Fr :
Situé sur ce qui était autrefois la route de Forcalquier, ce calvaire avait une fonction de panneau indicateur annonçant un carrefour.
Proche des 5m de haut, ce calvaire est composé de trois partie : un socle en béton de forme cubique d'environ 1,5m d'arête, une colonne quadrangulaire également en béton d'environ 2,5m et au sommet une croix en fer forgé.
Souvent détruits durant la Révolution Française, ils furent reconstruits dans la seconde moitié du XIXe siècle, entre 1814 et 1906 à l'époque des missions de prédication et de reconquête de l'église. On notera sur ce calvaire la date de 1820. Mais plusieurs autres signes intéressants sont visibles.
Sur le socle, une cartouche gravée dans laquelle les inscriptions sont peu lisibles. Sur la gauche, un chiffre : 803 ou 1803, au centre un axe vertical avec 2 arcs de cercle opposés, l'un vers le bas, l'autre vers le haut, faisant largement penser au symbole amazigh des berbères (mais que ferait un symbole berbère ici ?) et enfin sur la gauche de la cartouche, la pierre est trop abimée pour déchiffrer quoi que ce soit.
La colonne est composée de 4 faces.
face 1 = la date de la mission : 1820 et un coeur retourné symbolisant l'amour de Dieu ou la dévotion au Sacré-Coeur
face 2 = un cercle à la base d'une échelle symbolisant le soleil soit la lumière spirituelle rejoignant le ciel donc l'ascension du Christ.
face 3 = des outils : tenaille, marteau symbolisant les instruments de la passion (crucifixion du Christ); une main (la main de Dieu); et un sabre (l'épée du disciple Simon Pierre qui voulut s'en servir lors de l'arrestation du Christ)
face 4 = en haut (juste dessous la croix en fer forgée), un calice (contenant le sang du Christ), et en bas, un anneau surmonté d'un calvaire représentant l'éternité donc Dieu.
Et enfin au sommet, une croix en fer forgé finement ciselée avec au centre à nouveau un coeur. Chaque embouts se termine par des trèfles représentants la Sainte-Trinité.
Eng :
Located on what was once the Route de Forcalquier, this ordeal served as an indicator panel announcing a crossroads.
Close to 5m high, this ordeal is made up of three parts: a cubic concrete base of about 1.5m ridge, a quadrangular column also in concrete of about 2.5m and at the top an iron cross forge.
Often destroyed during the French Revolution, they were rebuilt in the second half of the 19th century, between 1814 and 1906 at the time of the preaching missions and the reconquest of the church. We will note on this Calvary the date of 1820. But several other interesting signs are visible.
On the base, an engraved cartouche in which the inscriptions are difficult to read. On the left, a number: 803 or 1803, in the center a vertical axis with 2 opposite arcs of a circle, one downwards, the other upwards, largely reminiscent of the Amazigh symbol of the Berbers (but what would a Berber symbol here?) and finally on the left of the cartridge, the stone is too damaged to decipher anything.
The column is made up of 4 faces.
side 1 = the date of the mission: 1820 and an upturned heart symbolizing the love of God or devotion to the Sacred Heart
side 2 = a circle at the base of a ladder symbolizing the sun or the spiritual light reaching the sky therefore the ascension of Christ.
side 3 = tools: pincers, hammer symbolizing the instruments of the passion (crucifixion of Christ); a hand (the hand of God); and a saber (the sword of the disciple Simon Peter who wanted to use it during the arrest of Christ)
side 4 = above (just below the wrought iron cross), a chalice (containing the blood of Christ), and below, a ring surmounted by a Calvary representing eternity and therefore God.
And finally at the top, a finely chiseled wrought iron cross with a heart again in the center. Each end cap ends with clovers representing the Holy Trinity.
SOURCES :
-La Dépèche.fr : histoire des calvaires, ces relais mystiques : (
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-La symbolique des Calvaires et des Croix - François BEAUVY (Docteur ès Lettres à l'université de Paris X)