[FR] Puis, dans les années 50, Norbert Casteret déclara aux journalistes :
“Il n’est pas impossible qu’un lac existe mais je ne peux rien affirmer. Seules, des recherches poussées donneraient des résultats“. Et la presse de 1956 révélait même : “Une faille a permis, en effet, un sondage. A 33 mètres, on n’a pas trouvé de fond ; il existe donc sous Proumeyssac un autre Proumeyssac, vraisemblablement plus vaste“.
Georges Laville décide donc, en 1973, de commencer par ce qui semble devoir être le commencement : l’évacuation des éboulis ! Ceci permettant de redonner au gouffre sa configuration naturelle, et -au-delà- peut-être pourrait-on découvrir de nouvelles galeries…
Ce n’est pas une mince affaire ! Mais il ne s ’en effraie pas et soutenu par son ami administrateur, R. Laval, il s’attaque au projet. Après bien des aléas, une imposante grue fait son apparition aux abords de l’orifice naturel du gouffre, plonge sa mâchoire monstrueuse dans ce trou et en extrait sa première pelletée de gravats Ainsi, durant 1974-1975, le gouffre est débarrassé d’une bonne partie de son énorme cône d’éboulis. Les tonnes de pierrailles qui y furent jetées jadis, ainsi que les produits des “éboulements naturels“ sont ramenés à la surface et évacués : 400 m3 de déblais sont ainsi mis ou remis au jour…
Dans ces tonnes de pierrailles… un examen attentif permit de découvrir des ossements d’animaux, des outils plus ou moins anciens, mais aussi des ossements humains (dont un morceau de crâne) qui pourraient apporter confirmation aux dires des braves gens du Moyen Age. Plus ancien encore, fut retiré des gravats, un coffret de pièces de bronze, appelées “blancs“ ou “douzains“ et frappées aux armes de François 1er. Tous ces trésors sont visibles dans le musée du site.
Depuis, à la charnière des années 1980-1990, sous l’impulsion de Madame Duret qui a repris le flambeau laissé par son père M. Laville, le gouffre s’est vu doté d’un nouvel éclairage très performant et d’une sonorisation, pilotés par ordinateur, de bâtiments d’accueil comportant musée, librairie, bar, boutiques de souvenirs et salles d’exposition. 1990-1998 : l’équipe Madame Duret-Alain Francès consacre toujours tous ses efforts pour l’amélioration et l’animation de ce gouffre. Naissent de leur collaboration, la surveillance des visites par caméras et télévisions, l’agrandissement d’un bon tiers de la plate-forme, l’accompagnement du service des guides par micros H.F.
Les propriétaires sont toujours les Francès, Soulié, et consort : les petits-fils et arrière-petits-fils des “aventuriers“ de 1907…
Des tentatives, pour l’instant (mais pour l’instant seulement !) restées infructueuses, n’ont toujours pas permis de rejoindre le réseau actif qui doit pourtant se développer sous l’éboulis du fond du gouffre et qui continue de faire rêver touristes et spéléologues…
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[EN] Then, in the 50's, Norbert Casteret declared to journalists:
"It is not impossible that a lake exists but I cannot affirm anything. Only thorough research would give results". And the press of 1956 even revealed: "A fault allowed, indeed, a survey. At 33 meters, no bottom was found; there is therefore under Proumeyssac another Proumeyssac, probably larger".
Georges Laville therefore decided, in 1973, to start with what seemed to be the beginning: the evacuation of the scree! This would allow to give back to the chasm its natural configuration, and -beyond- maybe new galleries could be discovered...
It is not an easy task! But he is not afraid of it and supported by his friend, R. Laval, he starts the project. After many ups and downs, an imposing crane appeared near the natural opening of the chasm, plunged its monstrous jaw into the hole and extracted its first shovelful of rubble. Thus, during 1974-1975, the chasm was cleared of a good part of its enormous cone of scree. The tons of rubble that were thrown there in the past, as well as the products of the "natural landslides" are brought to the surface and evacuated: 400 m3 of rubble are thus brought to light...
In these tons of rubble... a careful examination made it possible to discover animal bones, more or less ancient tools, but also human bones (including a piece of skull) which could bring confirmation to the sayings of the brave people of the Middle Ages. Even more ancient, was removed from the rubble, a box of bronze coins, called "whites" or "dozens" and struck with the arms of Francis I. All these treasures can be seen in the site museum.
Since then, at the turn of the 1980s and 1990s, under the impetus of Madame Duret, who took up the torch left by her father, Mr. Laville, the chasm was equipped with new high-performance lighting and a computer-controlled sound system, as well as reception buildings including a museum, a bookshop, a bar, souvenir stores and exhibition rooms. 1990-1998 : the team Madame Duret-Alain Francès always devotes all its efforts to the improvement and animation of this abyss. Their collaboration led to the monitoring of the visits by cameras and television, the enlargement of a third of the platform, and the accompaniment of the guides' service by wireless microphones.
The owners are always the Francès, Soulié, and consort: the grandsons and great-grandsons of the "adventurers" of 1907...
Attempts, for the moment (but only for the moment!) remained unsuccessful, still did not allow to join the active network which must however develop under the scree of the bottom of the chasm and which continues to make dream tourists and cavers...
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