The Mini-Club was born and quickly became the essential nocturnal meeting place for adventurers who came to "se mettre au vert" in Saint-Martin, sailors from all over the world who landed on the coasts of the island. Everyone mingling with the "notables" of the island. Pierre, the Marquis, received his guests with great pomp and the festivities always went on late into the night.

A chapter of Saint-Martin closes

When Pierre died in 1993, according to his will, he was buried in the Marigot cemetery. His companion, Claude, then became mistress of the premises over which she continued to reign until only a few years ago, when she decided to sell the establishment and leave Saint-Martin.

Claude used to cross the road in front of the restaurant every morning to go to the fish market. The fishermen knew her requirements and always reserved the first choice pieces for her. We will long remember Claude's pharaonic buffets set up every Thursday evening, made up of lobster, seafood, conch fricassee and other local dishes cooked with local flavors. Tastings that were done on the rhythms of traditional local music. And it was common knowledge, Claude's inconvenient nature imposed that each day of opening, the camp had to be lifted shortly after 10 p.m....

After the sale of the establishment and the departure of Claude from the island, the Mini-Club restaurant lost its splendor and Irma finished it. For two years now, the restaurant has displayed its desolation, devastated by the horrors of Hurricane Irma. And yet, witnessing its demolition remains heartbreaking, definitively turning the page of another time. Another Saint Martin."

Note: Our photos and coordinates are those of the Mini-Club Restaurant before it was destroyed by Irma.

Type of publication: Newspaper When was the article reported?: 09/20/2019 Publication: Le 97150 (Saint Martin/Sint Maarten Bi-Hebdo de l'Info) Article Url: [Web Link] Is Registration Required?: no How widespread was the article reported?: international News Category: Business/Finance

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