Jean Nicoli was tortured and brutally murdered by the Black Shirts on 30 August 1943, eight days before the popular and liberating insurrection to which he devoted himself in the underground as a leader of the Resistance.
JEAN NICOLI
Credits
Jean Nicoli, né Jean André Napoléon Nicoli le 1er septembre 1899 à San-Gavino-di-Carbini (Corse, actuelle Corse-du-Sud), et mort le 30 août 1943 à Bastia (Corse, actuelle Haute-Corse), est un instituteur et résistant corse membre de la SFIO puis du Parti communiste.
Biographie
Origines et carrière professionnelle
Né dans une famille de modestes épiciers, Jean Nicoli a trois frères et une sœur. Après une formation à l’École Normale d’Instituteurs d’Ajaccio, il enseigne jusqu'en 1925 en Corse. Entre-temps, il épouse une institutrice, Marie-Jeanne Olivieri. Tous deux obtiennent un poste double en Afrique, notamment au Sénégal dans les années 1920 et 1930. Le couple a deux enfants.
Résistance
Jean Nicoli fait partie des principaux responsables du Front national de la Résistance de la région d'Ajaccio en 1942 avec Nonce Bienelli et Arthur Giovoni. Il adhère au Parti communiste clandestin, le 28 décembre 1942.
Il facilite la coordination des réseaux sollicités par la mission secrète Pearl Harbour, première mission en Corse occupée par les Italiens depuis le 11 novembre 1942. Elle était arrivée d'Alger le 14 décembre 1942 par le sous-marin Casabianca. Dès le 6 février 1943, il prend la responsabilité en tant que chef militaire de la première réception d'armes (450 pistolets-mitrailleurs et 60 000 cartouches) dans la baie d'Arone avec les agents de la mission (Toussaint et Pierre Griffi, Laurent Preziosi et Roger de Saule). Tandis qu'arrivent les différentes livraisons destinées à préparer le débarquement des troupes de choc françaises, il ne peut y participer.
Arrêté en juin 1943 et jugé par le tribunal militaire italien à Bastia les 27 et 28 août 1943, il est condamné à mort pour espionnage militaire. Le 30 août 1943, jour de son exécution, il refuse d'être fusillé le dos tourné. Les soldats du peloton d'exécution le frappent alors à coup de crosse et le poignardent jusqu’à le décapiter.
JEAN NICOLI
Jean Nicoli, born Jean André Napoléon Nicoli on 1 September 1899 in San-Gavino-di-Carbini (Corsica, now Corse-du-Sud), and died on 30 August 1943 in Bastia (Corsica, now Haute-Corse), was a Corsican schoolteacher and Resistance fighter, member of the SFIO and then the Communist Party.
Biography
Origins and professional career
Born into a family of modest grocers, Jean Nicoli had three brothers and a sister. After training at the Ecole Normale d'Instituteurs in Ajaccio, he taught in Corsica until 1925. In the meantime, he married a teacher, Marie-Jeanne Olivieri. They both obtained a double post in Africa, notably in Senegal in the 1920s and 1930s. The couple had two children.
Resistance
Jean Nicoli was one of the main leaders of the National Resistance Front in the Ajaccio region in 1942 with Nonce Bienelli and Arthur Giovoni. He joined the clandestine Communist Party on 28 December 1942.
He facilitated the coordination of the networks requested by the secret Pearl Harbour mission, the first mission in Corsica occupied by the Italians since 11 November 1942. It had arrived from Algiers on 14 December 1942 by the submarine Casabianca. On the 6th February 1943, as military chief, he took responsibility for the first reception of arms (450 machine pistols and 60,000 cartridges) in the bay of Arone with the agents of the mission (Toussaint and Pierre Griffi, Laurent Preziosi and Roger de Saule). While the various deliveries intended to prepare the landing of the French shock troops arrived, he could not participate.
Arrested in June 1943 and judged by the Italian military tribunal in Bastia on 27 and 28 August 1943, he was sentenced to death for military espionage. On 30 August 1943, the day of his execution, he refused to be shot with his back turned. The soldiers of the firing squad then hit him with a rifle butt and stabbed him until he was decapitated.
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À LA MÉMOIRE
DE
JEAN NICOLI
1899 - 1943
ENSEIGNANT COMBATTANT DU MAQUIS
MEMBRE DE LA DIRECTION
OU FRONT NATIONAL
DE LA HÉSISTANCE EN CORSE
TORTURÉ PAR LES FASCISTES
QUI ENSANGLANTÈRENT
LA COUR D'HONNEUR DE CET ÉTABLISSEMENT
CONDAMNÉ À ÊTRE FUSILLÉ DANS LE DOS
DÉCAPITÉ LE 30 A0UT 1943
AU MARTYR DE LA LIBERTE
A L'ENSEIGNANT ÉMÉRITE
CET HUMBLE HOMMAGE,
DE SES CAMARADES SURVIVANTS
ET DE TOUS LES PATRIOTES CORSES
AFIN
QUE LES JEUNES SE SOUVIENNENT
TO THE MEMORY
OF
JEAN NICOLI
1899 - 1943
TEACHER AND MAQUIS FIGHTER
MEMBER OF THE LEADERSHIP
OR NATIONAL FRONT
OF THE HESISTANCE IN CORSICA
TORTURED BY THE FASCISTS
WHO BLOODIED
THE COURT OF HONOUR OF THIS ESTABLISHMENT
CONDEMNED TO BE SHOT IN THE BACK
BEHEADED ON 30 AUGUST 1943
TO THE MARTYR OF FREEDOM
TO THE DISTINGUISHED TEACHER
THIS HUMBLE TRIBUTE,
OF HIS SURVIVING COMRADES
AND OF ALL CORSICAN PATRIOTS
AFTER
THAT YOUNG PEOPLE REMEMBER