At the foot of the citadel, the port, sheltered at the bottom of a 9 km long gulf. A port dating from the 6th century BC, which is located on the site of the Roman "Portus Syracusanus".
It has a capacity of 350 berths, 150 of which are for passing boats.
Porto-Vecchio : "Il n'y a pas de course entre les pêcheurs dans la région"
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C'est une institution dans la cité du sel. Depuis trois générations, la famille Bouvet régale les amateurs de poissons frais, de fruits de mer et de crustacés. Langoustines, crevettes, calamars, poulpe, colin, rouget, dorade...
Des produits frais, pêchés à bord du chalutier Circé par Pierre Bouvet, le père, qui navigue chaque jour avec trois autres marins entre les Bouches de Bonifacio et Aleria. Une pêche locale qui sera revendue quelques heures plus tard dans leur poissonnerie près du port.
Cette poissonnerie, c'est Romain Bouvet, le fils, qui s'en occupe. Après plusieurs mois de fermeture annuelle, le point de vente a rouvert ses portes cette semaine, pour le plus grand plaisir des habitués qui, quelques heures seulement après la réouverture, faisaient déjà la queue pour profiter de la pêche locale du jour.
Malgré la concurrence des grandes surfaces, la poissonnerie se démarque avec sa pêche locale issue de circuits courts.
Une pêche diversifiée, même si, depuis plusieurs années, Romain Bouvet remarque que certaines espèces sont moins nombreuses dans les eaux méditerranéennes. "C'est vrai que nous trouvons moins de sardines et d'anchois. L'une des raisons avancées est la pollution au plastique, regrette-t-il. Nous ne pêchons pas dans une mer très riche mais nous avons la chance d'être très peu nombreux. À part notre chalutier, il n'y a que quelques petits pêcheurs et nous faisons tous très attention. Il n'y a pas de course entre les pêcheurs ici et nous prenons le temps de laisser reposer les fonds marins."
Du pêcheur au consommateur
Une pêche de qualité, issue d'un circuit court et contrôlé qui permet à la poissonnerie de se démarquer, malgré la concurrence toujours plus grande des grandes surfaces. "Je peux comprendre que les gens aient le réflexe d'acheter directement leur poisson dans les supermarchés et que les prix y sont moins chers... Pourtant, il est important de continuer de faire vivre les petits pêcheurs qui ne peuvent pas s'aligner sur les prix proposés par les grandes surfaces, insiste Romain Bouvet. En ce qui nous concerne, le chalutier nous permet de ne pas avoir d'intermédiaire et le produit va directement du pêcheur au consommateur."
Depuis quelques années, la poissonnerie se démarque aussi par son service traiteur et propose des plats concoctés en fonction de la pêche du jour.
Calamars farcis, salade de poulpe, cannellonis aux fruits de mer, paella, bouillabaisse... il y en a pour tous les goûts. Fermé pour l'instant, le service doit rouvrir début avril et quelques nouveautés sont envisagées.
"Nous allons peut-être lancer quelques plats à base de viande en travaillant avec des producteurs locaux, toujours en circuits courts."
L'occasion aussi de commencer à se projeter et à penser à la saison estivale, particulière cette année encore. "Nous avons dû nous adapter à la situation et il faut reconnaître que l'an dernier, le mois de mai a été particulièrement difficile pour nous, se souvient-il. Mais je pense surtout aux restaurateurs avec qui nous travaillons un peu. Ils font partie du tissu économique de la région et j'espère qu'ils pourront rouvrir rapidement."
Du côté de la poissonnerie, chaque été, quatre employés sont recrutés et formés.
Après un été 2020 "très correct, avec une belle clientèle", Romain Bouvet espère que la saison qui arrive le sera elle aussi.
Porto-Vecchio: "There is no race between the fishermen in the region"
It is an institution in the city of salt. For three generations, the Bouvet family has been delighting lovers of fresh fish, seafood and shellfish. Langoustines, shrimps, squids, octopus, hake, red mullet, sea bream...
Fresh products, fished on board the trawler Circé by Pierre Bouvet, the father, who sails every day with three other sailors between the Bouches de Bonifacio and Aleria. A local catch that will be sold a few hours later in their fishmonger's near the port.
Romain Bouvet, the son, is in charge of this fish shop. After several months of annual closure, the shop reopened its doors this week, to the great pleasure of the regulars who, only a few hours after the reopening, were already lining up to take advantage of the local catch of the day.
Despite the competition from the big supermarkets, the fish shop stands out with its local fish from short circuits.
A diversified fishery, even if, for several years, Romain Bouvet has noticed that some species are less numerous in Mediterranean waters. "It is true that we find fewer sardines and anchovies. One of the reasons given is plastic pollution," he regrets. We do not fish in a very rich sea, but we are lucky to be very few. Apart from our trawler, there are only a few small fishermen and we are all very careful. There is no race between the fishermen here and we take the time to let the sea bed rest."
From fisherman to consumer
A quality fishery, from a short and controlled circuit that allows the fishmonger to stand out, despite the ever-increasing competition from the big box stores. "I can understand that people have the reflex to buy their fish directly in supermarkets and that the prices are cheaper there... However, it is important to continue to support small fishermen who can not match the prices offered by supermarkets, insists Romain Bouvet. As far as we are concerned, the trawler allows us to have no intermediary and the product goes directly from the fisherman to the consumer."
For the past few years, the fishmonger's has also distinguished itself by its catering service and offers dishes concocted according to the catch of the day.
Stuffed squid, octopus salad, seafood cannelloni, paella, bouillabaisse... there is something for everyone. Closed for the moment, the service is due to reopen in early April and some new items are being considered.
"We may launch some meat dishes by working with local producers, always in short circuits."
It's also an opportunity to start looking ahead and thinking about the summer season, which is special again this year. "We had to adapt to the situation and it must be admitted that last year, the month of May was particularly difficult for us," he recalls. But I think especially of the restaurateurs with whom we work a little. They are part of the economic fabric of the region and I hope they can reopen quickly."
On the fishmonger's side, each summer four employees are hired and trained.
After a summer of 2020 "very correct, with a nice clientele", Romain Bouvet hopes that the coming season will be as well.