" C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. Elle a été restaurée du 4 au 22 juillet 20162.
Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy (dite aussi porte Saint James) du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle), ouverte sur le rempart du XIIIe siècle et sous laquelle passaient les pèlerins de Saint-Jacques en route pour Compostelle. D'où le nom de la rue Saint-James voisine, Saint-James étant le nom gascon de Saint-Jacques.
Toutes les modifications successives effectuées entre le XVe et le XVIIe siècle transformèrent la physionomie primitive de cette porte devenue beffroi, le clocher du ban communal lui ayant été adjoint dès le XVe siècle.
Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour donner le signal des vendanges et alerter la population en cas de débuts d'incendies.
C'est la raison pour laquelle elle est depuis toujours le symbole à la ville et figure encore aujourd'hui sur les armoiries de la cité. Les Bordelais sont très attachés à cette cloche.
Lorsque le roi voulait les punir pour leur insubordination, il faisait enlever la cloche : les habitants ne tardaient guère alors à rentrer dans le rang pour retrouver leur emblème... C'est ainsi qu'elle est enlevée aux Bordelais par le roi Henri II et brisée pour les punir de leur révolte de 1548 (la jacquerie des pitauds); la cloche revint en 1561 pour la plus grande joie des habitants.
Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central et dominée par le léopard d'or. À l'origine c'était un ensemble de quatre tours rondes et crenelées auxquelles furent adjointes, au XIIe siècle, deux autres tours et ne s'élevait que d'un étage. Ces deux dernières se situaient à l'emplacement du milieu de l'actuel cours Victor Hugo qui était à l'époque un fossé longeant le rempart.
Après l'incendie de 1755, crénelage et campanile viennent couronner les tours couvertes en forme de poivrière.
Au centre de la grille en fer forgé (XVIIIe siècle) qui ferme la baie dans laquelle se trouve la cloche, un écusson représente les armes de la ville tandis que, face nord, des gargouilles grimaçantes du XVe siècle subsistent avec, au-dessous, des inscriptions gravées sur marbre noir et datées de 1592.
La cloche actuelle fut coulée en juin 1775 par le fondeur Turmeau (voir la plaque sous la tour) . Elle pèse 7 800 kg pour deux mètres de hauteur et de diamètre. Elle est classée au titre d'objet depuis le 4 juillet 1991. Elle a sonné la commémoration de la victoire du 8 mai 1945, depuis en raison de son poids et des risques de fissures que pourraient provoquer les vibrations de la cloche, elle n'a sonné qu'à quelques reprises, lors de sa remise en place dans le campanile, à la suite de sa restauration et lors de la visite du Général de Gaulle dans la ville, le 10 avril 1961.
Jusqu'en juin 2016, elle sonnait tous les ans cinq fois par an. Le 1er janvier (nouvel an), le 8 mai (Victoire du 8 mai 1945), le 14 juillet (fête nationale), le 28 août (libération de Bordeaux en 1944) et le 11 novembre (Armistice de 1918) en présence de nombreux spectateurs à 11 heures. Depuis, elle sonne aussi tous les premiers dimanches du mois.
Représenté sur la girouette, le léopard anglais rappelle les armes de la province de la Guyenne anglaise dont Bordeaux était la capitale.
L'horloge construite en 1759 d'après les plans du mathématicien et astronome Paul Larroque a remplacé celle de 1567 exécutée par Raymond Sudre. Au-dessus d'elle se trouve un cadran à équation solaire."
Sources : La Cloche D'après ce que nous dit Wikipédia.
"It is one of the rare civil monuments (with the Cailhau gate) that the city preserves from the Middle Ages. It was restored from July 4 to 22, 20162.
It was built in the 15th century on the remains of the old Porte Saint-Éloy (also called Porte Saint James) from the 13th century (backing onto the Saint-Éloi church from the 12th century), open on the rampart from the 13th century and under which the pilgrims of Saint-Jacques passed on their way to Compostela. Hence the name of the neighboring rue Saint-James, Saint-James being the Gascon name of Saint-Jacques.
All the successive modifications carried out between the 15th and 17th centuries transformed the primitive appearance of this gate, which became a belfry, the bell tower of the municipal ban having been added to it from the 15th century.
The magistrates of the city rang the bell to give the signal for the harvest and alert the population in the event of the outbreak of fires.
This is the reason why it has always been the symbol of the city and still appears today on the coat of arms of the city. The people of Bordeaux are very attached to this bell.
When the king wanted to punish them for their insubordination, he had the bell removed: the inhabitants were soon to fall into line to find their emblem ... This is how it was taken from the Bordelais by King Henry II. and broken to punish them for their revolt of 1548 (the jacquerie des pitauds); the bell returned in 1561 to the delight of the inhabitants.
It is composed of two circular towers 40 meters high connected by a central building and dominated by the golden leopard. Originally it was a set of four round and crenellated towers to which were added, in the 12th century, two other towers and only rose one storey. These last two were located at the location of the middle of the current Victor Hugo course which was at the time a ditch along the rampart.
After the fire of 1755, the crenellations and campanile crown the covered towers in the shape of a pepperbox.
In the center of the wrought iron gate (18th century) which closes the bay in which the bell is located, an escutcheon represents the arms of the city while, on the north face, grimacing 15th century gargoyles remain with, below, inscriptions engraved on black marble and dated 1592.
The current bell was cast in June 1775 by the founder Turmeau (see the plaque under the tower). It weighs 7,800 kg for two meters in height and diameter. It is classified as an object since July 4, 1991. It sounded the commemoration of the victory of May 8, 1945, since because of its weight and the risk of cracks that could cause the vibrations of the bell, it does not. rang the bell only a few times, when it was replaced in the campanile, following its restoration and during General de Gaulle's visit to the city on April 10, 1961.
Until June 2016, it rang every year five times a year. January 1 (New Year), May 8 (Victory of May 8, 1945), July 14 (national holiday), August 28 (liberation of Bordeaux in 1944) and November 11 (Armistice of 1918) in the presence of many spectators at 11 a.m. Since then, it also rings every first Sunday of the month.
Represented on the weather vane, the English leopard recalls the arms of the province of English Guyenne of which Bordeaux was the capital.
The clock built in 1759 according to the plans of the mathematician and astronomer Paul Larroque replaced that of 1567 executed by Raymond Sudre. Above it is a sundial with solar equation. "
Sources : The Bell From what Wikipedia tells us.