Bonifacio - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 42° 34.093 E 008° 45.474
32T E 480129 N 4712895
Bonifacio se situe en Corse du sud, les falaises véritables merveilles, offrent un dépaysement garanti, la vieille ville de trône au dessus des falaises de calcaire, et domine la mer et la sardaigne.
Waymark Code: WM165FC
Location: Corse, France
Date Posted: 05/10/2022
Published By:Groundspeak Premium Member pmaupin
Views: 23

Bonifacio est la perle de la corse et sa ville la plus au sud. L'ancienne ville est une citadelle sur le rocher en forme de presqu'ile. Une marina se trouve au pied de la citadelle.


Bonifacio is the pearl of Corsica and its southernmost city. The ancient city is a citadel on the rock in the shape of a peninsula. A marina is located at the foot of the citadel.


Bonifacio is located in southern Corsica, the cliffs true wonders, offer a guaranteed change of scenery, the old city of throne above the limestone cliffs, and dominates the sea and Sardinia.


Bonifacio

Credits

Les archéologues ont découvert il y a une quarantaine d’année, dans une grotte non loin du port, le squelette d’une femme de 35 ans ayant vécu près de 7000 ans avant notre ère. Baptisée “la dame de Bonifacio”, ce squelette témoigne de la présence de peuplement sur la presqu’île dès la préhistoire.

A l’antiquité, différents peuples occupèrent le territoire et sa région sur diverses périodes : Phéniciens, Carthaginois, Phocéens, Romains. La présence de ces derniers est attestée par des vestiges du Village romain de Sperone-Piantarella, par celle de sépulture en jarre sur Sant’Amanza, par l’exploitation des carrières de l’île de Cavallo et San Baïnzo, par les nombreuses médailles de bronze et d’argent trouvées à Piantarella aux effigies d’Antonin le Pieux, de Septime Sévère, de Marc-Aurèle et de Plautilla-Augusta ou encore par le lieu-dit “Campu Rumanilu » (camp romain).

Au Moyen-âge, Bonifacio était une base quasi imprenable, facile à défendre aussi bien du côté terrestre que maritime. Ce » Gibraltar corse » suscita de nombreuses convoitises et notamment celles de Pise et de Gênes qui se le disputèrent longtemps. Mais ce fut Pise qui l’occupa la première. Gênes dut attendre la fin du XIIe siècle pour se rendre maîtresse des lieux, un peu parce que le site, par sa position stratégique, lui convenait mais surtout à cause des attaques perpétrées par les pirates pisans qui depuis Bonifacio, écumaient le détroit et s’attaquaient à leurs navires.
Les Génois chassèrent donc les pisans de Bonifacio et y installèrent une colonie de 1200 membres, tous des volontaires ligures représentant divers corps de métier. Petit à petit ils développèrent la cité vers l’est où existaient déjà des constructions dont l’église Sainte Marie-Majeure et aussi des petites rues, puisque la « platea longa » (la rue longue) est mentionnée en 1238. Le castello génois fut progressivement entouré de remparts de plus de 2 kms de pourtour.
La république de Gênes accorda ensuite aux nouveaux habitants de nombreux privilèges : exemption d’impôts, prime aux familles nombreuses, elle dota la ville de statuts qui donnèrent à Bonifacio une certaine autonomie . Toutefois dans le domaine de la défense elle dépendait de la « Serenissima Republica »
Un peu plus tard (XIV°) elle eut droit de battre de la monnaie ( monnaie génoise sur frappée de la lettre B) mais aussi monnaie bonifacienne fabriquée sur place.

Les sièges mémorables, le Roi d’Aragon….

Au printemps de l’année 1420, Alphonse V, roi d’Aragon, alors maître de la Sardaigne vint mettre le siège devant Bonifacio. La prise de cette place forte pouvait le rendre possesseur de toute la Corse, bien que Calvi ait résisté. Il était loin de se douter de l’héroïsme des Bonifaciens. La population prêta main forte à la garnison. Ceci se solda par un échec du roi d’Aragon.

133 ans après, Dragut

En 1533, Paul de Thermes avait chargé l’ancien corsaire Dragut, amiral de la flotte turque de faire le siège de Bonifacio et y envoya quelques compagnies de Corses et de Français. Le débarquement se fit au golfe de Santa Manza. La résistance des Bonifaciens fut une fois de plus, des plus louables mais l’ennemi, cette fois, était le plus fort. Il fallait capituler. Ajoutons à cela la trahison de l’envoyé de Gênes, Cattaciolo acquis à la cause des Français.
Le gouverneur de Bonifacio consentit à livrer la ville à condition que les habitants et la garnison aient la vie sauve. Confiée aux seuls Français, ces derniers procédèrent à des travaux de modernisation des fortifications. Les murailles furent renforcées par des remparts de terre, des terre-pleins aménagés sur les courtines, des tours (les principales) transformées en bastions. « C’est cette fortification commencée par les Français et terminée par les Génois que l’on peut encore admirer aujourd’hui ». En 1559 (Traité de Cateau Cambresis), les Français s’en vont. Bonifacio est restituée aux Génois.

La peste de 1528

Avant ce dernier siège, la ville de Bonifacio eut à souffrir d’une épidémie de peste dévastatrice. Les Bonifaciens commençaient à peine à se remettre du mémorable siège de 1420 et la vie s’écoulait, paisible. Hélas un terrible fléau allait ravager la population : la peste. Cette maladie fit plus de victimes que les escopettes et les bombardes du Roi d’Aragon. En 1768 comme tout le reste de l’île, Bonifacio la génoise devint française perdant de ce fait de nombreux privilèges accordés par gênes. Elle défendit avec acharnement son ancienne position auprès de la tutelle. En vain. Les Bonifaciens étaient sous la protection du roi de France, ceux qui refusaient leur nouvelle situation étaient invités à s’en aller… à Gênes.

Bonifacio anglaise

En 1793 l’histoire de la ville est marquée par l’attaque des troupes révolutionnaires françaises contre l’archipel de la Maddalena à laquelle devait prendre part Bonaparte, après un plan d’attaque établi par le député extraordinaire Bonifacien Antoine Constantini. Le plan d’attaque prévoyait un débarquement sur les îles de la Maddalena et Caprera, puis une avancée sur le Nord de la Sardaigne et la prise de Sassari.
Une autre expédition devait avoir lieu simultanément vers le sud de la Sardaigne avec pour objectif la prise de Cagliari. La résistance des Sardes fut étonnante. La première occasion de gloire offerte au courage de Bonaparte était anéantie. Ce fut la retraite honteuse et humiliante.
Cette bataille de la Maddalena devint pour la plupart des historiens « la malheureuse expédition de la Maddalena »

Lent déclin, pénible renouveau

Si au XIXe siècle, Bonifacio connut un certain renouveau dans le domaine agricole, la situation devait changer lorsque survint le phylloxéra qui anéantit tous les espoirs. La culture des oliviers permettait à la région de produire 5000 hectolitres d’huile par an.
Il existait également une thonaire dans le golfe de Ventilegne, des fabriques de pâtes alimentaires, une fabrique de bouchons de liège qui étaient parmi les quatre plus importantes de France, la pêche au corail qui fut florissante pendant toute la première moitié du XIXe siècle.
Brusquement tout devait basculer, toutes les sources de travail et de richesses se trouvèrent taries. L’exode de la population était inévitable, surtout vers Marseille. Le coup de grâce fut la guerre de 14-18 et ses conséquences. En tant qu’importante ville de garnison, Bonifacio tenait le coup.

Aujourd’hui grâce au tourisme, Bonifacio tente de se « refaire une santé ». La ville historique attire des centaines de millier de touristes par an, ce qui fait d’elle le centre le plus visité de la Corse. Elle est également au premier rang de la fréquentation des bateaux de plaisance et au second rang après Ajaccio pour l’accueil des navires de croisière. Ce port de pêche toujours important (siège de la prud’homie et du Bureau des Affaires maritimes) bénéficie d’un trafic quotidien avec la Sardaigne toute proche (14 kms de distance). Avec 300 000 passagers par an, Bonifacio est le 3° port commercial de l’île après Bastia et Ajaccio


Bonifacio

Archaeologists discovered about 40 years ago, in a cave not far from the port, the skeleton of a 35-year-old woman who lived nearly 7000 years before our era. Baptized "the lady of Bonifacio", this skeleton testifies to the presence of settlement on the peninsula since prehistoric times.

In ancient times, different peoples occupied the territory and its region over various periods: Phoenicians, Carthaginians, Phoceans, Romans. The presence of the latter is attested by the vestiges of the Roman village of Sperone-Piantarella, by that of burials in jars on Sant'Amanza, by the exploitation of the quarries of the island of Cavallo and San Baïnzo, by the numerous bronze and silver medals found in Piantarella with the effigies of Antoninus the Pious, Septimius Severus, Marcus Aurelius and Plautilla-Augusta or by the place called "Campu Rumanilu" (Roman camp).

In the Middle Ages, Bonifacio was an almost impregnable base, easy to defend both on land and sea. This "Corsican Gibraltar" aroused many covetousnesses and in particular those of Pisa and Genoa which disputed it for a long time. But it was Pisa who occupied it first. Genoa had to wait until the end of the XIIth century to take control of the place, a little because the site, by its strategic position, was convenient for it but especially because of the attacks perpetrated by the Pisan pirates who, from Bonifacio, were scouring the strait and attacking their ships.
The Genoese therefore chased the Pisans out of Bonifacio and settled a colony of 1200 members, all Ligurian volunteers representing various trades. Little by little they developed the city towards the east where there were already buildings, including the church of Santa Maria Maggiore and also small streets, since the "platea longa" (the long street) is mentioned in 1238. The Genoese castello was progressively surrounded by walls of more than 2 km in circumference.
The Republic of Genoa granted then to the new inhabitants many privileges: exemption of taxes, bonus to the numerous families, it endowed the city with statutes which gave to Bonifacio a certain autonomy. However in the field of defense it depended on the "Serenissima Republica".
A little later (XIV°) it had the right to beat currency (Genoese currency on struck of the letter B) but also Bonifacian currency manufactured on the spot.

The memorable sieges, the King of Aragon....

In the spring of 1420, Alphonse V, king of Aragon, then master of Sardinia came to put the seat in front of Bonifacio. The capture of this strong place could make him possessor of all Corsica, although Calvi resisted. He was far from suspecting the heroism of the Bonifacians. The population lent a hand to the garrison. This ended in a failure of the king of Aragon.

133 years later, Dragut

In 1533, Paul de Thermes had charged the former corsair Dragut, admiral of the Turkish fleet, to make the siege of Bonifacio and sent there some companies of Corsicans and French. The landing was made in the gulf of Santa Manza. The resistance of the Bonifacians was once more, of the most praiseworthy but the enemy, this time, was the strongest. It was necessary to capitulate. Let us add to that the betrayal of the envoy of Genoa, Cattaciolo acquired to the cause of the French.
The governor of Bonifacio agreed to deliver the city on condition that the inhabitants and the garrison would be allowed to live. Entrusted to the French alone, the latter proceeded to modernize the fortifications. The walls were reinforced with earthen ramparts, earthen piers were built on the curtain walls, and the towers (the main ones) were transformed into bastions. "It is this fortification started by the French and finished by the Genoese that can still be admired today. In 1559 (Treaty of Cateau Cambresis), the French left. Bonifacio was returned to the Genoese.

The plague of 1528

Before this last siege, the city of Bonifacio had to suffer from a devastating plague epidemic. The Bonifacians were just beginning to recover from the memorable siege of 1420 and life was going on peacefully. Alas, a terrible plague was about to ravage the population: the plague. This disease claimed more victims than the escopettes and bombards of the King of Aragon. In 1768, like the rest of the island, Bonifacio, the Genoese, became French, thus losing many privileges granted by Genoa. It fiercely defended its former position with the guardianship. In vain. The Bonifacians were under the protection of the king of France, those who refused their new situation were invited to leave... to Genoa.

English Bonifacio

In 1793 the history of the city is marked by the attack of the French revolutionary troops against the archipelago of the Maddalena in which Bonaparte was to take part, after a plan of attack established by the extraordinary deputy of Bonifacio Antoine Constantini. The plan of attack foresaw a landing on the islands of the Maddalena and Caprera, then an advance on the North of Sardinia and the capture of Sassari.
Another expedition was to take place simultaneously towards the south of Sardinia with the objective of taking Cagliari. The resistance of the Sardinians was astonishing. The first opportunity of glory offered to the courage of Bonaparte was destroyed. It was the shameful and humiliating retreat.
This battle of the Maddalena became for most historians "the unfortunate expedition of the Maddalena".

Slow decline, painful revival

If in the 19th century, Bonifacio experienced a certain revival in the agricultural field, the situation was to change when phylloxera struck and destroyed all hopes. The cultivation of olive trees allowed the region to produce 5000 hectoliters of oil per year.
There was also a tuna factory in the Gulf of Ventilegne, pasta factories, a cork factory which were among the four most important in France, and coral fishing which flourished during the first half of the 19th century.
Suddenly everything was to change, all the sources of work and wealth were dried up. The exodus of the population was inevitable, especially to Marseille. The final blow was the war of 14-18 and its consequences. As an important garrison town, Bonifacio held out.

Today, thanks to tourism, Bonifacio is trying to recover. The historic city attracts hundreds of thousands of tourists per year, which makes it the most visited center of Corsica. It is also in first place for the frequentation of pleasure boats and second place after Ajaccio for the reception of cruise ships. This still important fishing port (headquarters of the Prud'homie and the Maritime Affairs Office) benefits from daily traffic with nearby Sardinia (14 km away). With 300,000 passengers per year, Bonifacio is the 3rd commercial port on t

Location City and Country: Bonifacio - France

Name of Location or Landmark: Bunifaziu

Location or Landmark website: [Web Link]

Puzzle or 3d model Manufacturer: Not just travels or magnets

Puzzle or 3d model Manufacturer's Website: [Web Link]

Puzzle Type: Cardboard 2 dimensional

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