"La pointe Vénus doit son nom à l’observatoire que construisit Cook en 1770 pour connaître la trajectoire de la planète Vénus. Cette pointe fut le lieu de débarquement de nombreux explorateurs comme Bougainville et Wallis.
Le phare de 1867, est construit sur les recommandations de Léonce Reynaud, ingénieur des Ponts et Chaussées, secrétaire de la commission des phares à Paris. Ce sont les plans de deux phares français celui de la pointe de la Grave (Le Verdon-sur-Mer ; Gironde ; Aquitaine) et celui des Triagoz (Côtes-d’Armor, Bretagne) qui servent de modèle.
Le phare porte aussi les noms de Te-ara-o-Tahiti ou Tepaina-venuti, Il était alors doté d'un feu blanc fixe, visible à 2 15 milles.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il bénéficia d’un camouflage par les habitants qui le peignirent de cocotiers avec leurs palmes et leurs noix pour enlever tout point de repère à la flotte de débarquement de l’ennemi japonais.
C’est une tour carrée de huit étages, édifiée en moellons et coraux d'une hauteur de 25 mètres. Elle a été surélevée de 9 mètres en 1963.
Le phare est aussi utilisé aujourd’hui pour la navigation aérienne grâce à des lentilles additionnelles pour faisceaux aériens. "