Nominoe Souverain de Bretagne et pere de la nation Bretonne
Posted by: Groundspeak Premium Member sara et gege
N 48° 33.035 W 001° 45.386
30U E 591772 N 5378244
The statue of Nominae in front of the cathedral. La statue de Nominae devant la cathedrale.
Waymark Code: WM13269
Location: Bretagne, France
Date Posted: 08/30/2020
Published By:Groundspeak Premium Member pmaupin
Views: 3

En source Geo History:
Nominoë promoted count of Vannes then "duke for the whole of Brittany" Nominoë seems to have started his career shortly after the death of Murman, the first king proclaimed such by his peers in Brittany, killed in 818 at the battle of Menez Morvan against the Franks. He was probably from the embassy of the Breton nobles who, in August 825, crossed all of "Francia" to Aix-la-Chapelle to submit to Louis the Pious, son and successor of Charlemagne. The ruler may then have noticed this wise man. In any case, a few years later, at the time of the great redistribution of public office after the failed coup d'etat of the sons of Louis against their father, Nominoë was promoted count of Vannes. He becomes missus imperatoris, that is, "the emperor's envoy" to whom he has lent loyalty. The governor fulfills his office so well, for example preserving the south of the region from the agitation maintained in the north by a leader named Wiomarc'h, that the emperor raises him to the dignity of "duke for Brittany". whole ”.

Nominoë then represents the unique case, in the Carolingian world, of an indigenous person appointed by the sovereign to embody his authority on the spot. There is a reason: Louis is prepared to make many concessions to calm down this unstable region that his father Charlemagne, before him, did not conquer without difficulty. To the point that "the emperor with the flowery beard" had given the Bretons for first count and governor his nephew Roland, the valiant of the valiant, the hero of the song of gesture, killed in Roncevaux, as we know, in 778. Nominoë he dissociated himself from his turbulent compatriots, judging their action ineffective, ruinous for Brittany devastated by Frankish repression. Rather, he relied on the Church, helped found the Benedictine abbey of Redon, which, near Vannes, on the borders of the Frankish country, represented an advanced bastion of Breton culture and power.

But everything changed with the death of Louis the Pious in 840. The three sons given to him by his first wife Ermengarde (who died in 818), Lothaire, Pépin and Louis, shared the empire, which was now fragmented. Western Francia (including Brittany) goes to Charles the Bald, this fourth son that Louis had by his second wife, Judith of Bavaria. The latter does not take long to come into conflict with his half-brothers, particularly Lothaire who, having inherited the imperial crown, reigns over Burgundy and Italy, and considers that he should have been assigned the whole of the empire. From 840, Lothaire invaded the possessions of Charles as far as the Loire. Charles takes up arms and defeats his half-brother at the bloody battle of Fontenay-en-Puisaye, near Auxerre, in June 841. Nominoë hesitates for a moment, then declares himself released from any engagement with a king rebel to the emperor ...

Was the independence of Brittany his goal? The heroic and visionary nationalism attributed to it a thousand years later by romantic historiography is today contested by historians. Jean-Christophe Cassard (Les Bretons de Nominoë, Presses Universitaires de Rennes, 2002) explains that separatist tendencies were natural given the economic and social developments in the 9th century. At that time, the emancipation of the great Frankish lineages encouraged the counts, that is to say the representatives of the central power, to claim the inheritance of their offices. Feudalism was then formed on the ruins of the unreal Carolingian Empire, while the Norman invasions terrified its western facade. The Vikings massacred the population of Nantes in 843, invaded Toulouse in 844, went up the Seine to Paris in 845. Charles obtained the withdrawal of the Scandinavians against the payment of a heavy ransom.

Nominoë decimates the troops of the King of the Franks
In this apocalyptic, noxious climate, in the midst of faltering loyalties, Charles is falsely informed of a plot that some Breton leaders would hatch against Nominoë. The king wants to take the opportunity to get rid of the seditious and recover Brittany. He hastened at the head of a small army in the direction of the west, and met the Breton army on November 22, 845, in a marshy place carefully chosen by Nominoë, near the monastery of Ballon, not far from Redon.

The battle takes place in the characteristic way of the Breton guerrillas. The riders of Nominoë, armed with long spears, the "javelins", mounted on swift little horses which contrast with the heavy frank couriers, deliver cleverly disordered attacks. Their cavalry alternating lightning bolts and lightning returns disoriented the too static army of the Franks who, stuck in the marshes, were soon decimated. Charles the Bald flees with his escort… The Breton chef triumphs.

Fr source Geo Histoire :
Nominoë promu comte de Vannes puis «duc pour la Bretagne entière» Nominoë semble avoir commencé sa carrière peu après la mort de Murman, le premier roi proclamé tel par ses pairs de Bretagne, tué en 818 à la bataille de Menez Morvan contre les Francs. Il a probablement été de l’ambassade des nobles bretons qui, en août 825, ont traversé toute la «Francie» jusqu’à Aix-la-Chapelle pour se soumettre à Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne. Il se peut que le souverain ait alors remarqué cet homme avisé. En tout cas, quelques années plus tard, au moment de la grande redistribution des charges publiques après le coup d’Etat manqué des fils de Louis contre leur père, Nominoë est promu comte de Vannes. Il devient missus imperatoris, c’est-à-dire «envoyé de l’empereur» à qui il a prêté fidélité. Le gouverneur s’acquitte si bien de sa charge, préservant par exemple le sud de la région de l’agitation entretenue au nord par un meneur nommé Wiomarc’h, que l’empereur l’élève à la dignité de «duc pour la Bretagne entière».

Nominoë représente alors le cas unique, dans le monde carolingien, d’un autochtone désigné par le souverain pour incarner son autorité sur place. Il y a une raison : Louis est prêt à faire bien des concessions pour assagir cette région instable que son père Charlemagne, avant lui, n’a pas conquise sans mal. Au point que «l’empereur à la barbe fleurie» avait donné aux Bretons pour premier comte et gouverneur son neveu Roland, le preux des preux, le héros de la chanson de geste, tué à Roncevaux, comme on sait, en 778. Nominoë, lui, se désolidarise de ses turbulents compatriotes, jugeant leur action inefficace, ruineuse pour la Bretagne dévastée par la répression franque. Il s’appuie plutôt sur l’Eglise, contribue à fonder l’abbaye bénédictine de Redon, qui, près de Vannes, aux confins du pays franc, représente un bastion avancé de la culture et de la puissance bretonne.

Mais tout bascule à la mort de Louis le Pieux en 840. Les trois fils que lui a donnés sa première épouse Ermengarde (morte en 818), Lothaire, Pépin et Louis, se partagent l’empire, désormais morcelé. La Francie occidentale (comprenant la Bretagne) revient à Charles le Chauve, ce quatrième fils que Louis a eu de sa seconde épouse, Judith de Bavière. Celui-ci ne tarde pas à entrer en conflit avec ses demi-frères, particulièrement Lothaire qui, ayant hérité de la couronne impériale, règne sur la Bourgogne et l’Italie, et estime qu’on aurait dû lui attribuer la totalité de l’empire. Dès 840, Lothaire envahit les possessions de Charles jusqu’à la Loire. Charles prend les armes et défait son demi-frère à la sanglante bataille de Fontenay-en-Puisaye, près d’Auxerre, en juin 841. Nominoë hésite un moment, puis se déclare délié de tout engagement à l’égard d’un roi rebelle à l’empereur…

L’indépendance de la Bretagne était-elle son objectif ? Le nationalisme héroïque et visionnaire que lui attribuera mille ans plus tard l’historiographie romantique se trouve aujourd’hui contesté par des historiens. Jean-Christophe Cassard (Les Bretons de Nominoë, Presses universitaires de Rennes, 2002) explique ainsi que les velléités séparatistes étaient naturelles compte tenu de l’évolution économique et sociale au IXe siècle. A cette époque, l’émancipation des grands lignages francs incitait les comtes, c’est-à-dire les représentants du pouvoir central, à revendiquer l’hérédité de leurs charges. La féodalité se constitue alors sur les ruines de l’irréel empire carolingien, alors que les invasions normandes épouvantent sa façade occidentale. Les Vikings massacrent la population de Nantes en 843, envahissent Toulouse en 844, remontent la Seine jusqu’à Paris en 845. Charles obtient le retrait des Scandinaves contre le paiement d’une lourde rançon.

Nominoë décime les troupes du roi des Francs
Dans ce climat apocalyptique, délétère, au milieu de fidélités chancelantes, Charles est faussement informé d’un complot que trameraient quelques chefs bretons contre Nominoë. Le roi veut en profiter pour se débarrasser du séditieux et récupérer la Bretagne. Il se hâte à la tête d’une armée peu nombreuse en direction de l’ouest, et rencontre l’armée bretonne le 22 novembre 845, en un lieu marécageux soigneusement choisi par Nominoë, près du monastère de Ballon, non loin de Redon.

La bataille se déroule à la manière caractéristique de la guérilla bretonne. Les cavaliers de Nominoë, armés de longues lances, les «javelines», montés sur de véloces petits chevaux qui contrastent avec les lourds coursiers francs, livrent des attaques savamment désordonnées. Leur cavalerie alternant fuites éclairs et retours foudroyants désoriente l’armée trop statique des Francs qui, embourbés dans les marais, sont bientôt décimés. Charles le Chauve s’enfuit avec son escorte… Le chef breton triomphe.

La victoire de Ballon, qui vaudra à Nominoë d'être qualifié de «libérateur de la patrie» par ses hagiographes, fut inattendue. Mais fut-elle aussi décisive que le prétendront ses admirateurs ? Le duc des Bretons accepte d’engager des pourparlers de paix avec Charles le Chauve et va jusqu’à lui restituer les comtés frontaliers de Rennes et de Nantes. Chacun cherche à s’entendre pour éviter de nouvelles escarmouches et des conflits coûteux. L’entente ne mettra pas longtemps à voler en éclats. Nominoë démet les évêques bretons mis en place par Charles, qui lui paraissent trop inféodés au souverain franc. Il transfère la métropole religieuse de Tours à Dol, ville de saint Samson, l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

L’indépendance de la Bretagne est consacrée en 848
À l’automne 848, la cathédrale de Dol est le théâtre d’une cérémonie destinée à consacrer l’indépendance de la Bretagne et la souveraineté de son chef (qui ne s’arroge pas pour autant le titre de roi). Prévoyant une revanche militaire de Charles, il prend les devants, lève une armée, et, en 850, marche sur Rennes, puis sur Nantes, obtenant la reddition de leurs garnisons. Une fièvre de conquête le pousse plus loin en pays franc, avant de décéder brutalement à Vendôme, de mort naturelle, «frappé par la volonté divine», comme l’écrit un chroniqueur.

Charles et ses successeurs renoncent plus ou moins à la Bretagne, faute de moyens pour la reconquérir. Nominoë s’endort dans les mémoires jusqu’à sa résurrection dans le Barzaz Breiz, recueil de chants historiques bretons réunis vers 1840 par Hersart de la Villemarqué. C’est aussi l’une des bases de la monumentale Histoire de la Bretagne d’Arthur de la Borderie : «Les vieux saints avaient fondé le peuple breton : Nominoë l’a constitué en nation.»

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